En 1607 paraissait la première partie de L'Astrée d'Honoré d'Urfé, oeuvre majeure pour l'histoire du roman français et de la pastorale. Dans la Gaule du ve siècle, à travers les histoires de « personnes de bergers, et d'autres » - au coeur desquelles figure le récit des amours contrariées d'Astrée et de Céladon - le roman illustre les «divers effets de l'honnête amitié». Plus largement, L'Astrée propose à ses lecteurs l'idéal, généreux mais fragile, d'une culture affranchie de toute tyrannie. À l'occasion du quadricentenaire de cette publication, les meilleurs spécialistes français et étrangers ont confronté leurs manières de Lire L'Astrée. Leurs analyses, richement documentées, témoignent de la complexité d'une oeuvre dont la critique est loin d'avoir épuisé la richesse. Appelé à faire référence, ce volume ouvre des pistes nouvelles aux investigations futures : histoire du livre, critique littéraire, histoire de l'art et de la musique interrogent la portée civilisatrice du roman d'Honoré d'Urfé.
L'imaginaire linguistique de la clarté française a fait l'objet de nombreuses études critiques durant les deux dernières décennies. L'obscurité n'en est-elle que l'envers disqualifié au nom d'un idéal rhétorique élaboré dès l'Antiquité ? Ou bien relève-t-elle d'une certaine pensée du discours, qui fut d'emblée l'enjeu de controverses ?
La période retenue dans ce volume offre à une telle interrogation un vaste terrain d'enquête : discours rhétoriques et pratiques discursives ici confrontés accusent les contrastes d'une époque où l'on s'efforce de réduire les zones d'ombre du langage, tout en continuant d'en explorer les ressources à des fins diverses.
Sous la forme d'un dictionnaire et permet de trouver rapidement la réponse aux questions qui surgissent dans la pratique du français d'aujourd'hui.
- Un plan méthodique pour chaque rubrique, une analyse des formes, une réflexion qui s'appuie sur de très nombreux exemples (empruntés aussi bien au français courant qu'à la langue littéraire) permettent au lecteur de parfaire ses connaissances grammaticales.
- Des précisions historiques sont mentionnées lorsqu'il s'agit de justifier telle ou telle variation dans le jeu des accords ou des constructions.
- Cet ouvrage, de consultation aisée, s'adresse non seulement aux professionnels mais aussi à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre la langue et en maîtriser l'usage.
Le Code civil est sans doute l'acte le plus utilisé par le juriste.
Les textes de base sont enrichis de notes historiques, de renvois et de références de jurisprudence, ce qui fait de ce Code un outil indispensable pour une approche plus approfondie de la matière.
Nous avons par ailleurs cherché à préserver la précision des textes en ajoutant les réglementations régionales, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.
Cette nouvelle édition intègre la loi du 13 avril 2019, portant création d'un Code civil et y insérant un livre VIII portant sur la preuve, dont l'entrée en vigueur est fixée au 1er novembre 2020.
L'intégration du droit futur et des variantes régionales rend la lecture du Code civil de plus en plus malaisée, mais il s'agit, nous semble-t-il, du prix à payer pour une appréhension complète de la matière.
Les textes sont coordonnés sur la base des nombreuses modifications légales parues au Moniteur belge jusqu'au 1er octobre 2019.
Un siècle après l'Arcadia de Sannazar (1504), L'Astrée marque l'achèvement de la conquête de l'antique fable pastorale par les littératures européennes en langues vulgaires : paru entre 1607 et 1628, le roman d'Honoré d'Urfé est le dernier des grands chefs-d'oeuvre nourris de la veine des histoires de bergers. Mais la narration des amours d'Astrée et Céladon dans la Gaule du Ve siècle inaugure aussi une nouvelle époque de la littérature française. Premier des grands récits publiés au moment où la France répare les plaies nées des guerres de Religion, l'oeuvre est très vite apparue comme une étape décisive dans l'art du roman, en même temps que, par sa philosophie de « l'honnête amitié », elle s'est imposée à ses lecteurs comme une référence commune, offrant ainsi la mémoire littéraire des manières de sentir et d'aimer de l'âge classique.
