Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, Elie Wiesel était un adolescent lorsqu'en 1944 il fut déporté avec sa famille à Auschwitz puis à Birkenau. La Nuit est le récit des souvenirs qu'Elie Wiesel conserve de la séparation d'avec sa mère et sa petite soeur qu'il ne reverra plus jamais et du camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures... et la honte de perdre sa dignité d'homme quand il ne répondra pas à son père mourant. « La Nuit, écrivait Elie Wiesel en 1983 est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j'ai écrit par la suite. Le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d'Isaac, le thème fondateur de l'histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L'expérience de notre génération est, à l'inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l'histoire de cette expérience. » Cet ouvrage est paru en 1958 aux Editions de Minuit et c'est le premier ouvrage d'Elie Wiesel qui est, depuis, l'auteur de plus de quarante oeuvres de fiction et non-fiction. Prix Nobel de la paix en 1986, il est titulaire d'une chaire à l'université de Boston. La Nuit a fait l'objet d'une nouvelle traduction aux Etats-Unis, en janvier 2006, avec une préface d'Elie Wiesel, et cette édition connaît un succès considérable.
Un conte universel et poignant, un livre inédit du grand Elie Wiesel, une ode à l'autre et à la lumière.
Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d'un sage. Un conte écrit sous la forme d'un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l'auteur reprend la trame d'une histoire connue.
La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs, afin de venger la mort des dix fils de Haman, selon la légende du livre d'Esther commémorant la délivrance miraculeuse d'un massacre des Juifs de Perse. Si les dirigeants refusent, tous les habitants seront condamnés. Terrifiés, ils se rendent chez le rabbin du ghetto pour obtenir des conseils. Au cours de la nuit, celui-ci appelle les esprits des rabbins légendaires des siècles passés, mais aucun n'est en mesure de donner une réponse satisfaisante. Parmi les voix ancestrales, le Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, une mélodie joyeuse et sans paroles qui a le pouvoir de briser les chaînes du mal. Le lendemain soir, tandis qu'aucun volontaire ne s'avance, les habitants du ghetto sont informés qu'ils seront tués dans l'heure. Au fil des minutes, le rabbin du ghetto enseigne à sa communauté réunie l'air que le Baal Shem Tov a chanté la nuit précédente. Alors les voix de ces hommes, femmes et enfants, s'élèvent vers les cieux.
Elie Wiesel nous offre à travers ce livre posthume, magnifiquement illustré par Mark Podwal, une ode à la résistance par la joie et le courage.
Une leçon d'humanisme pour combattre la nuit autour et en nous, un poème chantant les miracles accomplis dans l'allégresse, l'unisson avec et pour les victimes.
Pour ne plus avoir à répondre aux questions sur son père, Grisha s'est coupé la langue. Il avait treize ans. Aujourd'hui, il est prêt à entendre son histoire, celle de Paltiel Kossover, poète juif assassiné. En retraçant le destin de son père, il plonge au coeur de toutes les violences du XXe siècle. Le témoignage qu'il recueille devient pour lui une mémoire retrouvée.
" pourquoi j'essaie de vous haïr, john dawson ? parce que mon peuple n'a jamais su haïr.
Sa tragédie, au cours des siècles, s'explique par le manque de haine dont il fit preuve à l'égard de ceux qui, souvent, réussirent à l'humilier, notre seule chance, à présent, john dawson, c'est de savoir vous haïr, c'est d'apprendre l'art et la nécessité de la haine. ".
New York, 1975 : Shaltiel Feigenberg, un conteur juif américain, est enlevé en plein jour à Brooklyn, par un groupe révolutionnaire. Première action de ce type sur le sol américain, l'affaire fait la une des médias à travers le monde. Reclus dans une cave, les yeux bandés, livré à lui-même, le prisonnier se souvient : la déportation de ses proches, sa survie qu'il doit à sa passion pour les échecs, le récit du père et de l'oncle rescapés d'Auschwitz, l'émigration aux États-Unis.
Vivants ou morts, présents ou rêvés, Elie Wiesel rassemble des personnages au pied du Mur des lamentations et les ancre dans l´un des événements majeurs de l´histoire d´Israël: la guerre des Six Jours. Devant ce mur, les mendiants parlent, commentent et témoignent de la prise de Jérusalem. Aux histoires et légendes se mêlent les récits d´holocauste et des temps d´occupation.
Jérusalem est au centre des débats : ceux qui les écoutent repartent plus riche d´une foi et d´une histoire éternelle.
De violentes douleurs à la poitrine, un médecin rassurant : « Rien au coeur ». Quelques jours après, pourtant, ce dernier flanche. Incrédule, récalcitrant, Elie Wiesel est opéré à New York, in extremis. Au bloc, il voit venir le silence définitif. Ce passage de la vie à la mort - tout sauf un vide, découvre- t-il - se peuple d'émotions, de visages, de mémoires, d'interrogations sur lui- même et sur Dieu.
