Tout ce qu'il faut savoir sur l'histoire et le métier d'historien.
En douze chapitres, qui proviennent d'un cours donné à la Sorbonne, Antoine Prost démonte clairement les étapes de la méthode historique, tout en replaçant l'histoire et l'historien dans la société contemporaine et dans sa profession. Cet ouvrage est à la fois un traité d'initiation au travail de réflexion, nourri par d'amples lectures, et une pensée originale.
Voici un manuel court qui constitue en même temps une synthèse originale. Un manuel par son plan clair, ses repères chronologiques en début de chapitre, ses annexes statistique et bibliographique, ses petites biographies sur les hommes politiques, etc. ; une synthèse car l'auteur ne se limite pas à tel ou tel aspect de l'évolution française mais lie l'économique, le social et le politique en montrant leurs influences réciproques. Pour son passage dans la collection de poche "Ekho", une mise à jour permet l'actualisation des données biographiques, chronologiques et bibliographiques.
C'est seulement autour de 1940 qu'on parle de la Belle Époque. Ces quelques années qui précèdent la Première Guerre mondiale ont suscité beaucoup de curiosité, maintes recherches, mais rarement donné un tableau d'ensemble. Tel est l'objet du présent ouvrage. Il a l'ambition d'embrasser toutes les facettes de ces deux décennies brillantes, remuantes, d'un essor économique remarquable, d'une créativité sans égale, traversées néanmoins de conflits récurrents, violents, parfois meurtriers.
Antoine Prost va à la rencontre des Français, dans leurs villages, leurs quartiers, leurs échoppes, leurs ateliers... Il interroge leur quotidien, leurs traditions, leurs habitudes alimentaires, leur manière de se vêtir, leur hygiène précaire, leur intimité... Il restitue les passions qui les travaillent et les opposent, sur la place des ouvriers dans la Cité, la religion, l'école, la laïcité - en plein conflit entre l'Église et l'État ; mais aussi sur la mission de l'armée dans la République, alors que la France achève ses conquêtes coloniales, fière d'être redevenue une grande puissance.
À la veille d'une guerre que peu voient venir, la France est-elle en mesure de la soutenir ?
Cette société divisée entre des élites toujours puissantes et un peuple toujours pluriel d'où commencent à émerger des classes moyennes a pourtant trouvé dans la République son principe d'unité. Tel est le legs méconnu de la Belle Époque. En la revisitant, ce livre fait comprendre comment le pays a pu traverser sans se défaire quatre années d'épreuves terribles qui allaient le transformer en profondeur.
1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 760 000 orphelins : c'est le bilan, rien que pour la france, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la grande guerre.
pour expliquer à un enfant de huit ans ce terrible massacre, un historien reconnu répond aux questions de son petit-fils : qu'est-ce que la mobilisation ? qu'est-ce qu'une tranchée ? comment vivaient - et mouraient - les poilus ? comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? pourquoi les etats-unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 oe...
et enfin : comment est-on parvenu à la paix oe
En 1911, Orléans semble endormie. L'antique cité des Capétiens, la ville libérée par Jeanne d'Arc en 1429, l'entrepôt de toutes les marchandises du royaume au XVIIIe?siècle, est devenue une ville moyenne de la IIIe?République. Mais la vieille cité des bords de Loire n'en connaît pas moins les mutations profondes de la Belle Époque, marquée par les grands percements et les remuements urbains.
L'ordinaire de cette ville est un trésor pour l'historien du social. Antoine Prost, qui la connaît intimement, la dissèque avec l'expertise du clinicien?; il trouve en elle la substance d'une époque.
