Quel est ce conseil de surveillance qui se réunit dans une maison isolée quelque part en montagne ? La pièce n'est pas chauffée, les vitres sont cassées, le vent souffle dehors, et un enfant vient de mourir juste devant, heurté par une voiture alors qu'il faisait de la luge. Est-ce un des membres du conseil qui a tué accidentellement l'enfant du concierge ? Et quel est le but de la réunion ?
Bienvenue au conseil de surveillance explore tous les ressorts de la violence en dix-neuf récits : l'exploitation, l'accident, l'assassinat, la loi martiale, la pendaison. La destruction sous toutes ses formes, physiques ou verbales, se trouve examinée, fouillée, réfléchie, dans une prose hypnotique. La nouvelle et magistrale traduction de Laurent Cassagnau permet de découvrir ou de retrouver la puissance visionnaire d'un des écrivains les plus singuliers de notre temps.
La saga millénaire de la boisson la plus consommée au monde.
La bière n'a jamais été aussi à la mode. Il existe dorénavant des dizaines de milliers de bière de quartier dans le monde, elles côtoient les marques bien connues. Toutes font de ce breuvage la boisson alcoolisée la plus partagée dans le monde - avec 200 milliards de litres consommés chaque année aux quatre coins de la planète !
La bière de céréales est la plus ancienne boisson commune de l'Humanité. Elle serait née dès la fin du paléolithique supérieur, voici 15 000 ans, dans plusieurs régions du monde, Elle devient un breuvage festif, un moyen de communication avec les dieux, parfois une monnaie d'échange.
De la Préhistoire à nos jours, 15 000 ans d'aventure !
Ô nuit, ô mes yeux est un roman graphique qui, à l'instar de Bye Bye Babylone (Denoël 2010), est composé, en alternance, de pages de textes et de pages de dessins, selon un rythme non systématique. D'une manière générale, une page de texte est suivie de plusieurs pages d'illustrations.
Ô nuit, ô mes yeux retrace les destinées des grandes et petites chanteuses arabes, entre le Caire et Beyrouth, en passant par Jérusalem, Damas et Alexandrie, depuis le début du xxe siècle, jusqu'aux années 1970. Lamia Ziadé y raconte et y dessine les existences d'Asmahan, Oum Koulthoum, Faïruz, Sabah, Leïla Mourad, Nour el Hoda, Samia Gamal, etc. et celles de leurs contemporains (poètes, hommes politiques, banquiers, émirs, rois, officiers anglais, diplomates français, journalistes, compositeurs, réalisateurs, productrices, acteurs, danseuses.) avec pour toile de fond les événements marquants du Moyen-Orient à travers le siècle.
De la Nahda (renaissance arabe intellectuelle et artistique du début du xxe siècle), en passant par l'âge d'or (les années 1930, 40, 50), et jusqu'au crépuscule (depuis la défaite de 1967), plus que quiconque ces femmes ont incarné le rayonnement et l'épanouissement de la culture arabo-musulmane. Elles sont un pilier du rayonnement spectaculaire du cinéma Égyptien, qui, en devenant parlant, est surtout devenu chantant.
Leurs existences reflètent toutes les forces, séductions, servitudes et paradoxes du Moyen-Orient. Dans cette société conservatrice, elles ont réussi, grâce à leur audace et à leur talent, à imposer leur art et conquérir une liberté qu'elles ont payée au prix fort : leurs vies privées ont souvent été extrêmement romanesques et tumultueuses, tragiques.
4 000 ans d'une histoire universelle pour la première fois racontés dans une BD exceptionnelle.
Il y a 4 000 ans, Jérusalem était une petite bourgade isolée, perchée sur une ligne de crête entre la Méditerranée et le désert. Aujourd'hui, c'est une agglomération de presque un million d'habitants, qui focalise les regards et attire les visiteurs du monde entier.
Entre-temps, les monothéismes y ont été inventés, les plus grands conquérants s'en sont emparé, les plus grands empires s'y sont affrontés. Tour à tour égyptienne, perse, juive, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mamelouke, ottomane, anglaise, jordanienne, israélienne et palestinienne, Jérusalem est au coeur des intérêts et des passions du monde. Berceau du judaïsme, du christianisme et de l'islam, elle est aujourd'hui une capitale spirituelle pour plus de la moitié de l'humanité.
