« Comme tout ce qui relève du grand art, les contes de fées séduisent et instruisent tout à la fois. Ils doivent à leur génie particulier de remplir ce double rôle dans des termes qui s'adressent directement aux enfants ». Cette édition intégrale des Contes en prose reproduit le texte original publié à Paris en 1697 (Le petit Chaperon Rouge, La Barbe-Bleue, La Belle au bois dormant, Peau d'Ane, Les fées, Le Chat botté, Riquet à la Houppe, Le petit Poucet et Cendrillon). Nous avons, par contre, supprimé les petites moralités finales en vers, suivant en cela l'édition de Hetzel et jugeant avec Sainte-Beuve que ces moralités « ne tenaient au récit que si l'on voulait et qu'elles en étaient la date ». Les illustrations de Gustave Doré ont été réalisées pour l'édition de Jules Hetzel, 1860. L'édition en poche nous a permis de mettre tous les dessins en regard du texte et d'éliminer le petit inconvénient de non-concordance de l'édition originale. * Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (Éditions Laffont).
Rares sont les contes qui ont inspiré autant de versions, suscité autant d'adaptations - opéra, ballet, théâtre, séduit autant de lecteurs aussi bien filles que garçons à travers les siècles et les continents. "Aucun conte de fées ne traduit mieux que Cendrillon les expériences vécues par le jeune enfant en proie aux affres de la rivalité fraternelle, quand il se sent surclassé par ses frères et soeurs. Cendrillon, c'est moi !" dit l'enfant. Bruno Bettelheim
Les fées.
Un conte intégral de charles perrault, mis en images par philippe dumas. il était une fois une veuve qui avait deux filles. l'aînée lui ressemblait beaucoup : elle était vilaine, désagréable et orgueilleuse. la cadette, au contraire, était douce, patiente, honnête et ne se plaignait jamais, même quand on la traitait méchamment. heureusement, il y avait dans les parages une bonne fée qui se préoccupait de récompenser les jeunes filles douces et honnêtes et qui punissait très sévèrement les méchantes.