En cinq chapitres, il révèle la mécanique et les dynamiques, mais aussi les permanences profondes de cette société orléanaise. À l'aube du XXe?siècle, dans une France qui s'industrialise, Orléans est une ville où le XIXe?siècle ne semble pas terminé, et où le prolétariat n'a pas encore remplacé l'ouvrier urbain d'antan (serrurier, menuisier, mécanicien). L'analyse statistique lui permet de saisir la place des hommes et des femmes dans leurs quartiers, les trajectoires des rentiers, des bourgeois comme des artisans et des ouvriers. Dans le maquis des dénombrements, des recensements, Antoine Prost démêle les statuts des occupants, traque les départs, les alliances, les destinées et montre le lien entre le bâti, le domicile, et le milieu social. Il brosse le rare et nuancé portrait d'une ville en pleine métamorphose, mais qui reste attachée à la célébration de sa sainte Jeanne d'Arc, ferment de son identité. Une leçon d'histoire sociale en pratique.
L'École semble impossible à réformer, et pourtant, elle a beaucoup changé. C'est ce paradoxe qu'on éclaire ici, en retraçant l'histoire des réformes de l'éducation depuis Jean Zay au temps du Front populaire jusqu'à François Fillon en 2005. Certaines ont suscité la polémique et fait beaucoup de bruit ; d'autres sont passées inaperçues. Bref, le changement a pris de multiples visages. Pourquoi certaines réformes ont-elles réussi et d'autres échoué ?
Pour répondre à cette question centrale, Antoine Prost revisite les principaux épisodes de l'histoire de notre enseignement et met en perspective les questions cruciales de la démocratisation et de la modernisation de la pédagogie de 1936 à nos jours.
Ce grand livre, consacré aux «gueules cassées» de la Grande Guerre, n'est pas seulement le mémorial des survivants des tranchées. Construit à partir de témoignages de tous ordres, il est aussi un livre d'analyse : il dresse la première évaluation du poids politique réel dans l'entre-deux-guerres d'une France décimée.
Les Anciens Combattants, moins acteurs que témoins, pèsent par leurs réactions, leurs opinions, leur comportement collectif, et d'abord leur existence même, qui atteste de l'ampleur du traumatisme de la guerre. Ils révèlent ainsi des attitudes et des mentalités largement partagées par les Français des années trente.
À travers eux s'expriment le souvenir durable d'un massacre sans précédent, des formes de sociabilité, des convictions morales et politiques, des manières d'être qui semblaient naturelles, charriées par un mouvement de masse - ils sont plus de trois millions d'adhérents. À l'image de la nation en armes, on rencontre chez eux des réactionnaires, des autoritaires, quelques révolutionnaires ; mais aux antipodes de l'image qu'on en donne habituellement, loin de l'esprit militaire, des ligues ou du fascisme, ils sont dans leur immense majorité, comme le pays, républicains, patriotes et pacifistes.
Une synthèse sans équivalent des bouleversements intervenus dans l'enseignement de 1905 à 1981.
Le XXe siècle est celui de l'explosion scolaire. Et en même temps, de la multiplication des questionnements. Parents, éducateurs, pouvoirs publics s'interrogent sur ce qui se passe -ou ne se passe plus- dans les écoles, les lycées, les universités ; ils s'étonnent des comportements des jeunes entre eux et dans leurs familles ; ils comprennent mal leur façon de vivre le présent et d'appréhender l'avenir. Ce livre apporte des réponses à ces questions en combinant l'histoire de l'enseignement et de l'institution scolaire, l'histoire de la place de l'enfant dans les familles et celle des transformations sociales qui ont affecté la France. En organisant son propos tantôt à partir des clivages entre classes sociales, tantôt à partir des articulations entre classes d'âge, Antoine Prost offre une synthèse sans équivalent des bouleversements intervenus depuis les années 1930. Cet ouvrage de référence constitue aussi le guide le plus éclairé pour comprendre les enjeux de l'éducation aujourd'hui.
Antoine Prost, professeur à la Sorbonne (Paris I), a notamment publié une Histoire de l'enseignement en France (1800-1967).
Eloge des pédagogues.
