Quand il embarque à dix-neuf ans, contre l'avis de son père, Robinson ignore encore l'incroyable destin qui l'attend. Seul rescapé d'un naufrage, perdu sur une île déserte, il va devoir apprendre à survivre au milieu d'une nature hostile... Inspiré d'une histoire vraie, un chef-d'oeuvre du roman d'aventures en version abrégée.
Robinson Crusoé est avec Don Quichotte l'un des deux archétypes du roman occidental. C'est l'oeuvre de la vieillesse de Defoe (1719). Elle conte l'histoire d'un homme modeste, seul par nécessité, grand lecteur de la Bible, et qui serait ennuyeux s'il ne vivait des aventures « étranges et surprenantes », seul dans son île pendant vingt-huit ans. Le livre exprime aussi les aspirations et les craintes des lecteurs : ceux-ci s'offrent une aventure sans risque, grâce au malheur d'autrui. Reste le mythe, fait des grands thèmes qui hantent l'homme aujourd'hui : le naufragé dans l'île, l'idylle « verte », l'aspiration, loin de toute technique, à un degré zéro de civilisation, la nostalgie de la pureté originelle. Son île est le microcosme où toute civilisation vit en pensée grâce à lui.
En 1665, pour la quatrième fois dans le siècle, la peste ravage Londres où elle fait en un an 70 000 morts. En 1720 elle est de nouveau à Marseille. Journaliste toujours à l'affût d'une grande affaire, Defoe voit là l'occasion d'un livre qui rappelle un drame très proche et mêlera les conseils prophylactiques aux réflexions morales sur les décrets de la Providence. S'aidant peut-être de ses souvenirs mais réunissant surtout avec une rigueur toute scientifique témoignages et documents, Defoe a laissé de la peste une description digne des grands cliniciens du XIX? siècle. Description médicale et aussi description sociologique : comme il y a une société du crime, il y a une société de la peste qui a pesé très lourd dans l'histoire des mentalités.
Le récit du naufrage et de la survie de Robinson Crusoé sur une île, de son installation et de la rencontre de Vendredi avec qui il se lie d'amitié, à lire en VO dans une version adaptée et illustrée pour les élèves de 5e !
«Heurs et malheurs de la célèbre Moll Flanders, qui naquit à Newgate, et, pendant une vie continuellement variée qui dura soixante ans, en plus de son enfance, fut douze ans une catin, cinq fois une épouse (dont une fois celle de son propre frère), douze ans une voleuse, huit ans déportée pour ses crimes en Virginie, et enfin devint riche, vécut honnête et mourut pénitente. D'après ses propres mémorandums.»
Cette collection a été spécialement conçue pour des jeunes lecteurs de 7 ans, scolarisés en classe de CE1. Elle reprend des grands textes de la littérature pour enfants et adolescents tout en les rendant accessibles à leur niveau de compréhension. Les textes sont adaptés pour être lisibles et compréhensibles par des lecteurs de CE1. De belles illustrations les accompagnent. En fin d'ouvrage, un lexique et des questions de compréhension permettent de vérifier que l'enfant a bien saisi ce qu'il a lu.
Dans cet extrait de la fameuse Histoire générale des plus fameux pyrates (Londres, 1724-1728), l'auteur du célébrissime Robinson Crusoé (1719) relate les aventures du capitaine Misson, « l'homme le plus doux dans ses manières qui eût jamais sabordé un navire ou tranché une gorge » et de son complice, l'hérétique Carraccioli, qui las de courir les mers, décident de s'installer à Madagascar pour y fonder une république égalitaire, tout en continuant à piller les navires passant à leur portée. La propriété est abolie, les ressources mises en commun ; les distinctions de classe, de sexe et de race disparaissent. Le rêve sera cependant de courte durée.
Née à Poitiers, de parents protestants, Roxana est venue en Angleterre en 1683 avec ses parents qui fuyaient devant la persécution. Très belle, elle épouse à quinze ans un riche brasseur. Après huit ans d'une vie assez brillante, son mari prend la fuite pour éviter la faillite. La jeune femme est réduite à la misère. Elle confie ses enfants à ses beaux-parents et devient la maîtresse de son propriétaire, sa servante, Amy, jouant le rôle décisif de l'entremetteuse. Le couple est parfaitement assorti et va s'établir à Paris, où Roxana devient rapidement célèbre pour sa beauté. Son amant est assassiné et elle tombe dans les bras d'un prince de sang avec qui elle voyage en Italie...