En 10 chapitres, acteurs et témoins, célèbres ou anonymes, toutes celles et ceux qui ont arpenté Jérusalem au fi l des siècles racontent ce mille-feuille d'influences composites. Rien n'est inventé : scènes et dialogues proviennent de plus de 200 sources publiées et d'archives inédites, pour donner chair à ce récit choral.
D'après un récit de Françoise Davisse et Carl Aderhold. Texte et dessins de Sébastien Vassant
Les aventures de Calvin, le petit garçon râleur à l'imagination débordante, et de son tigre en peluche Hobbes ont fait le tour du monde : une amitié imaginaire, teintée d'absurde, d'humour et de philosophie...
L'intégrale de la BD culte Calvin et Hobbes regroupe, en quatre somptueux volumes, tous les dessins de Bill Watterson publiés dans la presse entre 1985 et 1995. Inédits : une introduction de Bill Watterson et des dessins tirés de sa propre collection en ouverture de chaque volume.
Avec la montée du Front Islamique du Salut (FIS) durant les années 90, l'Algérie bascule dans la guerre civile et devient un terrain dangereux, surtout pour un journaliste français. Paul-Yanis va toutefois tenter le diable afin de sortir du placard où sa rédaction l'a enfermé, se refaire une réputation professionnelle... et retrouver Nour, la jeune femme rencontrée lors des manifs étudiantes de 1988 et dont il est sans nouvelle... Fin de partie forcément tragique pour le cycle que Ferrandez consacre à l'Algérie des 30 dernières années.
Février 1930. Dans un atelier d'artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s'appelait Marie Baron.
Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l'extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte.
Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun.
Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire.
Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l'ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas...
Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s'emparent de l'un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.
Veuve d'un célèbre mafioso de Brooklyn, Rena Ruggiero n'apprécie guère les lourdes avances de son voisin octogénaire, qu'elle finit par assommer à coup de cendrier. Persuadée de l'avoir tué, elle file chez sa fille Adrienne, mais cette dernière lui claque la porte au nez. En face, une voisine compatissante lui offre l'hospitalité : la pétillante Lacey Wolfstein, ancienne star du porno, est ravie d'avoir un peu de compagnie. Mais l'ambiance se tend quand Richie, amant d'Adrienne et tueur de la mafia, débarque avec un joli magot obtenu en massacrant une bande rivale. Rena et Lacey réussissent à s'emparer du pactole. Mieux vaut alors décamper rapidement.
Veuve d'un célèbre mafioso de Brooklyn, Rena Ruggiero n'apprécie guère les lourdes avances de son voisin octogénaire Enzio qu'elle finit par assommer à coup de cendrier. Persuadée de l'avoir tué, elle « emprunte » la magnifique Impala du séducteur éconduit pour filer chez sa fille Adrienne, qui lui claque la porte au nez. En face, une voisine compatissante lui offre l'hospitalité : la pétillante Lacey Wolfstein, ancienne star du porno, est ravie d'avoir un peu de compagnie.
Mais l'ambiance se tend quand Richie, l'amant d'Adrienne, tueur de la mafia, débarque avec un joli magot obtenu en massacrant une bande rivale. Et il est suivi de près par Enzio, pas si mort que ça. Mieux vaut décamper rapidement, d'autant que le clan décimé par Richie n'a pas dit son dernier mot.
Road-movie à l'humour noir et féroce, le nouveau roman William Boyle est l'histoire jubilatoire de quatre femmes qui célèbrent l'aventure, la liberté et l'amitié née d'un parfait concours de circonstances.
Road-trip endiablé et endiablant où une ancienne actrice pornographique sympathise avec la veuve d'un puissant parrain de la mafia et la fille de sa voisine. Les trois femmes cavalent entre les balles, conduisentà toute berzingue une monstrueuse Impala volée et finissent par refaire un monde à elles. Parfait pour l'été !
«Seul l'éclat vert de ses yeux a survécu au naufrage de son corps. Mais cet éclat a la dureté d'une émeraude.»À trente ans, Seyoum est devenu l'un des plus gros passeurs de la côte libyenne. Chaque jour, il remplit des embarcations de plus en plus précaires de désespérés qui veulent rejoindre l'Italie. Mais Seyoum, pris en étau entre les gardes-côtes corrompus et la concurrence féroce d'autres passeurs tout aussi cruels que lui, sait que ses jours sont comptés. C'est alors que, parmi les derniers candidats à la traversée, il croit apercevoir Mahida. Dix ans plus tôt, Seyoum était encore capable d'aimer. Comment a-t-il perdu toute humanité ? Est-il encore temps de sauver quelque chose ?