Bilan d'une existence et d'une mission. Revenu à la vie, le prix Nobel de la paix, auteur immortel de La Nuit, inlassable ambassadeur de la tolérance, Juif universel qui n'a, au moment de partir, que la certitude de sa foi, livre le récit si rare de cette traversée du mur invisible.
" on se revoit enfant, accroché à sa mère.
Elle murmure quelque chose. parle-t-elle du messie ? on a envie de lui dire : " tu es morte et il n'est pas venu. il viendra peut-être, mais ce sera trop tard. " on marche avec son père à l'office du shabbat. puis dans les rangs d'un cortège de morts. on souhaite le rassurer, le consoler : " n'aie pas de crainte, ton fils tâchera de vivre en bon juif. " mais on ne dit rien. on appelle en silence une petite fille belle et souriante, grave et recueillie, on lui caresse les cheveux qui sont comme des rayons de soleil.
Dresser le bilan cette fois encore ? contenir l'émotion ou la libérer ? on laisse sa pensée escalader des montagnes, dévaler des chemins escarpés, s'égarer dans des cimetières invisibles, rechercher et fuir la solitude et les gens, les histoires déjà racontées et celles qu'on racontera plus tard. " elie wiesel.
Comment un homme peut-il être à la fois coupable et non coupable ? C'est la question que se pose Yedidyah, critique théâtral chargé de couvrir le procès de Werner Sonderberg, jeune Allemand accusé d'avoir assassiné son vieil oncle.
Quand les innocents se sentent coupables et les coupables innocents, quand le passé resurgit et demeure incompréhensible, que reste-t-il ?
« Il est la première référence. Le premier secours. Grâce à une étincelle venant de lui comme un sourire, tout s'éclaire. » Ainsi parle Elie Wiesel, qui rend un hommage poignant, dans ce livre bref et singulier, à l'une des figures majeures de la pensée juive : Salomon, fils d'Isaac, rabbin de Troyes au XIème siècle, plus connu sous le nom de Rashi. Né en 1040 et mort en 1105, Rashi fut l'un des plus grands commentateurs du Talmud. La légende rapporte que ses parents possédaient une pierre précieuse, que l'Eglise voulut leur acheter ; plutôt que de céder à la tentation, ils jetèrent cette pierre à la mer - et le ciel, en récompense, leur donna un fils qui, par son esprit, brillait plus encore que cette pierre précieuse. Mais Rashi n'est pas que légende : il est aussi le témoin d'une époque où la communauté juive, en France, jouissait d'un certain prestige et d'une certaine renommée. L'érudition rabbinique de Rashi, sous la plume à son tour lumineuse d'Elie Wiesel, est le signe d'une extraordinaire ouverture à toutes choses de l'esprit. Un appétit de chercher, de connaître, de comprendre, qui va bien au-delà de la lecture des textes sacrés ; un gai savoir qui nous parle encore, par delà les siècles.
" je vais devenir militant.
Et enseigner. partager. témoigner. révéler et diminuer la solitude des victimes ". tels sont les défis que se lance, à 40 ans, elie wiesel. les lieux oú règnent la guerre, la didacture, le racisme et l'exclusion déterminent la géographie de son engagement et son histoire au jour le jour : urss, moyen-orient, cambodge, afrique du sud, bosnie .
Conférences, manifestes, interventions : pour le romancier de l'angoisse et du doute, la parole devient une arme.
Il dénonce la libération du terroriste abou daoud par la france, la visite de reagan au cimetière militaire allemand de bitburg, les contrevérités de mitterrand, walesa ou simon wiesenthal, les excès de l'armée ou de la justice en israël. et combat ces intellectuels inquisiteurs qui comptent les " dividendes d'auschwitz ", ces producteurs pour qui l'holocauste est prétexte à grand spectacle, cette intelligentsia qui jette le trouble entre israël et la diaspora.
Avec le prix nobel de la paix viennent la célébrité, les honneurs, les désillusions. et parfois la solitude, malgré la présence, au coeur des rêves, de la famille disparue, malgré la chaleur des étudiants de new york, boston ou yale, malgré le cercle des amis et l'ahavat-israël, l'amour pour israël.
" tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ". et pourtant, comment l'adolescent miraculé de buchenwald renoncerait-il à son rôle de témoin et de défenseur des droits de tous les hommes ?.
Victime d'hallucinations, Doriel pense être possédé par un dibbouk , une âme errante. Pure folie ? Dans le huis clos du cabinet de sa psychanalyste, il traque les fantômes de sa mémoire. Et remonte aux sources de son exil douloureux, hanté par l'Holocauste. Doit-il vraiment restituer la voix du petit garçon écorché qui sommeille en lui ? Jusqu'où est-il bon de se souvenir ? Une dernière fois, Doriel interpelle les âmes disparues : sa mère, si belle, Jonathan l'ami de toujours, Maya et Ruth aussi...
