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Ariane Dreyfus
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" J'étais dans un malheur qui voulait être heureux Un malheur qui fait des efforts, heureux De faire des efforts, si rare de vivre "
- Ce livre est né d'une double rencontre, la première avec un film, Ce sentiment de l'été, de Mikhae¨l Hers, et la seconde avec Une autre Aurélia de Jean-Franc¸ois Billeter. Ces deux oeuvres abordent la mort d'une compagne, et cette nécessité de continuer à vivre, dans une succession de jours et de nuits qui semble ne jamais devoir finir.
- Ariane Dreyfus s'inspire de ces deux oeuvres pour écrire un recueil de poésie narrative, mêlant fiction et réel. Comme des fragments de vie et des souvenirs, ses poèmes sont une invitation à se tourner vers l'autre et à comprendre les liens qui nous unissent. -
Nous nous attendons : Iris, c'est votre bleu
Ariane Dreyfus
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 16 Février 2023
- 9782073007483
L'oeuvre d'Ariane Dreyfus se signale particulièrement dans la poésie contemporaine par la singularité de ses préoccupations et de son écriture : «il n'y a pas de poésie sans pensée tendue vers l'autre» selon l'autrice, née en 1958. Sa poésie, très souvent narrative, est portée par l'extériorité, cherchant à travers l'évocation de figures concrètes comme les danseurs, des artistes de cirque, les enfants à leurs jeux, par exemple, comme à travers la relation amoureuse érotique, à valoriser le mouvement vers la vie, vers l'autre et la rencontre. La voix, le visage, la peau, le geste, la présence physique, ce sont là concrètement les truchements par lesquels se dit une présence vivante et intense, dans l'échange, par la sortie de soi.
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Préfacé par James Sacré, ce volume, en format poche, reprend et rassemble les titres L'Amour 1, Les miettes de décembre, La durée des plantes et La bouche de quelqu'un.
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La lampe allumée si souvent dans l'ombre
Ariane Dreyfus
- Corti
- En Lisant En Ecrivant
- 3 Janvier 2013
- 9782714310996
Qui sommes-nous ? Quand j'ouvre la bouche, de qui est faite cette voix ? Si j'avais été la seule à parler ma langue, jamais je n'aurais écrit. Il n'y a pas que les baisers pour se mêler par la bouche, par la gorge, par toute la vie. " Et maintenant écoutez-moi bien. (c'est Pasternak qui fait ainsi parler Jivago). L'homme présent dans les autres, c'est cela justement qui est l'âme de l'homme. Voilà ce que vous êtes, voilà ce qu'a respiré, ce dont s'est nourrie, ce dont s'est abreuvée toute sa vie votre conscience ". Mourir est toujours possible, plusieurs fois par jour même. Alors je prends un livre comme on rallume la lampe, et si l'ami que j'y trouve n'en est pas moins invisible, mon coeur au moins revient à lui, les mains bougent au devant des visages.
Créer ? Oui, en n'oubliant pas que la beauté commence quand deux peuvent la reconnaître. Ainsi ne peut-on pas savoir à l'avance comment la poésie sera, elle attend de voir où nous tombons, et comment on se relève
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La continuite´ d'inspiration d'Ariane Dreyfus impressionne : d'un recueil a` l'autre, elle relie, avec une harmonie constante, les livres et les enfants. C'est par la voix reconnaissable de la musique singulie`re de nos contes anciens qu'elle parvient a` e´clairer notre Histoire a` tous.
Inspire´ par le film de Christophe Honore´, Les Malheurs de Sophie, lui-me^me inspire´ des romans de la Comtesse de Se´gur, ce livre est construit sur une oscillation entre Madame de Re´an, un personnage sans re´sistance devant ce qui va peu a` peu et au final litte´ralement l'engloutir, et une enfant, Sophie, comme enivre´e par l'e´nergie ine´puisable qu'elle met a` de´couvrir la vie mate´rielle et animale, a` l'expe´rimenter, et a` ne jamais sombrer.
