Sciences humaines & sociales
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Dans cet essai philosophique de Christian Thys, où il est question des rapports entre la philosophie et le nazisme, l'auteur cherche à répondre à deux questions fondamentales : tout d'abord dans quelle mesure la philosophie du nazisme, et la philosophie en général ont-elles été amenées à s'influencer mutuellement ? Ensuite, quel substrat a été nécessaire afin que la philosophie du nazisme ait pu émerger au sein d'un pays "civilisé" ? C'est à partir de cette problématique que l'auteur traite la question de l'Allemagne d'un point de vue à la fois historique et philosophique. Cinq questions pour comprendre les liens entre philosophie et nazisme : Christian Thys réussit au cours de cet essai philosophique à définir clairement la problématique, et les enjeux du rapport entre deux concepts que l'on voudrait inconciliables. Parfaitement maîtrisé, l'essai met en valeur le travail de l'école de Francfort, exprime le clivage gauche-droite au sujet du nazisme, recense et synthétise les pensées des différents protagonistes, et pose la querelle des historiens et des philosophes qui en découle.
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L'enfer de la redemption nazie ; essai sur les carnets de Goebbels et Rosenberg
Christian Thys
- Eme editions
- L'histoire En Mouvements
- 16 Septembre 2019
- 9782806636928
« Goebbels, c'est du pus ! » s'exclame son complice Rosenberg à l'adresse de celui que l'Observatore romano appellera le « cannibale sanguinaire ». Christian Thys suit le parcours intellectuel des deux complices d'une tragédie mondiale par le détournement de la tradition populaire, des philosophes, des médecins, des juristes et des anthropologues, pour se forger une foi inébranlable en une rédemption de l'Allemagne au mépris du reste du monde.
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« Le barbare, c'est celui qui croit à la barbarie », disait Lévi-Strauss en 1961. C'est à trouver dans leurs siècles des explosions de violence barbare que des personnalités plutôt en marge des grands courants religieux et idéologiques ont ouvert la voie à la genèse d'une anthropologie ouverte à tous les peuples. Désintriquer dans le « Sauvage » ce qu'il a de civilisé et dans le « Civilisé » ce qu'il a de sauvage est la tâche que les penseurs de l'altérité se sont donnée.