Sous le règne de Louis XV, une nouvelle génération d'autrices de théâtre participe à l'essor du théâtre des Lumières. On trouvera ici les pièces de Mlle Monicault, Hélène-Virginie Riccoboni, Mme de Staal-Delaunay, Anne-Marie du Boccage, Françoise de Graffigny, Mme de Montesson et Françoise Benoist.
Le théâtre des femmes prend son essor dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Les neuf pièces rassemblées ici relèvent de tous les genres alors pratiqués. Elles sont l'oeuvre de Françoise Pascal, de Mme de Villedieu, de la soeur de La Chapelle, d'Anne de La Roche-Guilhen et de Mme Deshoulières.
Le premier volume de cette anthologie met en valeur l'étonnante richesse du théâtre du xvie siècle, à travers un choix varié de pièces (farces, tragi-comédies, pastorales...) écrites par Marguerite de Navarre, la poétesse Louise Labé et l'animatrice d'un célèbre salon poitevin, Catherine Des Roches.
La littérature scatologique au xviiie siècle traverse tous les genres. Ses textes curieux et rares sont reproduits et commentés, et sont suivis d'une postface sur la place de la scatologie dans la littérature et dans les représentations sociales de la sexualité.
Les Libertins en campagne nous plonge dans un milieu peuplé de malfrats qui annonce par son pittoresque certaines des pages les plus sombres de Manon Lescaut. On y trouve aussi un témoignage bouleversant sur les exactions commises par les troupes de Louis XIV contre les protestants du Vivarais.
Le deuxième tome du Recueil contient cinq pièces du XVe siècle : La Moralité du Jour Saint Antoine ; La Moralité du Chastiement du Monde ; La Moralité de la Croix-Faubin ; Le Jeu d'Argent ; Le Jeu de l'Aveugle et du Boiteux dans le Mystère de saint Martin d'André de la Vigne.
Le deuxième tome du Recueil contient cinq pièces du XVe siècle : La Moralité du Jour Saint Antoine ; La Moralité du Chastiement du Monde ; La Moralité de la Croix-Faubin ; Le Jeu d'Argent ; Le Jeu de l'Aveugle et du Boiteux dans le Mystère de saint Martin d'André de la Vigne.
A Conflans, vers 1570, Madeleine de L'Aubespine et Nicolas de Neufville-Villeroy accueillirent des poètes dont ils firent copier les vers dans un album. Cette édition présente près de deux cents poèmes rédigés en français, latin, grec, italien et espagnol, par les plus grands ou plus modestes écrivains de cette époque.
L'Estoire de Brutus (xiiie siècle), ici éditée pour la première fois, est le plus ancien Brut en prose française. Elle se singularise de son illustre prédécesseur, le Roman de Brut de Wace en vers (xiie siècle), par les liens génériques, esthétiques et matériels qui l'unissent à l'Histoire ancienne jusqu'à César.
Cet ouvrage est à la fois l'étude, l'édition critique et la traduction française des Prenostica Socratis Basilei, texte de divination médiéval qui appartient au genre des livres de sorts et qui a joui d'une vaste popularité à la fin du Moyen Âge.
La présente publication est la première édition critique intégrale des textes en vers insérés dans les romans en prose formant le cycle de Guiron le Courtois. L'édition est précédée d'une introduction substantielle et complétée par des notes critiques, un glossaire et un index des personnages et des lieux.
Traduction anglo-normande de l'Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, la Geste des Bretuns, éditée ici pour la première fois, est le seul texte de la littérature française médiévale où les faits du roi Arthur sont chantés en laisses d'alexandrins, en utilisant les techniques de la chanson de geste.
Le journal Réalisme (1856-1857) dirigé par Duranty constitue un document essentiel dans l'histoire du mouvement réaliste. Cette première édition critique de l'ensemble du journal est augmentée d'un dossier d'articles de presse rassemblés par les collaborateurs et de documents manuscrits inédits.
Cette édition de Perceval le Galloys en prose (Paris, 1530) met à la disposition des lecteurs un texte jusqu'ici inconnu : particulièrement fidèle à ses modèles en vers, celui-ci constitue un des derniers témoignages de la réception du roman arthurien au XVIe siècle.
Guillaume de Palerne est un roman en vers du XIIIe siècle, anonyme, mettant en scène un loup-garou. Cette traduction est l'occasion de réhabiliter ce texte, nourri de parodies et de pastiches amoureux et guerriers. L'introduction propose aussi une nouvelle datation de l'oeuvre (dans les années 1280) et montre comment le loup-garou est l'objet d'un traitement original, tenant de la parodie, du burlesque et du pastiche.
Cette édition de Perceval le Galloys en prose (Paris, 1530) met à la disposition des lecteurs un texte jusqu'ici inconnu : particulièrement fidèle à ses modèles en vers, celui-ci constitue un des derniers témoignages de la réception du roman arthurien au XVIe siècle.
Cet ouvrage étudie tous les manuscrits connus de sortes qui commencent par les mots «Post solem surgunt stellae». Leur l'étude a permis d'analyser la tradition textuelle, d'établir une typologie, de fournir une traduction et d'analyser l'origine et la relation de ces sortes avec les autres témoins.
La Prophetia Merlini de Geoffroy de Monmouth a été jugée obscure déjà par les auteurs médiévaux, qui nous ont laissé différents commentaires s'efforçant d'en décrypter le sens. Est ici édité et traduit pour la première fois le commentaire du Trinity College de Dublin provenant sans doute d'une abbaye bénédictine du Norfolk. L'édition est accompagnée d'abondantes notes historiques qui permettent de voir comment a travaillé le commentateur.
Le Roman de Thèbes est l'oeuvre d'un poète anonyme qui, au milieu du XIIe siècle, réélabore en langue d'oïl l'histoire d'oedipe et de ses fils. Ce poème est ensuite remanié et devient plus proche du roman courtois. Cet ouvrage présente le texte du manuscrit A, une réécriture picarde de cette « version courtoise ».
La Vie des Pères est constituée de contes édifiants, rédigés entre 1215 et 1250. Est ici traduit le premier recueil qui associe des récits empruntés aux Vitae Patrum à des Miracles de la Vierge. D'inspiration cistercienne, la Première Vie n'a guère d'équivalent dans la littérature vernaculaire.
Cette anthologie a pour ambition de faire exister un corpus méconnu, celui des privilèges d'impression accordés aux auteurs et aux autrices dans la France des xvie et xviie siècles. Contrairement aux idées reçues, ils existent en grand nombre et sont porteurs d'informations littéraires essentielles.
Cette édition de Perceval le Galloys en prose (Paris, 1530) met à la disposition des lecteurs un texte jusqu'ici inconnu : particulièrement fidèle à ses modèles en vers, celui-ci constitue un des derniers témoignages de la réception du roman arthurien au XVIe siècle.
Cet ouvrage propose la traduction en français moderne des Miracles de Notre-Dame par personnages. Ce premier tome inclut une introduction générale au recueil, où l'accent est mis sur l'invention d'une dramaturgie, ainsi qu'une courte présentation de chaque miracle, qui en montre l'intérêt pour le lecteur moderne.
L'ouvrage propose l'édition critique de trois textes dramatiques plurilingues qui ont fait l'objet d'une mise en scène publique à quelques dizaines d'années d'intervalle. Le premier (1578), dû à Guillaume Du Bartas a servi de matrice aux deux autres : celui de François de Rosset (1597) et celui d'Isaac Despuech (1633).