« Nous ne vivons plus sous la crainte d'un Dieu, d'une justice immanente, d'un Fatum comme dans la Cinquième Symphonie ; non ! plus rien de tout cela ne nous menace. » Notre monde n'est plus hanté que par des pannes. Pannes de voiture, par exemple, comme celle de la Studebaker d'Alfredo Traps, un soir, au pied d'un petit coteau...
Et voilà comment ce sympathique quinquagénaire rencontre ce jour-là son Destin, charmant vieux monsieur qui l'invite à passer la nuit chez lui. Juge à la retraite, celui-ci passe d'excellentes soirées, en compagnie de ses amis, l'avocat et le procureur, à reconstituer de vrais procès.
Celui d'Alfredo Traps commence comme un jeu...
La Panne, ce chef-d'oeuvre d'humour noir, a été porté à l'écran en 1972 par Ettore Scola, sous le titre La Plus Belle Soirée de ma vie.
Connell et Marianne ont grandi dans la même ville d'Irlande. Il est le garçon en vue du lycée, elle est la solitaire un peu maladroite, ils connaissent ensemble leur premier amour. Un an plus tard, alors que Marianne s'épanouit au Trinity College de Dublin, Connell s'acclimate mal à la vie universitaire. Entre eux, le jeu vient tout juste de commencer.
Un roman magistral sur la jeunesse, l'amitié, le sexe, et cette génération qui n'a plus le droit de rêver, mais qui s'entête à espérer.
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre.
Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
Sage-femme au XVIIIe siècle, Angélique du Coudray a révolutionné l'enseignement de son Art. Jusqu'à cette époque, les morts en couche étaient monnaie courante. Afin de résoudre ce problème de santé publique, elle mit au point une méthode pédagogique innovante qui lui permit de former nombre de sages-femmes mais aussi des chirurgiens, aussi peu experts en obstétrique que les matrones, aux pratiques superstitieuses...
« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Le récit d'Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s'extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle.
«Au début, il y a le silence. Celui qui m'est nécessaire. Le calme avant d'agir. Arriver avant les patients, avant les premiers appels. Écouter l'immeuble se réveiller, la ville s'animer. Ranger quelques dossiers, trier quelques papiers, regarder le planning, les rendez-vous, débrancher le répondeur, ouvrir l'ordinateur, scanner ce qui n'a pas été fait la veille, trop fatiguée, c'était l'heure de rentrer. Attendre le premier coup de téléphone, la sonnette qui va retentir. Et puis commencer à répondre, à parler, à conseiller, à organiser. La vie quotidienne du médecin s'éveille au rythme qu'il imprime, à la vitesse que les malades imposent chaque jour. Le cabinet reste son antre.»
La Terre, dans un futur très lointain. Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène. Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection...
En 1492, Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d'Aragon, premiers rois catholiques d'Espagne, ordonnent à tous les Juifs de quitter leur royaume. En 2015, le roi Felipe VI d'Espagne présente des excuses et propose une forme de retour aux familles juives expulsées 500 ans plus tôt. L'occasion de retracer 3000 ans d'histoire d'une famille.D'origine juive par son père, Anne Defréville s'interroge sur le sens de son histoire. Son récit parle aussi de sa volonté de retrouver une nationalité espagnole, et des lieux de mémoires et documents qui évoquent ses origines. Anne Defréville questionne l'identité juive, restée pour elle en grande partie silencieuse pendant longtemps. Ce récit l'a réveillée, l'a questionnée. Elle le porte en elle, comme une multitude d'autres histoires cachées dans les gènes.
Quelle est la part de l'humanité dans la crise écologique ? Non, l'humanité c'est trop large. Quelle est NOTRE responsabilité individuelle ? Bien sûr, c'est un vaste sujet et il n'est pas ici question d'essayer d'en aborder tous les contours ni de parler de la situation de tous les animaux.Par courts chapitres, le lecteur se rendra au Centre ornithologique de Pont de Gau, au CNRS, dans une tannerie de peaux de crocodiles d'une grande marque de luxe française, à la SPA, suivra le travail de différentes associations écologiques, ira à la rencontre d'un couple de bergers dans le Var et fera connaissance avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Le livre se fait également le porte-parole de plusieurs associations qui expliquent leurs combats au quotidien (contre la pêche intensive ou la sauvegarde des baleines).Un journal naturaliste constitué de rencontres, reportages, souvenirs, dans différents milieux (l'alimentation, l'industrie du luxe, la santé, la recherche...), qui propose au lecteur de faire une introspection sur l'attitude contradictoire de l'homme face à l'animal : son amour inconsidéré pour les animaux face à leur extermination anthropique.