Le présent volume livre le texte de la troisième des cinq parties de L'Astrée, précédé d'une introduction qui en dégage la couleur propre : tandis que Céladon, sous un travestissement féminin, goûte un bonheur fragile auprès d'Astrée, dans les cours princières l'Amour apparaît plus que jamais menacé par le Pouvoir, et le monde arcadien des bergers est précipité dans le temps de l'Histoire.
Dans un passage de son Roman bourgeois (1666), Antoine Furetière prête à l'un de ses personnages le projet burlesque d'un livre intitulé Rubricologie, ou de l'invention des titres et rubriques, où il est montré qu'un beau titre est le véritable proxénète d'un livre. Le présent ouvrage prend au sérieux cette entreprise, pour comprendre ce que, durant le XVIIe siècle, le titre fait au livre et réciproquement.
Quels sont les ressorts et les manifestations de l'enjeu commercial des titres ? Dans quels contextes s'inscrivent-ils ? Quels en sont les effets de sens, y compris dans leur forme matérielle ? Quelles pratiques de lecture induisent-ils ? L'étude menée dans ce volume s'attache à répondre aux nombreuses questions que suscite le tout premier énoncé d'un livre.
Le Code civil est sans doute le document le plus utilisé par le juriste.
Dans ce Code, les auteurs ont réussi à allier à la fois maniabilité et complétude. La maniabilité se manifeste, dans une première partie, par l'impression d'un Code suivi sans lois annexes, sans annotation. Et par ailleurs ils ont préservé la précision des textes en ajoutant, dans une seconde partie, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.
Le Code civil est sans doute le document le plus utilisé par le juriste.
Dans l'édition de ce Code, nous avons cherché à allier à la fois maniabilité et complétude.
La maniabilité se manifeste, dans une première partie, par l'impression d'un Code suivi sans lois annexes, sans annotation.
Nous avons par ailleurs cherché à préserver la précision des textes en ajoutant, dans une seconde partie, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.
Le Code civil est sans doute le document le plus utilisé par le juriste.
Dans l'édition de ce Code, nous avons cherché à allier à la fois maniabilité et complétude.
La maniabilité se manifeste, dans une première partie, par l'impression d'un Code suivi sans lois annexes, sans annotation.
Nous avons par ailleurs cherché à préserver la précision des textes en ajoutant, dans une seconde partie, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.
Reine de Tendre ou souveraine des Précieuses, " institutrice des moeurs " d'après Sainte-Beuve ou nouvel " oracle de la galanterie ", comme le lui écrivait en 1654 son ami Antoine Godeau, l'évêque de Grasse, l'" illustre Sapho " - autre avatar de Madeleine de Scudéry - a suscité dès l'origine les qualifications les plus diverses.
Mêlée aux premières satires des Précieuses, exemplaire dans ses stratégies de résistance à cette entreprise polémique, fondatrice enfin, pour ses contemporains, d'une lignée moderne de femmes de lettres à qui elle aura ouvert, non sans difficultés, le chemin de l'écriture, la romancière occupe désormais dans l'histoire littéraire une place que nul ne songe plus à lui contester. Même si cette place reste, précisément, à mieux situer dans des territoires dont les contours sont en pleine redéfinition, à l'heure où les catégories majeures (classicisme, baroque, préciosité, galanterie) se voient aujourd'hui l'objet d'un salutaire réexamen.
L'oeuvre elle-même, dans sa richesse et sa diversité, s'ouvre enfin aux lectures savantes, après avoir été longtemps occultée par la figure presque mythique de sa créatrice - la " griffonneuse Sapho ", selon le mot cruel de Chapelain -, et trop souvent traitée comme simple document pour une lecture pseudo-historique de la société française au XVIIe siècle, de ses usages mondains et de ses figures légendaires.
C'est dire qu'il était temps de consacrer à Madeleine de Scudéry un colloque dont l'occasion (la célébration du tricentenaire de sa mort) offrait un prétexte à l'urgence. Dix ans tout juste après le colloque du Havre consacré aux Trois Scudéry, le moment paraissait venu d'offrir à la seule Madeleine une première moisson d'essais critiques, susceptibles d'interroger les divers aspects de son oeuvre, d'en apprécier la portée, d'en évaluer les lectures.
