Extraits des poèmes composés aux XIIe et XIIIe siècles contant les aventures de Renart et d'Ysengrin. Avec des outils pédagogiques : des parcours de lecture et groupements de texte complémentaires, ainsi que trois sections histoires des arts, film et éducation aux nouveaux médias.
En traduisant ce classique au XVIe siècle, A. Galland a récrit le texte original, supprimé ou modifié les épisodes scabreux et introduit de nouveaux contes. Le dossier de ce tome retrace l'histoire de la traduction et de sa postérité : choix stylistiques, fascination pour l'Orient, goût du merveilleux, art du conte.
En traduisant ce classique au XVIe siècle, Galland a récrit le texte, supprimé ou modifié les épisodes scabreux et introduit de nouveaux contes. Le dossier de ce tome fait le point sur les éditions successives et les problèmes précis de traduction de l'arabe vers le français.
En traduisant ce classique au XVIe siècle, Galland a récrit le texte, supprimé ou modifié les épisodes scabreux et introduit de nouveaux contes.
Sindbad a rencontré mille périls au cours de lointains voyages. La fortune a récompensé son grand courage, mais la sagesse qu'il a découverte n'a pas de prix. Un conte oriental et un personnage devenus mythiques. Texte intégral avec outils pédagogiques (notes, jeux...) pour faciliter la lecture et la compréhension de l'oeuvre.
«Ce livre est un ordre qui vient de notre part ; nous envoyons des apôtres à des intervalles fixés.» Sourate XLIV
Pour apaiser le courroux du sultan Schahriar, son mari, et différer la mort certaine à laquelle il l'a promise, l'ingénieuse Scheherazade peuple leurs nuits de récits enchanteurs. De son imagination naissent des êtres fabuleux qui, pour se tirer d'une situation délicate, racontent à leur tour une histoire.
Et le lecteur de plonger dans l'univers fascinant des contes, frissonnant aux côtés des personnages devant les nombreux dangers qui les guettent. Gare au malveillant génie, prêt à assouvir sa vengeance sitôt libéré du vase qui l'emprisonne... Quant à ce sympathique marchand qui s'invite à votre table, n'est-ce pas un poignard affûté qui brille à sa ceinture ?
Une sélection d'épisodes savoureux qui ont fait la renommée des Mille et Une Nuits à travers les continents et les époques.
En 1554, on publie simultanément à Burgos, Alcalá et Anvers, une courte biographie anonyme La vida de Lazarillo de Tormes : oeuvre surprenante qui retrace non les amours d'un berger ou les exploits d'un chevalier, mais la vie d'un va-nu-pieds. Après un triomphe initial, l'ouvrage va figurer sur la liste des livres interdits. Peine perdue, le succès ne s'est pas démenti, jusqu'à nos jours.
Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un regard ironique sur la société et met à nu la dureté, l'hypocrisie et le cynisme du monde.
Voleur d'andouilles ou perceur de coffres, le picaro ne se paye pas de mots : la vérité n'est pas celle qu'on dit. Pour survivre, il lui faut aller voir de l'autre côté de la vie, selon l'expression de Céline.
Car Lazarillo a eu une prospérité féconde : entre autres, Guzmán de Alfarache, Simplicius, Moll Flanders, Bardamu ou Schveik sont tous cousins picaresques de Lazare.
La Bhagavadgita ou chant du bienheureux, tirée de l'épopée du Mahabharata est composée de 700 distiques. Alors qu'Arjuna se refuse à combattre et de prendre le risque de tuer ses cousins, le dieu Krishna, le bienheureux, lui apporte son enseignement sur la souffrance, l'illusion, le but de l'existence, la vérité absolue et la nécessité de se détacher des conséquences de ses actes.
Écrite et diffusée au cours de la seconde moitié du XVe siècle, La Farce de maître Pathelin connaît un succès immédiat. Avocat sans le sou, Pathelin imagine un habile stratagème pour obtenir un peu de tissu à crédit. Mais dans cette farce, les plus habiles trompeurs finissent toujours par être trompés.
À trop martyriser Jacquinot, sa femme se retrouve victime d'une méchante mésaventure. Jenin, lui, cherche désespérément à connaître son père, tandis que le bateleur trouve son bonheur à divertir ses semblables grâce aux tours de son malicieux valet. Ces trois tableaux de la vie quotidienne au Moyen Âge, pleins de joie et d'éclats de rire, mettent en scène des personnages aussi truculents que stratèges, prêts à bien des ruses pour arriver à leurs fins.
Personne ne peut damer le pion à Renart, Renart dore la pilule à tout le monde, Renart enjôle, Renart cajole, Renart n'est pas un modèle à suivre.
Personne, fût-il son ami, ne le quitte indemne.
Renart est plein de sagesse et d'habileté, et aussi de discrétion.
Mais en ce bas monde personne n'est assez sage pour être à l'abri d'une folie.
Ce volume contient :
Branches I, la et Ib : Le Jugement de Renart. Le Siège de Maupertuis. Renart teinturier. Renart jongleur.
Branche II : Renart et Chantecler le Coq. Renart et la Mésange. Renart et Tibert le Chat. Renart et Tiécelin le Corbeau. Renart et la Louve.
Branche III : Renart et les anguilles. La tonsure d'Isengrin. La pêche à la queue.
Branche IV : Renart et Isengrin dans le puits.
Branches V et Va : Renart, Isengrin et le jambon. Renart et le grillon. Les plaintes d'Isengrin et de Brun.
