Tout ce qu'il faut savoir sur l'histoire et le métier d'historien. En douze chapitres, qui proviennent d'un cours donné à la Sorbonne, Antoine Prost démonte clairement les étapes de la méthode historique, tout en replaçant l'histoire et l'historien dans la société contemporaine et dans sa profession. Cet ouvrage est à la fois un traité d'initiation et un travail de réflexion nourri par d'amples lectures et une pensée originale.
1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 760 000 orphelins : c'est le bilan, rien que pour la france, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la grande guerre.
pour expliquer à un enfant de huit ans ce terrible massacre, un historien reconnu répond aux questions de son petit-fils : qu'est-ce que la mobilisation ? qu'est-ce qu'une tranchée ? comment vivaient - et mouraient - les poilus ? comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? pourquoi les etats-unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 oe...
et enfin : comment est-on parvenu à la paix oe
En 1911, Orléans semble endormie. L'antique cité des Capétiens, la ville libérée par Jeanne d'Arc en 1429, l'entrepôt de toutes les marchandises du royaume au XVIIIe?siècle, est devenue une ville moyenne de la IIIe?République. Mais la vieille cité des bords de Loire n'en connaît pas moins les mutations profondes de la Belle Époque, marquée par les grands percements et les remuements urbains.
L'ordinaire de cette ville est un trésor pour l'historien du social. Antoine Prost, qui la connaît intimement, la dissèque avec l'expertise du clinicien?; il trouve en elle la substance d'une époque.
En cinq chapitres, il révèle la mécanique et les dynamiques, mais aussi les permanences profondes de cette société orléanaise. À l'aube du XXe?siècle, dans une France qui s'industrialise, Orléans est une ville où le XIXe?siècle ne semble pas terminé, et où le prolétariat n'a pas encore remplacé l'ouvrier urbain d'antan (serrurier, menuisier, mécanicien). L'analyse statistique lui permet de saisir la place des hommes et des femmes dans leurs quartiers, les trajectoires des rentiers, des bourgeois comme des artisans et des ouvriers. Dans le maquis des dénombrements, des recensements, Antoine Prost démêle les statuts des occupants, traque les départs, les alliances, les destinées et montre le lien entre le bâti, le domicile, et le milieu social. Il brosse le rare et nuancé portrait d'une ville en pleine métamorphose, mais qui reste attachée à la célébration de sa sainte Jeanne d'Arc, ferment de son identité. Une leçon d'histoire sociale en pratique.
1 400 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c'est le bilan, rien que pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l'imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d'un tel drame.
Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu'est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les États-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ?... Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?
Actuellement professeur émérite à l'université de Paris I, Antoine Prost a publié notamment Les anciens combattants 1914-1940, et avec Jay Winter, Penser la Grande Guerre, un essai d'historiographie. Il préside le Conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Docteur en sciences politiques et en histoire, Antoine Prost a dirigé le Centre d'Histoire sociale du XXe siècle. Actuellement professeur émérite à l'Université de Paris I, il préside le Comité scientifique et pédagogique de la Fondation nationale de la Résistance, le Conseil scientifique du Mémorial de Verdun, ainsi que le Conseil scientifique de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Eloge des pédagogues.
Encore une polémique sur l'éducation ? Tout le contraire. Une analyse objective qui aborde très concrètement la scolarité et tout ce qui gravite autour : horaires, calendrier, locaux, effectifs, évolution des moeurs, famille, enseignement professionnel, chômage, formation des enseignants, organisation des études, réorganisation du baccalauréat, orientation, etc. Des éléments auxquels se heurtent chauque jour les élèves, les professeurs, les parents, la société tout entière.
Un état des lieux qui permet de mieux comprendre l'ensemble de la question scolaire. Un bilan utile qui s'appuie sur les faits et non sur des fantasmes. Des propositions très réalistes.
Alors que le parti radical, entre les deux guerres notamment, apparaît comme un parti du centre, certains de ses leaders, comme Jean Zay, sont incontestablement des hommes de gauche.
Quelle est donc l'identité de cette gauche ? Quelles en sont les composantes ? À quels idéaux se reconnaît-elle ? C'est à ces questions que ce livre répond, en explorant la gauche radicale, à partir de la Belle Epoque jusqu'à l'internement de Jean Zay à Riom dans la Résistance. Ce parcours fait apparaître le radicalisme sous un jour renouvelé. Certes, on s'attendait à ce que des thèmes tels que la laïcité de l'État, l'importance de l'éducation, ou l'attachement aux usages parlementaires soient au centre des identités de cette gauche.
