Au cours d'une vie, nous faisons l'amour des milliers de fois. Et si nous prenions le temps de réfléchir à nos gestes et à nos habitudes, pour donner à l'acte sexuel une intensité nouvelle ?Voilà la proposition d'Alexandre Lacroix, qui explore la sexualité d'aujourd'hui, telle qu'elle se pratique à notre époque où la pornographie est massivement diffusée et où le plaisir se consomme comme le reste.L'auteur procède par courts chapitres, portant chacun sur une facette ou un moment de la relation sexuelle : préliminaires, rythme, changements de position, conversations, domination, orgasme... Alexandre Lacroix n'élude aucun sujet, mais les traite tous en philosophe, prenant soin d'éclairer ce qui nous détermine et nous entrave pour nous mettre sur la voie d'un acte amoureux authentiquement accompli.
Un coucher de soleil, un ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d'admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d'effet sur nous ?
Pour le savoir, Alexandre Lacroix nous embarque dans un voyage philosophique à travers les disciplines, les âges et les continents. On y croise Épicure et Thoreau, mais aussi des peintres, des poètes et des spécialistes de l'évolution. Selon l'auteur, notre sensibilité à la beauté des paysages est une véritable expérience métaphysique, aussi vertigineuse qu'apaisante : elle est constitutive de notre humanité.
Aujourd'hui, nous ne vivons plus autant que nos ancêtres au rythme du soleil et des saisons ; nos sens s'émoussent. La modernité nous éloigne de la nature. La crise écologique est donc liée à une crise esthétique.
Aussi érudit que jubilatoire, cet essai permet à chacun de poser un regard plus lucide et plus émerveillé sur les paysages qui nous entourent. Un livre nécessaire, qui nous aide à renouer avec la nature, ses rythmes et sa majesté.
En littérature, la microfiction a une origine légendaire, magnifique : Ernest Hemingway, mis au défi d'improviser l'histoire la plus émouvante possible en six mots, aurait écrit sur une nappe de restaurant : « À vendre : chaussures bébé, jamais portées. » Avec ces microréflexions, Alexandre Lacroix explore les possibilités de la forme courte en philosophie.
En quelques pages, il aborde des thèmes aussi variés que la morale, les animaux, le deuil, l'érotisme, la fête, la douleur, le travail, le couple ou la solitude.
Pour philosopher en si peu de mots, chaque texte part d'une expérience vécue qui, sous la plume de l'auteur, se transforme en occasion de penser. Pas de considérations abstraites, pas d'aphorismes, chaque idée naît d'un rapport concret au monde et fait jaillir un processus de réflexion que le lecteur a le loisir de poursuivre par lui-même.
Si nous sommes sincères, il faut bien avouer que nous ignorons notre raison d'être sur Terre. La solution à l'énigme de l'univers et de la vie nous est cachée. Est-ce une raison pour désespérer ? Bien au contraire, on peut prendre appui sur cette incertitude. Socrate avec son « Je sais que je ne sais rien », Montaigne avec son « Que sais-je ? » nous ont montré le chemin.
En suivant les enseignements des Sceptiques de l'Antiquité, ces philosophes injustement méconnus, j'ai cherché à élaborer une philosophie morale adaptée à notre temps. Elle tient en quatre préceptes, dont l'explication complète occupe l'ensemble de cet ouvrage : « Ne perds pas ta vie à poursuivre un but illusoire ; ne choisis jamais ; obéis toujours à ton désir le plus grand ; admire aussi souvent que tu le peux les apparences de ce monde ».
A. L.
Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausé de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis...
Puis il poursuit « en sa compagnie » une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui.
Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel. Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux.
Portrait d'Alexandre Lacroix par Arnaud Février © Flammarion
Essai sur le baiser amoureux et ses différentes facettes à travers les souvenirs de l'auteur, mais aussi l'histoire de l'art, le cinéma, la philosophie, la littérature...
Pourquoi Duras disait-elle que l'alcool était Dieu ? Quel personnage de Steinbeck se régale d'un cocktail de bière et de lait ? Comment Kerouac écrivait-il en état d'ivresse ?
Bukowski était-il heureux ? Et comment Ellroy réussit-il son sevrage ? Peut-on comparer le Consul, héros d'Audessous du volcan, plus grand ivrogne de la littérature mondiale, à un sage de l'Antiquité? Quant à Antoine Blondin, qu'est-ce qui le poussa à faire baptiser un gigot d'agneau, à l'aube d'une nuit de beuverie? Pour trouver les réponses à ces questions, et percer à jour les mystères et les pièges de l'alcool, rien de tel que de consulter l'avis de ces experts incomparables que sont les grands écrivains contemporains.
Voici un roman d'amour ou, mieux encore, l'histoire vécue de la fin d'un amour.
Le héros de ce livre, véritable antimanuel de la séparation, est prêt à tout pour reconquérir la belle, l'indifférente Mathilde : s'éloigner d'elle, lui faire des déclarations longues comme le bras, la demander en mariage à Saint-Pierre de Rome, découvrir l'identité de son amant pour en découdre avec lui... Mais c'est un combat hasardeux, car dans ce genre d'histoire, ce sont les femmes qui mènent la danse, tandis que le mâle est le jouet de ses illusions.
Le portrait d'un adolescent qui, l'espace d'un an, a parlé, agi, respiré avec Nietzsche.
Loin d'adoucir les moeurs, la philosophie peut être une drogue dure, déchirant avec violence le voile d'inconscience qui recouvre le monde de l'enfance.
Mon père ne sourit pas. Il est assis, légèrement penché. Il porte un bermuda kaki, un K-Way bleu marine et des chaussettes rouges. Le cadrage est imparfait mais cette photo est celle que j'encadrerai, que j'aurai toujours à portée de main. Sa présence s'est imprimée sur cette image. J'avais onze ans quand il s'est suicidé. Un roman bouleversant sur les démons de l'enfance qui reviennent ébranler toutes les certitudes d'un homme adulte.