Le personnage d'Ubu, né d'une pièce créée par des lycéens, est devenu le symbole universel de l'absurdité du pouvoir, du despotisme, de la cruauté. Jarry en montre le ridicule, lui oppose l'arme que les faibles gardent face aux tyrans, la formidable liberté intérieure que donne le rire. Le sens du comique et de l'humour change le tyran en marionnette, en ballon gonflé d'air.
«Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien peut et doit se lire comme un récit de voyage, la relation d'un long périple qui conduit le savant docteur, expulsé de son domicile, non point vers des pays imaginaires mais dans les univers bien réels nés de l'imagination des poètes et des peintres du symbolisme ou de plus loin encore. Des livres, des tableaux, que l'huissier a saisis pour gage de loyers impayés, sont évoqués, insaisissables à jamais, peuplant les îles où le docteur aborde, des êtres, étranges, horrifiques ou séduisants ; ainsi l'impécunieux docteur est riche de toutes les merveilles jaillies de l'art et des rêves des hommes et il converse à chaque escale avec les créatures uniques qui ont le pouvoir de traverser les temps et les mondes. [...] Qu'on remonte aux origines homériques ou celtiques du récit de voyage, toute errance est quête, apprentissage et appréhension de la connaissance, laquelle ne compte que si elle est absolue. Mais le docteur Faustroll, c'est son originalité, est un Socrate à l'envers ; il ne cesse d'apprendre, et de nous apprendre, qu'il sait déjà tout. Sa mort même ne lui fait rien découvrir puisque, dès sa naissance, qui lui donne aussitôt soixante-trois ans, il est déjà au-delà et en dehors des catégories et des dimensions communes. L'Amour Absolu raconte l'histoire d'un homme condamné à mort pour avoir tué sa mère après s'être livré avec elle à des relations incestueuses. On constate aussitôt l'absurdité d'un tel résumé qui définirait tout aussi bien un roman naturaliste pimenté de situations vaudevillesques et de grivoiserie (ce qui, au demeurant, n'était pas rare dans la littérature fin-de-siècle). L'équation érotique de Jarry n'est pas aussi simple : la femme est à la fois la mère, la maîtresse, la soeur, l'épouse et la Sainte Vierge car le condamné à mort est Dieu et il lui faut vivre, avant que l'aube paraisse, toute sa genèse et sa passion tel Dieu en son Fils.» Noël Arnaud, Henri Bordillon.
« J'ai voulu que, le rideau levé, la scène fût devant le public comme ce miroir de contes de Mme Leprince de Beaumont, où le vicieux se voit avec des cornes de taureau et un corps de dragon selon l'exagération de ses vices; et il n'est pas étonnant que le public ait été stupéfait à la vue de son double ignoble, qui ne lui avait pas encore été entièrement présenté; fait, comme l'a dit excellemment M. Catulle Mendès, " de l'éternelle imbécillité humaine, de l'éternelle luxure, de l'éternelle goinfrerie, de la bassesse de l'instinct érigée en tyrannie ; des pudeurs, des vertus, du patriotisme et de l'idéal des gens qui ont bien dîné ". Vraiment, il n'y a pas de quoi attendre une pièce drôle, et les masques expliquent que le comique doit en être tout au plus le comique macabre d'un clown anglais ou d'une danse des morts. » Alfred Jarry.
Alfred Jarry n'a pas inventé le Père Ubu. Il n'a fait que le découvrir. Le Père Ubu est de toutes les époques. Tantôt il nomme consul son cheval, tantôt il donne la victoire à l'ennemi en faisant combattre ses soldats contre eux-mêmes, tantôt il fait badigeonner en rouge, couleur des condamnés à mort, une montagne qui l'offense... On ne sait jamais avec cet homme si on est à Guignol ou aux drames de Shakespeare» Alexandre Vialatte.
"Un personnage en passe de devenir proverbial, comme Gargantua, Gulliver ou Robinson Crusoé", disait Guillaume Apollinaire, et Catulle Mendès : "Fais de Punch et de M. Joseph Prudhomme, de Robert Macaire et de M. Thiers, énorme parodie malpropre de Macbeth, de Napoléon et d'un souteneur devenu roi, le Père Ubu existe désormais, inoubliable. Vous ne vous débarrasserez pas de lui." Outre les quatre Ubu dans leur version définitive et les textes qui les préparent ou les commentent, ce volume reprend pour la première fois, les importants souvenirs de Lugné-Poe relatifs à Jarry et à Ubu et réunit des informations neuves sur la naissance d'Ubu, son langage et son comportement, une révélation parmi d'autres : le dossier de la Censure d'Ubu roi.