A la fin du XIXe siècle, le rapporteur de l'Académie française constatait l'absence de candidat pour son concours, l'Eloge de Rotrou, et notait que désormais la critique s'était substituée à cet exercice autrefois souverain. Depuis, l'acte critique n'a cessé de se développer en affirmant son caractère autonome à l'égard de l'objet traité. Au plan de la transmission scolaire, la remise en cause de la connivence culturelle a fini de briser, du moins en apparence, ce qui restait d'empathie dans l'approche littéraire. Mais les études littéraires conservent-elles la moindre justification lorsqu'elles se fixent pour seule mission de décrire des modes de fonctionnement objectivement repérables, en évacuant les effets dès lors parasites qui viendraient d'un sentiment du beau, d'une effusion ressentie par une sorte d'instinct naturel ou au contraire dans la ligne d'un héritage socioculturel ? Aussi cet ouvrage se propose-t-il de faire rencontrer des auteurs, des critiques, des philosophes et des pédagogues autour de cette idée d'admiration, porteuse en elle-même d'une contradiction puisqu'elle peut se révéler source d'inspiration, mais qu'elle peut aussi conduire au moins provisoirement au silence, à la sidération. Admiration, sentiment qu'éprouve l'âme quand elle est ravie, frappée par les caractères du beau, disent les dictionnaires qui nous rappellent également que notre point d'exclamation peut être dit « point d'admiration ». On voit donc qu'une telle question permet aussi bien une approche historienne, - les âges classiques semblant accorder une place éminente à une admiration quelquefois théâtralement exacerbée - , qu'une approche contemporaine - les modernités entretenant un rapport plus secret, voire coupable, avec un sentiment qui paraît les mettre en défaut.
Au cours des trois dernières décennies, la personnalité de Georges Molinié a marqué la recherche en Lettres. À juste titre, car ses travaux ont soulevé les points les plus cruciaux de la recomposition du paysage intellectuel dans ce domaine. Ses collègues et amis ont souhaité rendre hommage à une pensée de l'art verbal particulièrement englobante et novatrice : le volume intitulé Au corps du texte réunit ainsi quarante contributions de chercheurs et d'anciens doctorants, en France comme à l'étranger, qui se sont associés à ce témoignage d'estime. Ces études s'organisent en trois sections qui répondent aux dominantes de la réflexion de Georges Molinié. La première d'entre elles, Langages de la Première modernité, rassemble des articles consacrés à une période-phare de sa bibliographie, en écho à une position épistémologique qui affirme l'indispensable dépassement des coupures séculaires. La section suivante, Effets de parole, couvre la dimension philosophique et rhétorique du langage en instance d'artistisation. Du discours littéraire, enfin, reflète l'interrogation majeure portée sur les conditions d'avènement de la littérarité et sur ses enjeux, qui ont motivé de nouvelles approches du stylistique, comme phénomène et comme valeur.
Le Code civil, les conventions internationales, lois particulières, dispositions transitoires et arrêtés royaux utiles en la matière.
Le Code civil est sans doute le document le plus utilisé par le juriste.
Dans l'édition de ce Code, nous avons cherché à allier à la fois maniabilité et complétude.
La maniabilité se manifeste, dans une première partie, par l'impression d'un Code suivi sans lois annexes, sans annotation.
Nous avons par ailleurs cherché à préserver la précision des textes en ajoutant, dans une seconde partie, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.
À jour au 1er septembre 2015.
Le Code civil est sans doute le document le plus utilisé par le juriste.
Dans l'édition de ce Code, nous avons cherché à allier à la fois maniabilité et complétude.
La maniabilité se manifeste, dans une première partie, par l'impression d'un Code suivi sans lois annexes, sans annotation.
Nous avons par ailleurs cherché à préserver la précision des textes en ajoutant, dans une seconde partie, les conventions internationales, les lois particulières, les dispositions transitoires et les arrêtés royaux habituellement joints au Code civil.