Ce livre est le terrain de jeu ou` se rencontrent la prose et la poe´sie, il est re´ve´lateur du caracte`re e´ternel de l'enfance chez l'e^tre humain.
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Et si le cirque était une clairière dans la nuit où nous sommes tous ? Jongleurs aux yeux ouverts, trapézistes sexués, funambules vibrants, regardez-les, aussi éveillés que le Petit Poucet dans sa forêt, trouvant un chemin là où on n'y croyait pas, sans doute la terre les sent sur elle.
Des humains - moi, vous, eux - s'y installent ou y passent, chaque poème trace de quoi respirer. Un jour même, pour aller plus loin que toute seule, j'ai entrelacé mon écriture à celles de sept enfants rencontrés en atelier d'écriture. Par cette transfusion réciproque, le Petit Poucet s'est démultiplié en frères et en soeurs, toujours surprenants, jamais étrangers. A la fin du poème l'enfant prend congé, il a construit son propre départ, il sort des pages d'où sortent des chemins.
Ariane Dreyfus.
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Cimetière de Bagneux. Robert Doisneau, dans son cercueil, vient d'être descendu au fond d'un trou. La terre ne l'a pas encore recouvert. Henri Cartier-Bresson est là, croquant une pomme. Quand c'est son tour de passer devant son ami, il lui lance la moitié de sa pomme. Je dédie ce livre à Stéphane Bouquet, à ses phrases tendues. À sa poésie, à son amitié, par lesquelles le vertige au-dessus du vide a été vivable, mué en cette légèreté ivre quand on se nourrit de peu. L'amitié comme la poésie relève sans remplir les mains, fait sourire sans que rien n'ait changé, s'asseoir côte à côte au milieu des ruines. Donne le temps et pourtant personne ne touche les corps. Parfois l'amour vient réellement, cela aussi a un nom, le nom de quelqu'un. Alors cet autre vertige, celui d'être à la fois une et deux, de ne jamais cesser d'être cela autant que ceci. Incroyable perspective, fabuleux appareillage.
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Dans L'Ange nécessaire, Wallace Stevens affirme que le poète se réalise seulement lorsqu'il voit son imagination devenir lumière dans l'esprit des autres . Ainsi peut-il aider les gens à vivre leur vie . En d'autres termes, le travail de l'imagination est d'éclairer le monde existant, mais sans se confondre avec lui : résister tout autant que répondre à la pression de la réalité .
Or, un peintre, depuis des décennies, accomplit cela avec force et discrétion. Vous ne verrez dans ce livre aucun tableau de Gérard Schlosser, mais j'espère que vous sentirez à quel point vous êtes une part de ce nous dont il raconte l'histoire si commune, faite de morceaux du monde où se joue un instant de vie inévitablement partagée - Alain Jouffroy parle à juste titre de cinéma immobile - qu'il cadre dans la lumière de son regard et de sa pensée. Acte toujours renouvelé et réfléchi, jamais une posture.
Ce livre que voici demeurera sans doute mon expérience d'écriture la plus heureuse : je n'avais plus à penser à moi, seulement à laisser mes yeux suivre les siens, partageant son désir, acceptant ses secrets. J'ai avancé au hasard, sans crainte de me perdre : son ouvre donne la réalité, ne cessant d'y penser, et dans la réalité vécue rien n'est anodin. Alors, un poème, encore un poème, puis encore un poème, comme les pièces d'un puzzle, mais dont je n'ai pas voulu qu'elles s'emboîtent parfaitement, cela aurait été rétrécir la vie. Nous sommes tous là, même le cour serré et le visage détourné (les mots qu'on a dits le silence s'en souvient), nous arrivons à respirer, individus en quête d'espace naturel et d'intimité , résistant à toutes les dominations avec ces corps que l'art du peintre ne craint pas de réaffirmer depuis la photo qu'il en a faite un jour, sûr que les apparences vraiment prises au sérieux sont capables d'ouvrir toutes les portes de ce à quoi nous songeons, leurs corps et donc les nôtres, il fallait les poser ainsi dans la clarté ou dans la pénombre qui n'existent que pour eux, ces belles barricades tranquilles dans l'incertitude .