Encore une polémique sur l'éducation ? Tout le contraire. Une analyse objective qui aborde très concrètement la scolarité et tout ce qui gravite autour : horaires, calendrier, locaux, effectifs, évolution des moeurs, famille, enseignement professionnel, chômage, formation des enseignants, organisation des études, réorganisation du baccalauréat, orientation, etc. Des éléments auxquels se heurtent chauque jour les élèves, les professeurs, les parents, la société tout entière.
Un état des lieux qui permet de mieux comprendre l'ensemble de la question scolaire. Un bilan utile qui s'appuie sur les faits et non sur des fantasmes. Des propositions très réalistes.
1 400 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c'est le bilan, rien que pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l'imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d'un tel drame.
Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu'est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les États-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ?... Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?
Actuellement professeur émérite à l'université de Paris I, Antoine Prost a publié notamment Les anciens combattants 1914-1940, et avec Jay Winter, Penser la Grande Guerre, un essai d'historiographie. Il préside le Conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Docteur en sciences politiques et en histoire, Antoine Prost a dirigé le Centre d'Histoire sociale du XXe siècle. Actuellement professeur émérite à l'Université de Paris I, il préside le Comité scientifique et pédagogique de la Fondation nationale de la Résistance, le Conseil scientifique du Mémorial de Verdun, ainsi que le Conseil scientifique de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Alors que le parti radical, entre les deux guerres notamment, apparaît comme un parti du centre, certains de ses leaders, comme Jean Zay, sont incontestablement des hommes de gauche.
Quelle est donc l'identité de cette gauche ? Quelles en sont les composantes ? À quels idéaux se reconnaît-elle ? C'est à ces questions que ce livre répond, en explorant la gauche radicale, à partir de la Belle Epoque jusqu'à l'internement de Jean Zay à Riom dans la Résistance. Ce parcours fait apparaître le radicalisme sous un jour renouvelé. Certes, on s'attendait à ce que des thèmes tels que la laïcité de l'État, l'importance de l'éducation, ou l'attachement aux usages parlementaires soient au centre des identités de cette gauche.
Mais on découvre d'autres tendances : d'abord, la valorisation de la gauche comme telle, c'est-à-dire l'évidence du clivage gauche-droite. L'importance des questions internationales ensuite : cette gauche se distingue par ses positions en matière de défense nationale. Pour ces radicaux, la démocratie et la paix sont une seule et même cause. Enfin, ce livre montre la vitalité du débat politique à l'époque et donne à voir une culture politique d'un premier XXe siècle bien différente de la nôtre.
Le radicalisme ainsi revisité ne mérite pas le discrédit dans lequel il est tombé aux yeux de beaucoup : l'identité de la gauche du radicalisme réside dans l'affirmation du sérieux et de la noblesse de la politique.
De Jean Zay à Vincent Peillon, l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'éducation en France retrace et met en perspective les grandes politiques de réforme de l'école et de l'université engagées. Au coeur des enjeux : les questions cruciales de la démocratisation et de la modernisation de la pédagogie depuis le Front Populaire. Il publie en septembre au Seuil, La Grande Guerre expliquée à mon petit-fils (Seuil Beaux livres).
Comment la formation des maîtres est-elle devenue une question centrale du débat sur l'école ? À partir d'une abondante documentation de première main : archives, textes et rapports officiels, revues spécialisées etc. et du témoignage des principaux acteurs pour la période la plus récente, une équipe d'historiens propose ici une vue d'ensemble de la formation des maîtres dans sa diversité depuis 1940, dont la première histoire objective des IUFM.
Voici un manuel court qui constitue en même temps une synthèse originale. Un manuel par son plan clair, ses repères chronologiques en début de chapitre, ses annexes statistique et bibliographique, ses petites biographies sur les hommes politiques, etc. ; une synthèse car l'auteur ne se limite pas à tel ou tel aspect de l'évolution française mais lie l'économique, le social et le politique en montrant leurs influences réciproques. Cette 7e édition mise à jour permet la mise à jour des données biographiques, chronologiques et bibliographiques.