Ce roman de forme autobiographique, dans la lignée de Moll Flanders, nous raconte la vie d'une femme à l'énergie indomptable, d'une extraordinaire vitalité, magnifique et passionnante aventurière.
Ce livre rassemble deux pamphlets, inédits en français, du grand écrivain anglais Daniel Defoe. Bien que l'un d'entre eux ait été publié la même année que «Robinson Crusoé», c'est à mille lieues des îles désertes qu'ils nous conduisent. L'auteur, on le sait peu, fut aussi commerçant et contraint de déclarer banqueroute. Il nous guide au coeur d'un lieu qu'il connaît bien : la City de Londres. Le regard porté sur les affairements dont elle est le théâtre n'a rien de complaisant. L'endroit et les usages indélicats qui y sont monnaie courante sont mis à nu. Le repas des cannibales de «Robinson Crusoé» fait bien pâle figure à côté du festin des spéculateurs insatiables, qui n'ont de scrupules envers rien ni personne. Écrits il y a de cela trois cents ans, ces pamphlets, encore pleins de verve, ne manquent pas de nous parler. On y retrouve bien des questions demeurées actuelles à propos de la réglementation et du contrôle des marchés ou encore du rôle de l'information et de ses manipulations.
«Daniel Defoe (1660-1731) n'est guère connu en France que par Robinson Crusoé, alors qu'il est l'auteur de plus de cinq cents oeuvres, dont une dizaine constituent l'acte de naissance du roman anglais, sinon du roman tout court. Roxana, Moll Flanders, le Journal de l'année de la peste sont sans doute les premiers exemples d'un effort conscient pour transformer une relation minutieuse de la réalité en une oeuvre d'art. La dimension artistique de celle-ci réside précisément dans la nature particulière du regard porté par l'auteur, qui prétend s'effacer derrière les données brutes qui auraient été portées à sa connaissance. Si Robinson Crusoé fit un triomphe chez les enfants, c'est que Defoe fit de son héros un des grands personnages mythiques du monde moderne.» Jean Gattégno.
Publié en 1722 - soit trois ans après Robinson Crusoé -, Colonel Jack est sans doute, au côté de Moll Flanders, la plus grande réussite de l'écrivain dans la veine picaresque. Rêvant d'une destinée éclatante, Jack, un gamin ramassé dans le ruisseau londonien, entend devenir à la force du poignet un authentique gentleman.
Mais Defoe ne serait pas Defoe s'il se bornait à nous raconter le parcours d'un homme de caractère.
Jack réussira, soit ; mais après s'être frotté à toutes les fripouilles, et avoir manqué cent fois de devenir fripouille lui-même. On ne s'étonnera pas que, chemin faisant, il emprunte quelques épisodes - calamiteux le plus souvent - à la vie de Defoe en personne. En y rajoutant il est vrai une forte dose d'aventures de son cru : rapt, voyages forcés, engagements militaires (avec blessures), opérations commerciales du genre risqué, capture par un corsaire français, esclavage...
New edition.
Nouvelle approche, c'est : Un nouvel art de lire... ou de relire. Un nouvel art d'aborder les textes, même les plus intimidants.
Echoué sur une île déserte avec pour tous bagages quelques graines de blé et d'orge, un mousquet, de la poudre et des balles, Robinson n'entrevoit d'abord que la faim et la mort. Mais il va tout réinventer : le feu, le pain, le fromage, l'amitié et le bonheur.
Le premier roman anglais, le premier et le seul roman écologique à suspense.
Préface de Michel Mohrt, de l'Académie française.
Commentaires et notes de Jean Bessière.