Voici la première édition de Jarry qui ait été établie selon des principes scientifiques. Le premier tome contient Ontogénie (en grande partie inédit), Les Minutes de sable mémorial, La Revanche de la nuit, César-Antechrist, Ubu roi, Ubu enchaîné, Ubu cocu, Les Almanachs du Père Ubu, Ubu sur la butte, Gestes et opinions du Docteur Faustroll, pataphysicien ; Les Jours et les Nuits, L'Amour en visites, L'Amour absolu, L'Autre Alceste, L'Ymagier, Perhindérion, les textes critiques et la Correspondance des années 1894-1902.
Les Minutes de sable mémorial est une suite de textes en vers et en prose où Jarry attire notre attention sur l'énigme de la condition humaine. Dans ce véritable " colin-maillard cérébral ", il se fait le prestidigitateur de la raison, de la déraison, de l'humour et d'un délire qui engendrera bientôt Ubu Roi. Dans César Antechrist, pièce aux allures de mystère médiéval, l'ésotérisme et le sacrilège des messes noires se rencontrent dans de savants entrelacs de théologie et de poésie de l'absurde. Deux chefs-d'oeuvre, les plus beaux livres de Jarry.
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
"L'oeuvre de Jarry est le Carnac de notre littérature." C'est ainsi que Maurice Saillet définissait ce primitif incontournable des lettres en qui les surréalistes ont salyé l'ancêtre par excellence. Une icône.
Le symbolisme avait fait de la littérature une religion des plus éthérées ; Jarry est entré dans l'église pour proférer d'horribles blasphèmes. Dans ses artickes de critique, réunis sous le titre "La Chandelle verte", il soumet de sa logique de la dérision. Par l'humour subversif du "Surmâle" et de "La Dragonne", il ouvre la voie à la littérature de l'absurde si caractéristique du XXe siècle. Il se libre, comme disait Apollinaire, à des "débauches d'intelligence" dignes des inventeurs de la Renaissance, démontrant l'horloge et détraquant les boussoles de la république des lettres. Nous sommes dans le royaume de la pataphysoque du Docteur Faustroll.
Ce volume réunit les oeuvres les plus significatives de cet oconoclaste des lettres, de ses poésies de jeunesse à ses dernières pièces, en passant par l'Ymagier, le cycle d'Ubu, "L'amour absolu" et "Messaline". Pour la première fois le lecteur tiendra dans un seul volume les différentes parties de cette prodigieuse machine à décerveler.
Robert Kopp.
A bord de l'as, navire " à jour en toile de cuivre roulant sur trois galets d'acier ", en compagnie de Panmuphle, huissier de justice, et de Bosse-de-Nage, " un singe papion hydrocéphale ne sachant du langage humain que "ha ha" ", nous sommes invités à un hallucinant périple littéraire, surréaliste, poétique et humoristique (Paris et ses îles, de Bran, Amorphe, Fragrante, de Ptyx, de Her, Cyril, etc.), jusqu'au naufrage final, qui permet au Dr Faustroll de prendre la mesure de l'éthernité. Publié quinze années après la première d'Ubu roi au théâtre de L'Oeuvre Gestes et opinions du Dr Faustroll est un conte en prose poétique, qui pose les fondements de la pataphysique, " science " inventée par Jarry, et qui a pour objet les épiphénomènes, c'est-à-dire, selon l'auteur, l'étude des " solutions imaginaires ".
L'amour absolu fait l'objet d'une publication presque secrète en 1899.
Jarry en donne lui-même les limites et en définit l'esprit : "J'ai eu la fantaisie de faire tirer un de mes livres en très petit nombre et en fac-similé autographe. C'est un in-quarto couronne, de cent quatre pages, couverture non imprimée, tirage limité à cinquante exemplaires hors-commerce. C'était une fantaisie pour pouvoir donner le manuscrit autographe à quelques amis." C'est aujourd'hui accompagné de dessins de Julio Silva que nous reproduisons ce rarissime fac-similé.
Le père de Monsieur Ubu, le père du Docteur Faustroll, Jarry celui qui revolver pour reprendre le mot d'André Breton. Et encore le père de la Pataphysique, science des solutions imaginaires, science du particulier étudiant les lois qui régissent les exceptions...