Ariane Dreyfus 1. Citation extraite, ainsi que la précédente, de Gérard Schlosser par Alain Jouffroy (éditions Frédéric Loeb,1993).
Ariane Dreyfus, née en 1958, a publié Les Miettes de Décembre (Le Dé Bleu, 1997), La Durée des plantes (Tarabuste, 1998 et 2007, édition revue), Une histoire passera ici (Flammarion, 1999), Quelques branches vivantes et Les Compagnies silencieuses (Flammarion, 2001), La Belle vitesse (Le Dé Bleu, 2002), La Bouche de quelqu'un (Tarabuste, 2003), L'Inhabitable (Flammarion, 2006), Iris, c'est votre bleu (Le Castor Astral, 2008) et La terre voudrait recommencer (Flammarion, 2010). -
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Une suite de variations, de récits abrégés, elliptiques, scandés (en prose comme en vers) sur les cow-girls et les Indiennes de l'Ouest américain, primitif ou mythique. L'accent est mis sur la tribu des femmes, des "héroïnes" qui constituent une étrange galerie de portraits.
Grand format 13.70 €Indisponible
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Les mains vides, les pieds nus, le plus gros des vêtements ôté, on n'a besoin de rien pour danser. On n'est rien encore, on ne sera rien de plus. L'éclosion.
De la danse il ne reste, s'il en reste, que des souvenirs de plus en plus fragiles : l'ai-je vraiment vu, l'ai-je vraiment fait ? C'est bien notre vie.
Avec ce livre j'ai trempé des moments d'existence dans la danse - ou dans la pensée de la danse : elle pense, puisqu'elle est silencieuse - parce qu'alors, la honte cesse.
Le plus nécessaire, et le moins lointain des horizons.
A. D.
Grand format 14.80 €Indisponible
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Grand format 13.20 €
Indisponible
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Ariane Dreyfus
Iris, c'est votre bleu
LE LIVRE
" Cette fois, la fleur c'est un homme.
Cet homme qui reste près de moi et sa fleur se dresse. Beauté et fragilité de l'incarnation,
du lien dans le temps. Et comme il n'y a pas d'instant sans son basculement, " je veux bien
au bord si c'est avec toi ". Et comme la terre elle aussi a désormais perdu l'éternité, on
n'ose même plus s'accrocher à l'herbe. On le fait, on continue à toucher ce qui semble
nous porter, mais très doucement maintenant. Près de moi, il y a aussi des enfants qui finissent
de grandir, avec ce silence particulier de quitter l'enfance sans savoir encore qu'elle
reviendra avec l'amant, l'amante. Comme Valérie, quand elle se penche sur le papier ou la
toile, autre pinceau d'amour, encore de l'eau pour les fleurs uniques.
Ailleurs, Rwanda, Iran, Afghanistan, d'autres silences, celui des êtres, souvent des femmes,
dont la vie est arrachée à vif. Ailleurs ou tout près, c'est pareil, il n'y a que Dieu qui est
loin, puisqu'il n'existe pas.
Ce livre a commencé avec un iris sous le bleu du ciel nu. " Ariane Dreyfus
L'AUTEUR
Née en 1958, Ariane DREYFUS est professeur agrégée de lettres modernes. Elle vit et
enseigne en région parisienne. Elle est l'auteur de L'Inhabitable, Les Compagnies silencieuses,
Quelques branches vivantes et Une histoire passera ici (Flammarion), ainsi que de
La Bouche de quelqu'un, Un visage effacé et La Durée des plantes (Tarabuste), La Belle
Vitesse et Les Miettes de décembre (Le Dé Bleu). -
Recueil de poèmes sur le thème de l'enfance qui mêle des textes brefs et d'autres écrits à la manière de fables intemporelles. L'auteure évoque aussi les souvenirs de lectures ou de films qu'elle a aimés
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