Le Chevalier double «Qui rend donc la blonde Edwige si triste? que fait-elle assise à l'écart, le menton dans sa main et le coude au genou, plus morne que le désespoir, plus pâle que la statue d'albâtre qui pleure sur un tombeau?» La Ficelle «Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s'en venaient vers le bourg; car c'était jour de marché...» Aux Champs « Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre...» La Chambre bleue «Un jeune homme se promenait d'un air agité dans le vestibule d'un chemin de fer. Il avait des lunettes bleues, et, quoiqu'il ne fût pas enrhumé, il portait sans cesse son mouchoir à son nez...»
Georges Bataille converse sur l'amour et la jouissance avec Timothy Leary et Edith Piaf, Rosa Luxemburg avec Nelson Mandela, Victor Hugo avec Nina Simone, Maya Deren avec Mahatma Ghandi. L'atmosphère libre et fantastique de ce livre, composé de dialogues des morts et de récits de rêves, est celle des contes, dont le gai savoir se transmet de bouche à oreille. Dans les paroles que s'échangent les défunts comme dans les proses de la nuit, les traits sont brefs et clairs, les chutes parfois absurdes dans leur morale, cruelles aussi, souvent tendres. Les récits de rêves traduisent par la fable des sensations, des lectures et des expériences : rêve de la maison de poussière, rêve du chien de Goya, rêve de la vipère noire, rêve de Robert Walser, rêve de Franz Kafka. L'appropriation joue avec le dilemme qui s'installe entre rêvé de et rêvé par, invitant le lecteur à s'inclure dans cette situation onirique, au fil d'anecdotes révélatrices et d'historiettes.
Cela étant, le livre propose de jouir pleinement de notre faculté d'imaginer et de raconter face à ce qui nous inquiète: l'amour et le genre, les relations sociales et les émotions, la mort et notre place dans l'univers, la folie et la logique du progrès, la vérité du langage et le chaos du monde.
Une nuit, dans un champ d'avoine, une femme s'effondre. Auprès d'elle, un homme, peut-être deux, qui ne tardent pas à s'enfuir. Lorsque Brynjar, marin au long cours depuis des années, apprend que sa mère est morte et que son père a été arrêté, il n'a d'autre choix que de regagner la Norvège, la ferme de son enfance et le village où les rumeurs circulent à bas bruit. Mû par la volonté de prouver l'innocence de son père, Brynjar part à la rencontre de ceux qui l'ont côtoyé. Mais tandis que son enquête progresse, une vérité bien plus terrible que celle qu'il avait imaginée semble s'imposer.
Traversée par une tension croissante, cette investigation polyphonique doublée d'une redoutable étude de moeurs fait surgir un questionnement complexe : celle des vivants ou celle des morts, quelle est la réputation qui doit être sauvée ?
Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristan Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company.Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne.Ce premier tome nous entraîne dans la région des Asturies durant l'une des grèves les plus marquantes de l'histoire de l'Espagne à travers l'histoire d'amour contrariée entre Tristan, journaliste à Madrid, de retour dans sa famille, fils du Marquis de Montecorvo, propriétaire de la mine de Santa Aurelia, et d'Isolina, l'employée de maison de son père, fille du mineur Apolonio. Dans ce roman graphique solidement documenté tout en noir, blanc et gris, reflet de la mine et des paysages dévastés, Alfonso Zapico retrace le parcours d'hommes et de femmes qui, s'ils n'ont pas tous une conscience politique, décident un jour de s'engager, lassés par les injustices et les humiliations.Pauvreté, alcoolisme, violence, exploitation des enfants, solidarité, doutes, colère, Le Chant des Asturies est une plongée dans un univers d'une grande noirceur. Pourtant, des personnages lumineux émergent de cette noirceur, et sous le bruit assourdissant des mines de charbon, se fait entendre le chuchotement d'une vieille chanson.
CHEF-D'ŒUVRE ! Cet album sublime, qui sera bientôt suivi par trois autres tomes, raconte l'élan inévitable vers la guerre civile espagnole au travers d'une communauté minière du nord. Le travail magnifique d'Alfonso Zapico, à la plume et l'encre, dessine un peuple bouleversé et esquisse la politisation des consciences ainsi qu'une histoire d'amour contrariée. VITE, LA SUITE !