Tout Alfred Jarry est dans chacune de ses oeuvres et réciproquement. Qu'on lise, ou relise, les chroniques réunies ici, publiées dans La Revue blanche en 1901 et 1902 ainsi que dans l'hebdomadaire satirique Le Canard sauvage en 1903. Ces articles sont épicés d'un assortiment de propos nourris par les observations d'un écrivain sur l'homme et ses mille occupations, lesquelles sont toutes égales, grotesques et sublimes, très considérables et très microscopiques. Un écrivain à la stupéfaction jamais épuisée... L'humour jarryque fait son miel du spectacle de la vie sous toutes ses formes, un miel d'une déconcertante saveur. Et dans la vie grâces soient rendues de tout au Seigneur le revolver, l'absinthe et la bicyclette restent toujours à portée de main !
VOILÀ 100 ANS QUE LE VÉLO SURVIT À LA MORT D'ALFRED JARRY. Les éditions Le Pas d'oiseau, qui se penchent avec assiduité sur le petit véhicule - son histoire, ses vertus, ses hérauts -, ne pouvaient que croiser, au détour d'un virage relevé - le centenaire de sa mort -, l'ombre rayonnante d'Alfred Jarry. À la force de la plume et du jarret, Jarry s'est fait une place au panthéon du Cycle. Derrière le masque d'Ubu, à travers l'oeuvre et la correspondance, surgit un Jarry cycliste pratiquant, avide d'exercice physique et de sensations nouvelles, amoureux de la " Clément luxe 96 " - restée à jamais impayée - avec laquelle il partageait sa chambre." Ubu cycliste " rassemble les écrits " à bicyclette " d'Alfred Jarry.
Extrait : Tous tournèrent les yeux vers celui qui venait d'émettre une telle absurdité. Les hôtes d'André Marcueil, au château de Lurance, en étaient arrivés, ce soir-là, à une conversation sur l'amour, ce sujet paraissant, d'un accord unanime, le mieux choisi, d'autant qu'il y avait des dames, et le plus propre à éviter, même en ce septembre mil neuf cent vingt, de pénibles discussions sur l'Affaire.
L'Amour en visites est un des livres les moins connus, mais les plus surprenants de Jarry. Publié en 1898, deux ans après Ubu roi, chez un éditeur spécialisé dans la littérature érotique, il s'agit d'une série de douze épisodes sur le thème de la rencontre amoureuse. Cette série de petites saynètes, présente dans un registre de vaudeville burlesque, les tentatives amoureuses du jeune Lucien, d'abord lycéen puis militaire, auprès de femmes plus ou moins disposées à lui céder : la bonne de ses parents, une petite cousine perverse ou une femme de lettres ; et ces savoureux personnages féminins, tantôt lubriques et tantôt évanescents, semblent sortis des pièces de Feydeau ou d'un album de Toulouse-Lautrec. L'année 2007 fêtera le centenaire de la mort de Jarry.
Alfred Jarry a partie liée avec les images, et même avec les ymages puisqu'il fonda la revue L'Ymagier avec Remy de Gourmont.
Les trois cents illustrations ici commentées montrent ses oeuvres personnelles : peintures, bois gravés, lithographies, dessins, compositions typographiques, manuscrits, correspondance, ainsi que de nombreux documents relatifs à ses livres, à son personnage, à sa vie, au monde littéraire et artistique qui fut le sien et que lui-même fit basculer du symbolisme fin-de-siècle à l'"esprit nouveau". Ces documents sont présentés selon un plan polyédrique, par thèmes : trente-neuf petits essais visuels sur Ubu et le Décervelage, sur l'Alcohol et la Phynance, sur les Marionnettes et les Têtes de Turc, etc.
L'article Pataphysique est absent parce que, bien entendu, la pataphysique est partout. Certains de ces documents sont inédits : ainsi la Mère Ubu, marionnette créée par Bonnard pour le théâtre des Pantins, ou ce fragment manuscrit qui remonte aux origines d'Ubu et montre comment opéraient les potaches du lycée de Rennes ; ou inconnus, comme ce dessin de Charly qui enchanta Jarry, "Vous faites là un joli trio tous les deux !" Autant que possible, les oeuvres de Jarry ont été reproduites en couleurs et dans leur mise en page réelle lorsqu'elles apparaissent dans ses livres.
De même les oeuvres des peintres qui peuplent ses écrits : Gauguin, Rousseau, Filiger, Bonnard, Toulouse-Lautrec, ou les images d'Epinal, ou les multiples documents. L'ouvrage a été réalisé à partir des archives du Collège de Pataphysique et de recherches ou de prises de vues effectuées spécialement.
Dans La Chandelle verte, Jarry a regroupé les chroniques données à plusieurs revues entre 1901 et 1904.
