« Ce n’est pas une femme, c’est une apparition. »
On pourrait appliquer à Viviane ces mots d’Antoine Doinel dans Baisers volés à propos de sa fée Fabienne Tabard. Viviane est une triple apparition. D’abord un roman de Julia Deck, Viviane Elisabeth Fauville.
Puis un film avec Marie Denarnaud tourné par Mélanie Leray. Enfin un projet scénique avec la même actrice dans lequel roman, cinéma et théâtre ne font plus qu’un.
Vous êtes Viviane Élisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main.
Que ce soit au Texas, au Chili, ou à New York, Lucia Berlin traque partout la solitude des êtres, démasque la beauté derrière la laideur, l'espoir derrière la noirceur. Elle puise son imagination dans une existence hors du commun, marquée par trois mariages ratés, une addiction à l'alcool et par les différents petits boulots effectués pour subvenir aux besoins de ses quatre enfants. Son humour subtil lui permet de transcender ces épreuves et de les transformer, par sa plume élégante, en bijoux littéraires.
Au panthéon des nouvellistes nord-américains, aux côtés d'un Raymond Carver ou d'une Alice Munro, l'auteure du Manuel à l'usage des femmes de ménage est devenue une figure incontournable.
Clarissa, Virginia et Laura : trois femmes, trois journées particulières dont les heures résonnent de subtils et sublimes échos jusqu'à l'incroyable révélation finale. Ce roman magistral, porté par la grâce, est hanté par le génie et les démons de Virginia Woolf. Adapté avec un immense succès au cinéma, il a reçu les prestigieux prix Pulitzer et Pen Faulkner Award.
« Les Heures sonnent comme un subtil mécanisme d'horlogerie aux rouages de dentelle noire. [...] Assurément splendide. » Fabrice Gaignault, Elle Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anne Damour
«Cet homme, tué le jour de la fête des pères pendant que sa maîtresse était tabassée à coups de pieds, était le mari de Lucie Scalbert, mon amie d'enfance.» Mina, la narratrice, connaît Lucie Scalbert depuis l'enfance. Lucie a une beauté atypique, grandit dans l'ombre de sa mère et rêve de devenir comédienne. Quand les deux jeunes femmes se retrouvent des années plus tard, Lucie n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est tombée sous l'emprise de VD. Mina va tenter de comprendre comment Lucie a pu en arriver là.
Avec La faille, Isabelle Sorente nous raconte la vie et la mort d'une perversion. Un thriller psychologique haletant, aux personnages bien campés et écrit dans une langue d'une rare subtilité.
Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l'art, l'activisme, l'amour et leur avenir, qu'elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu'est-il arrivé aux femmes qu'elles étaient supposées devenir?
Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l'amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d'épouse ou d'éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.
A new york, la jeune alma ne sait comment surmonter la mort de son père.
Elle croit trouver la solution dans un livre que sa mère traduit de l'espagnol, et dont l'héroïne porte le même prénom qu'elle. non loin de là, un très vieil homme se remet à écrire, ressuscitant la pologne de sa jeunesse, son amour perdu, le fils qui a grandi sans lui. et au chili, bien des années plus tôt, un exilé compose un roman. trois solitaires qu'unit pourtant, à leur insu, le plus intime des liens : un livre unique, l'histoire de l'amour, dont ils vont devoir, chacun à sa manière, écrire la fin.
Cet admirable roman, hanté par la shoah, offre une méditation déchirante sur la mémoire et le deuil. mais c'est avant tout un hymne à la vie, écrit dans une langue chatoyante et allègre, l'affirmation d'un amour plus fort que la perte, et une célébration, dans la lignée de borges, des pouvoirs magiques de la littérature. il impose d'emblée nicole krauss comme une romancière de tout premier plan. prix du meilleur livre étranger 2006