Branche VI : Le Duel de Renart et d'Isengrin.
Texte fondateur, La Chanson de Roland du clerc Tudold fut d'abord un poème de la croisade : toute pénétrée des rêves et préjugés des seigneurs qui allèrent lutter en Espagne autour de Saragosse, la célèbre chanson de geste était destinée à renforcer, chez un public bouleversé par la menace sarrasine, l'enthousiasme pour la guerre sainte.
Elle est aussi le miroir des conflits et des tensions de la société féodale - entre la justice et le droit, le service du suzerain et l'exaltation de soi, la défense de la foi et la fidélité au contrat vassalique -, et l'instrument d'une glorification des relations familiales (entre Charlemagne et son neveu Roland), guerrières (entre Roland et Olivier) ou amoureuses (entre Roland et Aude).
Mais la fiction dépasse l'histoire : rude, violente et profonde dans l'expression des sentiments, elle confère aux figures héroïques une vraie réalité poétique et fait de ce chef-d'oeuvre l'une des plus hautes expressions du mouvement créateur qui anime alors le monde médiéval.
Présentation, traduction, notes et bibliographie par Jean Dufournet
Les exploits militaires du baron, officier allemand à la solde des Russes, lorsque celui-ci combattit les Turcs en 1740. Ces récits de guerre mêlés d'affabulations et d'absurde, de cocasserie et de fantastique consacrent la renommée de ce héros populaire. Avec en fin d'ouvrage des questions de compréhension, des analyses de passages clés, un choix de textes, un dossier d'histoire des arts, etc.
Ces brefs récits en vers racontent, sur le mode comique, des épisodes de la vie quotidienne. L'auteur analyse les courants littéraires et les représentations mentales de ces textes.
Aucassin et Nicolette s'aiment. Mais Aucassin est fils du comte de Beaucaire alors que Nicolette n'est qu'une esclave sarrasine rachetée par les chrétiens. Le père d'Aucassin fait donc obstacle à leur mariage, qui serait une mésalliance. Nos jeunes héros connaissent dès lors bien des aventures et des séparations. Heureusement, Nicolette ne manque ni d'habileté ni de courage...
... Renart ne se montre pas féroce uniquement pour assurer sa subsistance, mais aussi pour le plaisir. C'est un devancier de Valmont et du marquis de Sade... Béatrix Beck.
Ce volume contient :
Branche VII : Renart mange son confesseur.
Branche VIII : Le Pèlerinage de Renart.
Branche IX : Renart et le vilain Liétard.
Branche X : Renart trompe Roënel le chien et Brichemer le cerf - Renart médecin.
Branche XIV : Renart et Tibert dans le cellier du vilain ; Renart et le loup Primaut.
Branche XV : Renart, Tibert et l'andouille ; Renart et les deux prêtres.
Branche XVI : Renart et le vilain Bertaut ; le partage des proies.
Branche XVII : La mort et la procession de Renart.
Branche XVIII : Isengrin et le prêtre Martin.
Branche XIX : Isengrin et la jument Raisant.
Branche XX : Isengrin et les deux béliers.
Branche XXI : Isengrin, l'ours Patous, le vilain et sa femme.
Branche XXII : L'association d'Isengrin, de Chantecler, de Brichemer et de Renart.
Branche XXIII : Renart magicien et le mariage du roi Noble.
Branche XXIV : Naissance et enfances de Renart.
Branche XXV : Renart et le béron. Renart et le batelier.
Branche XXVI : L'andouille jouée à la marelle.
Ce grand classique de la littérature indienne (attribué à Vâtsyâyana au IVe siècle de notre ère) présente un véritable tableau de l'art de vivre d'un citadin raffiné. Une place importante est concédée à l'art érotique.
Le Moyen Âge espagnol nous a transmis deux grandes chansons de geste: la Chanson de Mon Cid (1200) et la Chanson de Rodrigue (1300). Toutes deux racontent la vie et la légende d'une figure héroïque, celle de Rodrigue Diaz, le Cid. Ce chevalier castillan du XIe siècle fut deux fois banni par le roi Alphonse VI; mercenaire au service d'al-Mutamin, émir de Saragosse, il vainquit le comte de Barcelone et le roi d'Aragon; déjouant les menées des princes maures et chrétiens, résistant aux Almoravides, il s'empara de Valence. Chacune à sa manière, la Chanson de Mon Cid et la Chanson de Rodrigue réinventent ce fascinant personnage. S'il apparaît, dans la Chanson de Mon Cid, comme un héros de la maturité, mari, père et vassal, exposé aux coups du sort qu'il sait surmonter par l'intelligence et la mesure, la Chanson de Rodrigue le présente comme un jeune chevalier irrévérencieux et insoumis, préoccupé de faire valoir ses mérites et surtout de parvenir. Ce volume offre à la curiosité du public français, pour la première fois dans leur intégralité, les textes poétiques fondateurs de la légende du Cid, qui inspirèrent tant d'écrivains, dramaturges et poètes, classiques et romantiques: des auteurs du romancero à Guillén de Castro, de Corneille à Chateaubriand puis à Victor Hugo...
Traduction critique, présentation, notes, glossaire, chronologie et bibliographie par Georges Martin Couverture: Illustration Virginie Berthemet.
Les quatre textes de ce volume appartiennent au courant "romanesque poétique" des troubadours du 13e siècle.