Biographical noteBorn in London to a prosperous tallow-chandler, Daniel Defoe (1660-1731) was educated at the Presbyterian Ministry at Morton's Academy for Dissenters, but in 1683 abandoned the ministry and followed his father by pursuing a career in trade and politics. A prolific non-fiction writer (writing some 500 books on a wide range of topics), prominent public figure (single-handedly producing the Review, a pro-government newspaper, for some time) political agitant (arrested in 1703 for writing an ironical satire on High Church extremism) and secret agent, it was not until late in his life that Defoe turned to fiction. He published Robinson Crusoe in 1719, just over ten years before his death, and is widely held to be the first true novelist. Main descriptionDaniel Defoe's great masterpiece, in a gorgeous new clothbound edition designed by the award-winning Coralie Bickford-Smith. These delectable and collectible Penguin editions are bound in high-quality colourful, tactile cloth with foil stamped into the design'I walk'd about on the shore, lifting up my hands, and my whole being, as I may say, wrapt up in the contemplation of my deliverance ... reflecting upon all my comrades that were drown'd, and that there should not be one soul sav'd but my self ... 'Who has not dreamed of life on an exotic isle, far away from civilization? Here is the novel which has inspired countless imitations by lesser writers, none of which equal the power and originality of Defoe's famous book. Robinson Crusoe, set ashore on an island after a terrible storm at sea, is forced to make do with only a knife, some tobacco, and a pipe. He learns how to build a canoe, make bread, and endure endless solitude. That is, until, twenty-four years later, when he confronts another human being. First published in 1719, Robinson Crusoe has been praised by such writers as James Joyce, Virginia Woolf, and Samuel Johnson as one of the greatest novels in the English language.'Robinson Crusoe has a universal appeal, a story that goes right to the core of existence' Simon Armitage
Publié la même année que Robinson Crus?, (1719), Le Roi des pirates, de Daniel Def?, relate les aventures très peu véridiques d'un forban très réel, lui : le capitaine Avery. Aussi fameux qu'insaisissable, il défraie la chronique, s'attaquant aussi bien aux navires de la Compagnie des Indes qu'à ceux du Grand Mogol, dont il capture la fille. Le bruit court qu'à l'autre bout du monde, sur l'île de Madagascar, s'est constituée une colonie de pirates dont il s'est proclamé roi. Épopée flamboyante ? Nullement. Ce pirate a l'amour du travail bien fait, le souci des comptes bien tenus, l'obsession de la sécurité, bref, la mentalité d'un négociant consciencieux. Daniel Defoe pose ici le problème d'un certain rapport à l'actualité. Dans cette fausse autobiographie, le pirate-mercanti n'est pas pris au sérieux. Pas plus que les écrivains ou journalistes peu scrupuleux qui exploitent le goût du sensationnel. L'auteur s'amuse. Il parodie les vies de criminels célèbres, démonte le mécanisme des récits à scandale et joue avec les règles de la fiction qui permettent de mentir en toute impunité : "Cette relation (...) ressemble plus à l'histoire du capitaine Avery qu'aucune autre publication à ce jour. Et s'il n'est pas prouvé que le capitaine a écrit lui-même ces lettres, l'éditeur affirme que nul autre que le capitaine lui-même ne pourra jamais les rectifier"...
This work follows Daniel Defoe's fictional narrator as he traces the devastating progress of the plague through the streets of London. Here we see a city transformed - some of its streets suspiciously empty and some overwhelmingly full of the sounds and smells of human suffering.
La traduction française de Robinson Crusoé encore en usage de nos jours est celle de Petrus Borel, à peine dépoussiérée et qui date de.1836 ! Elle est non seulement vétuste, avec un style lissé et assez ampoulé, mais très souvent inexacte, sinon fautive, le XIXème siècle n'ayant pas du tout les critères actuels en matière de traduction. Or il se trouve que Defoe pratiquait une écriture sèche, haletante, marquée par une sorte d'urgence, très moderne justement.
Françoise du Sorbier, universitaire spécialiste de Defoe et brillante traductrice, a mis tout son talent et son expertise au service de cette retraduction nécessaire et qui lui tenait à coeur depuis longtemps. Sa traduction précise, fluide, limpide, fera date. Elle permet de redécouvrir avec bonheur ce classique des classiques qui n'a pas pris une ride.
La Grande Tempête est la traduction de The Storm, publié par Daniel Defoe après la tempête de 1703. Il s'agit d'un recueil de 70 lettres témoignant des dégâts sur terre et en mer et de divers cas de protection divine. La critique présente ce texte comme le premier écrit journalistique de grande ampleur.