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Denis Dailleux
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Ce livre rend hommage aux « martyrs », ces jeunes gens qui ont perdu la vie lors de la révolution égyptienne du 28 janvier 2011, victimes des violences policières et des milices pro-Moubarak. Le photographe Denis Dailleux met en place un dispositif fort décliné en trois images - portrait du martyr, portrait de sa famille et photo de son lieu de vie -, qu'accompagnent des textes d'Abdellah Taïa et de Mahmoud Farag racontant la vie du défunt à partir d'éléments biographiques. Deux ans après cette insurrection, alors que le coup d'État du 3 juillet 2013 a provoqué des centaines de morts et la division de la société égyptienne, ce travail révèle de manière sensible les trajectoires individuelles qui contribuent à l'Histoire contemporaine. Postface d'Amnesty International.
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Réalisée par Denis Dailleux à partir de 1987, cette série de portraits, publiée ici pour la première fois, commence par une rencontre dans le train avec "une bande de joyeux banlieusards, un radiocassette à la main qui diffusait du rap." Deux mois plus tard, le photographe a rendez-vous avec eux à la gare de Persan-Beaumont (Val d'Oise). Son immersion va durer cinq ans. Les longues séances de poses qu'il mène avec les jeunes du quartier ne seraient sans doute plus possibles aujourd'hui sur ce territoire où la situation était déjà tendue.
Ainsi, la puissance intemporelle des photographies de Denis Dailleux, alliée au texte engagé d'Abdellah Taïa avec lequel il est retourné à Persan-Beaumont trente ans plus tard, font de ce livre une parution importante sur le sujet sensible des banlieues.
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Denis Dailleux est reconnu pour le portrait passionné qu'il fait de l'Égypte et de ses habitants depuis plus de quinze ans. En quête de nouveaux espaces de création, il se rend régulièrement au Ghana depuis 2009. Les pêcheurs du port de James Town, ancien quartier d'Accra, la capitale, sont devenus l'un de ses sujets favoris. Il trouve au sein de cette communauté une source inépuisable d'images : marines aux ciels changeants, ballets des pêcheurs, mouvements orchestrés des femmes et des enfants sur le port... Il y explore avec grâce de nouvelles relations au corps et à l'espace, à la vie et à la mort, à la mer, aux éléments, qui renouvellent sa photographie. La sérénité, l'évidence picturale de ses images réenchantent un monde aujourd'hui menacé et sont, à ce titre, d'autant plus précieuses.
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Denis Dailleux, qui vit au Caire, ne cesse de montrer le peuple égyptien, dont il est tombé amoureux voilà quinze ans. « Mère et fils » est certainement sa série la plus personnelle et la plus troublante. Avec pudeur et délicatesse, il nous emmène dans l'intimité de familles où l'amour absolu que le fils voue à sa mère résonne comme une ode universellement touchante.
Il pose un regard tendre et sans faux-fuyant qui laisse entrevoir les frontières ténues entre protection et domination, tendresse et soumission, qui régissent les rapports mère/fils, et peut-être plus largement, les rapports entre les femmes et les hommes dans le monde méditerranéen.
Ces vingt portraits photographiques d'une subtilité rare sont ici accompagnés d'un texte d'un texte littéraire de Philippe Mezescaze qui connaît bien l'oeuvre de Denis Dailleux.
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La collection Impressions de voyage croise les regards d'un écrivain et d'un photographe sur un pays qui les passionne et qu'ils connaissent intimement, et en donne ainsi une approche personnelle et originale.Gilbert Sinoué est écrivain. Il est né en Égypte en 1947 et vit en France.Denis Dailleux est photographe. Né à Angers en 1958, il vit aujourd'hui au Caire.Ce livre raconte leur amour partagé pour un pays, l'Égypte. Les cent photographies de Denis Dailleux choisies par Gilbert Sinoué sont pour ce dernier prétexte à évoquer l'Antiquité (les pyramides, Alexandrie), l'histoire moderne et contemporaine (la présence turque et mamelouke, la fondation de l'Égypte moderne par Mohammed Ali, la création et la nationalisation du canal de Suez...), les religions (coptes, musulmans, juifs), ou encore l'esprit égyptien avec le thé, le café turc, le trictrac, le narguilé...
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Givaudan, une odyssée des arômes et des parfums
Brigitte Proust, Lili Roze, Caroline Champion
- Éditions de la Martinière
- 10 Mars 2016
- 9782732467191
Acteur majeur du monde de la parfumerie et des arômes alimentaires, la maison Givaudan est à l'origine de nombreuses créations olfactives et gustatives. Depuis 250 ans elle innove et insuffle les tendances, ouvrant en étroite collaboration avec les plus prestigieuses marques de luxe. Dior, Saint-Laurent, Givenchy, Prada : toutes sont commanditaires des jus désormais célèbres que sont Poison, Opium, Infusion d'iris... Givaudan crée aussi de nouveaux goûts s'attachant les savoir-faire de grands chefs toqués afin d'élaborer les arômes de mets d'exception accessibles à tous.
De la conception à la fabrication, des sites de récoltes aux laboratoires de recherche, des ateliers de créations des parfumeurs et aromaticiens, l'ouvrage déploiera tous les domaines de prospection et d'exploration de la création tant olfactive que gustative. Les usages seront également abordés selon les sphères géographiques, les contextes culturels et sociologiques. Au fil des pages, sera racontée la formidable aventure des parfums et arômes à travers le monde.
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Voyage ordinaire
Christian Garcin, Charles Fréger, Ambroise Tézenas, Jérôme Blin
- Le Bec En L'Air
- 7 Septembre 2017
- 9782367441092
Chaque jour, partout dans le monde, des voyageurs ordinaires se déplacent à pied, à vélo, à moto, en auto, en métro, en rickshaw... Ils ont inspiré quatre photographes et un écrivain qui interrogent la notion de « voyage ordinaire ». Charles Fréger poursuit son inventaire des groupes sociaux et religieux en photographiant les rickshaws scolaires de New Delhi.
Ambroise Tézenas trace la route entre Bangalore et Bombay dont il fait émerger l'ordinaire beauté. Denis Dailleux révèle la banlieue chaotique du Caire avec sa série de « portraits au tuk-tuk ». Jérôme Blin dessine un Saint-Nazaire nocturne et mystérieux entre docks et lotissements. Quant à Christian Garcin, il nous transporte dans les rues de Jaipur où il fait d'étranges rencontres...
Bienvenue dans leur voyage ordinaire !
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Philippe Mezescaze, lauréat des Missions Stendhal du Ministère des Affaires Etrangères pour son dernier roman paru aux éditions du Seuil, a séjourné trois mois au Caire. Et plutôt que de rapporter un récit de voyage dans la tradition de Flaubert ou de Gérard de Nerval, il a lié dans un même livre deux projets :
"Je voulais convoquer mes morts, accueillir mes morts intimes dans mon séjour au Caire ; le premier amour d'adolescence à la Rochelle, Hervé Guibert, plus tard l'amitié de Roland Barthes, celle encore d'amis disparus, mes parents, ma grand-mère... Poussière d'or, parce que Le Caire est un enfer de poussière, de bruit et de miel. La poussière des morts, la poussière de la mémoire... une poussière d'or." Son ami, le photographe Denis Dailleux, agrémente chaque chapitre par son regard sur la vie quotidienne d'un pays qu'il affectionne tant.
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