Il s'agit toujours pour lui de spéculer sur le sens possible des événements, de battre en brèche les évidences, de révéler le dessous des choses. L'expression de " Chandelle verte " fait partie du vocabulaire propre au Père Ubu ; et c'est à sa lumière que Jarry éclaire le lecteur sur " les choses de ce temps ". Cette lumière est celle de la Pataphysique, que Jarry a définie comme " la science des exceptions " ou " la science des solutions imaginaires ".
Tout lui est bon pour pratiquer sa méthode : la mort de la reine Victoria, la publication de nouveaux timbres, un accident, un livre incongru, une affaire de moeurs ou un scandale financier. À chaque fois, par un retournement inattendu, Jarry surprend son lecteur. C'est une invention perpétuelle, une invitation à regarder le monde sous un angle toujours neuf une permanente leçon d'humour, de poésie et de provocation.
Impression en « gros caractères ». Extrait : Tous tournèrent les yeux vers celui qui venait d'émettre une telle absurdité. Les hôtes d'André Marcueil, au château de Lurance, en étaient arrivés, ce soir-là, à une conversation sur l'amour, ce sujet paraissant, d'un accord unanime, le mieux choisi, d'autant qu'il y avait des dames, et le plus propre à éviter, même en ce septembre mil neuf cent vingt, de pénibles discussions sur l'Affaire.
"Tout est dans Faustroll, affirmait Boris Vian, y compris la manière de cuire un mouton vivant jusqu'à la halte du cuit-à-point." Le Faustroll est le maître-livre d'Alfred Jarry. Au cours de sa navigation sur terre ferme, le savant docteur révèle au singe Bosse-de-Nage "qui ne savait de parole humaine que ha ha", à l'huissier Panmuphle qui consigne tout par écrit et au lecteur les plus singulières quintessences de la littérature, de l'art et de la science de son temps (l'ouvrage fut écrit en 1897-1898) et définit la Pataphysique, "science des solutions imaginaires" qui culmine dans le calcul de la surface de Dieu. Ainsi la Pataphysique, née avec Ubu parmi les garnements du lycée de Rennes, atteint-elle une dimension ubuniverselle. Fondée sur les deux manuscrits existants, révisée et mise à jour, cette édition propose un riche commentaire, avec documents illustrés, éclairant aussi bien les allusions à la vie littéraire de l'époque que la langue somptueuse de Jarry et ses emprunts à Rabelais ou aux grands scientifiques, qu'il lisait assidûment."Société de recherches savantes et inutiles", le Collège de 'Pataphysique, institué en 1948, a réuni ou réunit encore des esprits aussi originaux que Raymond Queneau, Marcel Duchamp, Ionesco ou Arrabal, mais aussi des érudits hors norme qui, entre autres, ont fondé les études jarryques.
Cette nouvelle édition, strictement chronologique, démontre combien l'oeuvre de Jarry, symboliste à l'extrême, côtoie la consécration du roi Ubu. Il dynamite toute écriture, de l'intérieur, tandis que, d'autre part, le soldat s'évade du réel sinistre par la rêverie. L'annotation, particulièrement riche, témoigne de l'ampleur des sources révélées.
Quelques mois après qu'Ubu roi, représenté au théâtre de l'Oeuvre, eut fait connaître le nom d'Alfred Jarry, Les jours et les nuits, roman d'un déserteur paraît au Mercure de France. On est en 1897 et l'affaire Dreyfus commence à diviser l'opinion. Aussi a-t-on pu voir dans Les jours et les nuits une oeuvre antimilitariste, attaquant plus spécialement la médecine militaire. Mais Sengle, le héros du livre, n'est pas un déserteur au sens strict où l'on entend ce mot dans l'armée. Sa manière de déserter, c'est de se dédoubler pour jouer avec son double. «Deux thèmes majeurs se laissent facilement apercevoir : désertion militaire et désertion érotique», écrivait le grand spécialiste de Jarry, J.H. Saintmont. Le rêve et la réalité alternent comme le jour et la nuit, d'où le titre. Au bout du rêve du soldat Sengle guettent le narcissisme et la folie.Comme l'a écrit Maurice Saillet dans son essai Sur la route de Narcisse, «les fervents d'Alfred Jarry ont une secrète préférence pour Les jours et les nuits, qui n'est pas plus satisfaisant, au point de vue du roman classique, que l'Ulysse de James Joyce (il y aurait un parallèle intéressant à établir entre ces deux monstres narratifs), mais prend à distance, comme poème, la valeur d'une porte entrebâillée sur le mystère de son auteur».
Cette nouvelle édition des oeuvres complètes d'Alfred Jarry est strictement chronologique. Outre un rigoureux établissement du texte à partir des manuscrits retrouvés, l'apparat critique renouvelle la connaissance de l'inventeur de la pataphysique.