Transportons-nous cent ans en arrière et découvrons le quotidien des Français de 1913 : des scènes de ménages aux langes des enfants, de la vie de château à celle du meunier, des odeurs aux premiers HLM, du certificat d'études aux usines Renault, du goût du pain à l'idée de la « République ». Sans omettre la marche à pieds qui était le moyen de locomotion le plus courant, l'usage de l'écriture et du papier à lettre qui régissaient tout le système de communication ou encore la grande « question religieuse » qui divisait la France.
"Si nous vivions en 1913, nous aurions déjà enterré bien des amis. Si nous vivions en 1913, nous serions surpris de voir autant de militaires. Si nous vivions en 1913, nous serions paysans, maréchaux-ferrants, couturières ou bourgeois, peut-être même rentiers. Si nous vivions en 1913, nous travaillerions beaucoup. Si nous vivions en 1913, nous serions fiers d'être une République".
A travers une série de chroniques originales et passionnantes qui réveillent le passé dans tout ce qu'il a de plus ordinaire, Antoine Prost nous dresse un portrait de la société française en 1913 tel qu'on ne l'apprend pas dans les manuels scolaires. Une façon d'entrer dans la grande Histoire par une petite porte. Un livre qui nous en dit long sur cette « Belle Epoque ».
Né en 1887, mort en 1976, René Cassin est resté toute sa vie un soldat de la Grande Guerre. Elle le saisit à la fin de ses études. Grièvement blessé en 1914, il met des mois à se remettre. Cette expérience change sa vie : il ne sera pas seulement un grand professeur de droit, mais aussi un militant des droits des victimes du conflit au sein de la plus grande association : l'Union fédérale des mutilés. Persuadé que seule la solidarité internationale peut empêcher le retour de la guerre et de ses horreurs, il fonde un mouvement international d'anciens combattants, une ONG avant la lettre, ce qui lui vaut d'être l'un des délégués de la France à la SDN de 1924 à 1938. Mais l'approche de la Seconde Guerre mondiale ruine ses espoirs. Accablé par la débâcle et la soumission à Hitler, il refuse l'armistice et rejoint dès juin 1940 de Gaulle qui lui confie de hautes responsabilités. Il joue un rôle central dans le rétablissement de la légalité républicaine, puis préside le Conseil d'Etat de 1945 à 1960.
A Londres, puis à l'ONU, il contribue à préciser les buts de guerre alliés pour instaurer un « nouvel ordre international » démocratique qui limite la souveraineté des Etats en affirmant la priorité des droits de l'Homme : l'idée qu'au-dessus des lois il existe des principes généraux du droit qui s'imposent à tous. En 1948, la Déclaration universelle des droits de l'homme couronne cette action collective. Le Prix Nobel de la paix consacra en 1968 sa notoriété internationale. Onze ans après sa mort, en 1987, sa dépouille a été transférée au Panthéon.
Nourrie d'abondantes sources et pièces d'archives inédites, cette biographie de René Cassin retrace une vie et une action imprégnées des espoirs et cauchemars de toute une génération, celle de 1918, qui initia le mouvement de défense des droits de l'Homme, omniprésent dans le monde d'aujourd'hui.
Jay Winter et Antoine Prost, professeurs d'histoire l'un à l'Université de Yale, l'autre à la Sorbonne, tous deux auteurs de nombreux ouvrages, ont été réunis par l'histoire de la Première Guerre mondiale à laquelle ils ont déjà consacré ensemble un ouvrage : Penser la Grande guerre (Seuil, 2004).
Pour comprendre l'évolution de la France du début du XXe siècle à nos jours, voici un manuel court qui est en même temps une synthèse originale.
C'est un manuel : plan clair, repères chronologiques au début de chaque chapitre, annexes statistique et bibliographique, notices sur les principaux hommes politiques.