Mais on découvre d'autres tendances : d'abord, la valorisation de la gauche comme telle, c'est-à-dire l'évidence du clivage gauche-droite. L'importance des questions internationales ensuite : cette gauche se distingue par ses positions en matière de défense nationale. Pour ces radicaux, la démocratie et la paix sont une seule et même cause. Enfin, ce livre montre la vitalité du débat politique à l'époque et donne à voir une culture politique d'un premier XXe siècle bien différente de la nôtre.
Le radicalisme ainsi revisité ne mérite pas le discrédit dans lequel il est tombé aux yeux de beaucoup : l'identité de la gauche du radicalisme réside dans l'affirmation du sérieux et de la noblesse de la politique.
De Jean Zay à Vincent Peillon, l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'éducation en France retrace et met en perspective les grandes politiques de réforme de l'école et de l'université engagées. Au coeur des enjeux : les questions cruciales de la démocratisation et de la modernisation de la pédagogie depuis le Front Populaire. Il publie en septembre au Seuil, La Grande Guerre expliquée à mon petit-fils (Seuil Beaux livres).
Comment la formation des maîtres est-elle devenue une question centrale du débat sur l'école ? À partir d'une abondante documentation de première main : archives, textes et rapports officiels, revues spécialisées etc. et du témoignage des principaux acteurs pour la période la plus récente, une équipe d'historiens propose ici une vue d'ensemble de la formation des maîtres dans sa diversité depuis 1940, dont la première histoire objective des IUFM.
Voici un manuel court qui constitue en même temps une synthèse originale. Un manuel par son plan clair, ses repères chronologiques en début de chapitre, ses annexes statistique et bibliographique, ses petites biographies sur les hommes politiques, etc. ; une synthèse car l'auteur ne se limite pas à tel ou tel aspect de l'évolution française mais lie l'économique, le social et le politique en montrant leurs influences réciproques. Cette 7e édition mise à jour permet la mise à jour des données biographiques, chronologiques et bibliographiques.
Pour comprendre l'évolution de la France du début du XXe siècle à nos jours, voici un manuel court qui est en même temps une synthèse originale.
C'est un manuel : plan clair, repères chronologiques au début de chaque chapitre, annexes statistique et bibliographique, notices sur les principaux hommes politiques.
L'essentiel est dit. Pour les étudiants d'histoire et d'études politiques, les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles, les candidats aux concours d'enseignement et aux concours administratifs, il constituera un utile instrument de travail. Il est court : 168 pages, y compris les annexes et les cartes.
C'est une synthèse : l'auteur ne se limite pas à tel ou tel aspect de l'évolution française; il ne traite pas seulement l'histoire politique ou la croissance économique. Il s'efforce au contraire de nouer solidement ensemble l'économique, le social et le politique, et de montrer leurs influences réciproques.
Elle est originale. La manière même dont l'auteur découpe son sujet et dont il articule les huit chapitres du livre suggère une interprétation largement personnelle. Les événements ne sont pas juxtaposés de façon scolaire, mais intégrés à un récit cohérent qui met en perspective notre histoire depuis un siècle. ).
Pourquoi réunir en un livre ces chroniques, publiées dans Le Monde de l'Education depuis octobre 2001 ? J'ai pris un grand plaisir à les écrire, car en pédagogue impénitent et fier de l'être, j'aime expliquer et faire partager ce que je crois avoir appris, mais la raison n'est pas suffisante.
Ces chroniques ne forment ni un livre, ni un manuel et ne prétendent offrir aucun récit d'ensemble, ce qui les place un peu à part des ouvrages habituellement publiés dans cette collection. Ecrites au gré des travaux et des jours, suggérées par l'actualité, par un livre récent, voire par quelque dossier d'archive découvert au fil d'une recherche, elles juxtaposent des synthèses sur de grands problèmes et des études de cas pointues, des portraits d'acteurs et des présentations de documents.
Certaines embrassent une question sur les deux derniers siècles en tentant de cerner continuités et ruptures ; d'autres se focalisent sur une date précise pour en dégager l'importance ; d'autres encore s'inscrivent dans la temporalité d'un ministère. Chaque chronique est donc indépendante des autres, avec son sujet propre, ses questions et son unité : il n'est pas nécessaire de les lire dans l'ordre où elles sont ici rassemblées.
Antoine Prost, professeur l'Université d'Orléans et l'Institut d'études politiques de Paris, est l'auteur de nombreux articles et ouvrages, en particulier, chez le mme éditeur, de La CGT l'époque du Front populaire, 1934-1939 . Avec Les Anciens Combattants et la société française , le recours simultané aux méthodes classiques de l'histoire ou de la sociologie et celles, plus neuves, de la linguistique ou de l'ethnologie, lui permet d'analyser les comportements et les mentalités des classes moyennes qui sont ceux de la société française entre les deux guerres. En trois volumes : 1. Histoire, 2. Sociologie, 3. Mentalités et idéologies.