L'essentiel est dit. Pour les étudiants d'histoire et d'études politiques, les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles, les candidats aux concours d'enseignement et aux concours administratifs, il constituera un utile instrument de travail. Il est court : 168 pages, y compris les annexes et les cartes.
C'est une synthèse : l'auteur ne se limite pas à tel ou tel aspect de l'évolution française; il ne traite pas seulement l'histoire politique ou la croissance économique. Il s'efforce au contraire de nouer solidement ensemble l'économique, le social et le politique, et de montrer leurs influences réciproques.
Elle est originale. La manière même dont l'auteur découpe son sujet et dont il articule les huit chapitres du livre suggère une interprétation largement personnelle. Les événements ne sont pas juxtaposés de façon scolaire, mais intégrés à un récit cohérent qui met en perspective notre histoire depuis un siècle. ).
Pourquoi réunir en un livre ces chroniques, publiées dans Le Monde de l'Education depuis octobre 2001 ? J'ai pris un grand plaisir à les écrire, car en pédagogue impénitent et fier de l'être, j'aime expliquer et faire partager ce que je crois avoir appris, mais la raison n'est pas suffisante.
Ces chroniques ne forment ni un livre, ni un manuel et ne prétendent offrir aucun récit d'ensemble, ce qui les place un peu à part des ouvrages habituellement publiés dans cette collection. Ecrites au gré des travaux et des jours, suggérées par l'actualité, par un livre récent, voire par quelque dossier d'archive découvert au fil d'une recherche, elles juxtaposent des synthèses sur de grands problèmes et des études de cas pointues, des portraits d'acteurs et des présentations de documents.
Certaines embrassent une question sur les deux derniers siècles en tentant de cerner continuités et ruptures ; d'autres se focalisent sur une date précise pour en dégager l'importance ; d'autres encore s'inscrivent dans la temporalité d'un ministère. Chaque chronique est donc indépendante des autres, avec son sujet propre, ses questions et son unité : il n'est pas nécessaire de les lire dans l'ordre où elles sont ici rassemblées.
L'histoire du mouvement ouvrier français se confond à bien des égards avec l'histoire de la société elle-même. Antoine Prost livre ici, au terme de recherches menées pendant quarante ans, une analyse remarquable des grands moments qui ont jalonné la chronique du monde des " travailleurs ". Grève de février 1934, Front populaire (des grèves de juin 1936 à celle de novembre 1938), mouvement de mai 1968 : l'histoire du mouvement ouvrier est d'abord ponctuée de luttes. Mais le regard de l'historien s'attache aussi à l'évolution des effectifs syndicaux depuis 1918, au rôle central de la CGT, aux mutations profondes des lendemains de la Seconde Guerre, sans négliger les bouleversements qui affectent au cours du siècle la classe ouvrière et substituent progressivement le salarié au travailleur.
Pourquoi la bataille de Verdun a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille at- elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ?
Du 21 février au 19 décembre 1916, Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice - 700 000 victimes, dont 300 000 morts - et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale.
Écrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un français, l'autre allemand, cette histoire de Verdun est la première à croiser les deux points de vue. Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich suivent au quotidien les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front et racontent comment s'est construit le « mythe » de cette célèbre bataille.
Des décrets fondateurs du Premier Empire aux réformes du lycée et du baccalauréat de 2018, un panorama complet est dressé au lecteur pour parcourir les évolutions de l'éducation française, du début du XIXe siècle à nos jours. Introduits et commentés, ces textes mettent en lumière les aménagements imaginés pour construire l'éducation en France, et une présentation éclaire leur nouveauté, leur portée ou leurs limites. Chaque texte est abordé sous un angle thématique différent : décentralisation ou laïcité, enseignement privé et public ou démocratisation, autant de portes d'entrée vers ce sujet primordial auquel nombre de citoyens s'intéresse.