L'histoire du mouvement ouvrier français se confond à bien des égards avec l'histoire de la société elle-même. Antoine Prost livre ici, au terme de recherches menées pendant quarante ans, une analyse remarquable des grands moments qui ont jalonné la chronique du monde des " travailleurs ". Grève de février 1934, Front populaire (des grèves de juin 1936 à celle de novembre 1938), mouvement de mai 1968 : l'histoire du mouvement ouvrier est d'abord ponctuée de luttes. Mais le regard de l'historien s'attache aussi à l'évolution des effectifs syndicaux depuis 1918, au rôle central de la CGT, aux mutations profondes des lendemains de la Seconde Guerre, sans négliger les bouleversements qui affectent au cours du siècle la classe ouvrière et substituent progressivement le salarié au travailleur.
De bas en haut, de l'humble militant de la terre, de la mine ou du rail jusqu'aux émissaires du « Centre » cherchant planques et contacts, voici l'histoire du peuple communiste pris entre tous les feux. En 1936, le Parti avait enfin rencontré les masses. En 1938, l'agonie du Front populaire, Munich et Daladier ont brisé l'élan. Viennent la guerre et le pacte germano-soviétique, l'interdiction et la défaite, le silence et la clandestinité. Accablés par tant de coups, beaucoup renoncent ou attendent. Des isolés tâtonnent dans l'ombre pour renouer les fils d'une organisation défaite. Les plus déterminés se jettent dans l'action. Tous sont suspectés ou pourchassés. Après l'invasion de l'Union Soviétique par la Wehrmacht, quand le Front national prend forme à l'automne de 1941, une frêle ossature a été préservée, une nouvelle génération se lève, celle des fusillés et des maquis. Cette histoire promise depuis près d'un demi-siècle à tant d'empoignades, on a tenté ici de la retracer avec honnêteté, au plus près de ces femmes et de ces hommes, en s'appuyant enfin sur des documents fiables et souvent inédits, puisés dans les archives de trente départements français et de nombreux dépôts européens.
Du 21 février au 19 décembre 1916, les armées françaises et allemandes s'affrontent à Verdun. Écrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un allemand, l'autre français, cette histoire de la plus célèbre des batailles est la première à croiser les deux points de vue.Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice - 700 000 pertes, dont 300 000 morts - et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale : violence extrême des combats, souffrances inouïes des soldats sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire dérisoire. Cent ans plus tard, la bataille de Verdun interroge toujours autant les historiens. Pourquoi a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille a-t-elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ? Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich s'unissent pour suivre les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front. En décrivant avec minutie leur quotidien et en suivant l'évolution de l'opinion publique, de 1916 à nos jours, ils racontent comment s'est construit le « mythe » Verdun, jusqu'à devenir le symbole même de la Grande Guerre.
Deuxième coup-d'oeil sur la folie, ou Exposé des causes essentielles de cette maladie ; suivi de l'indication des divers procédés de guérison. Par P.-A. Prost,...
Date de l'édition originale : 1807 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Essai physiologique sur la sensibilité, par P.-A. Prost,...
Date de l'édition originale : 1805 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
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Coup-d'oeil physiologique sur la folie, ou Réflexions et recherches analytiques sur les causes qui disposent à cette maladie , et sur celles qui lui donnent lieu et qui l'entretiennent ; suivies des diverses méthodes qu'il faut employer dans son traitement en raison de ses causes... Par P.-A. Prost,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5463221d
Député radical-socialiste à 28 ans, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts de 1936 à 1939, Jean Zay fut assassiné par la milice avant même d'avoir eu 40 ans, le 20 juin 1944. Pourquoi ce destin hors du commun, cet accès précoce à de très hautes responsabilités et cette fin tragique ?
Cet ouvrage retrace la vie et l'action de Jean Zay : ses origines familiales, sa formation, son ascension politique, puis son rôle à l'Éducation nationale sous le Front populaire.
Découvrez ses projets, ses décisions, sa méthode et son style, qui ont fait de lui un grand ministre réformateur : classes de fin d'études primaires, sixièmes d'orientation, activités dirigées, sport à l'école, mise en réseau des centres d'orientation, création du CNRS. Aux Beaux-Arts, il a créé la réunion des théâtres nationaux, le Musée d'art moderne et celui des Arts et Traditions populaires, et a lancé le festival de Cannes que la mobilisation de 1939 ajourna. Après Munich, c'est dans le gouvernement l'un des ministres les plus fermes dans la volonté de résister à l'Allemagne nazie. Les collaborateurs dénonceront d'ailleurs en lui un fauteur de guerre, coupable de ne pas avoir fait la paix avec Hitler.
Dissertation sur les sympathies ; par P.-A. Prost,...
Date de l'édition originale : 1806 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
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