Describing the tragic murder of people from a survivor's perspective, this book presents an account of the Holocaust. It offers a description of the ever-increasing horrors endured by the author, the loss of his family and his struggle to survive in a world that stripped him of humanity, dignity, and faith.
« Votre père est malade, sa mémoire s'éteint. » Malkiel vacille. Comment imaginer son père, Elhanan Rosenbaum, dépossédé de sa propre histoire, lui qui vit dans le culte du souvenir ? Mais quel souvenir ? Malkiel quitte New York et la femme qu'il aime pour un pèlerinage sur la terre de ses ancêtres, en Roumanie. La guerre, le ghetto, Israël... Il doit découvrir ce qu'Elhanan n'a pu lui dire.
" J'ai une histoire à te raconter, une histoire juive très drôle.
C'est un messager nommé Gavriel qui me l'a racontée.
Je n'aime pas les histoires juives drôles. Elles sont tristes et font appel à la pitié. Je n'aime pas que les Juifs fassent appel à la pitié.
Dans mon histoire, il ne s'agit pas de pitié, mais plutôt de colère.
Dans ce cas, je t'écoute.
Grégor se passe la main sur ses lèvres. Par où commencer ? "
Twilight is the haunting novel by Nobel Peace prize-winning author Elie Wiesel, available as a Penguin Essential for the first time. Raphael Lipkin hears voices and talks to ghosts. Spending the summer at the Mountain Clinic, a New York psychiatric hospital, he is not a patient but rather a visiting professional with a secret, highly personal quest. A Holocaust survivor who has painstakingly rebuilt his life, he has watched, horrified and helpless, as it all started coming apart. He longs for Pedro, the man who rescued him in postwar Poland - who became his mentor, hero, saviour and friend - and taught him truth from falsehood. But Pedro vanished into Stalin's gulags . . . Desperate to explain his own survival, Raphael now seeks among the delusional patients the answers to the mysteries of good, evil and madness. Elie Wiesel was born in 1928 in Sighet, Transylvania, which is now part of Romania. He was fifteen years old when he and his family were deported by the Nazis to Auschwitz. After the war, Elie Wiesel studied in Paris and later became a journalist. During an interview with the distinguished French writer, Francois Mauriac, he was persuaded to write about his experiences in the death camps. The result was his internationally acclaimed memoir, La Nuit or Night , which has since been translated into more than thirty languages.
Depuis son premier livre la Nuit, qu'il écrivit à la demande de Mauriac et qui évoque l'épreuve concentrationnaire qu'il connut à quinze ans, jusqu'à sa Célébration biblique où il fait partager son angoisse et son émerveillement devant les personnages à travers lesquels il reconnaît l'histoire des siens, Elie Wiesel a jalonné de ses romans et de ses essais un long chemin. Enfant d'une génération qu'il voit comme à la fois la plus maudite et la plus bénie de l'histoire, il cherche un sens non tant à sa propre vie qu'à sa survie. Il mesure le chemin parcouru et souvent il cesse de comprendre.Comment croire en Dieu après Treblinka - et comment ne pas y croire ? Ayant entendu le chant et le silence des morts, comment écouter autre chose - et comment ne pas vouloir écouter autre chose ? Et puis, comment expliquer ce qui, dans son essence même, défie le langage ?Le survivant, qui a le sentiment d'être seul à savoir, vit pourtant dans le présent et il doit affronter ses propres problèmes. Fidèle à Israël, il choisit de s'attacher à la diaspora. Juif, il voit dans le Judaïsme une ouverture. A travers lui, il s'adresse à tous. Au chrétien. Au Palestinien arabe. Au jeune Allemand révolutionnaire. Lettres et plaidoyers, contes et récits, dialogues brûlants, mémoires qui vont aux sources de l'oeuvre, autant d'approches vers la vérité des rapports entre les vivants et les morts, entre les juifs et les non-juifs, entre soi-même et les autres.Les dernières paroles du livre sont celles de la cantale, dont Darius Milhaud composa la musique juste avant sa mort : Ani maamin beviat ha-Mashiah, je crois en la venue du Messie.
"Akavia fils de Mahallel conseillait à l'homme de constamment méditer sur trois choses : d'où il vient, où il va et devant qui il va devoir rendre des comptes. Pour un écrivain qui se veut témoin, ce conseil est particulièrement précieux. Jetant un regard sur l'itinéraire parcouru, il doit parfois dresser un bilan. Bien sûr, on retrouvera ici quelques-uns de mes thèmes et obsessions. Quarante ans après l'Evénement, j'éprouve toujours l'angoisse de ne pouvoir dire l'indicible, l'obligation d'essayer, et la sensation d'avoir échoué. Comment décrire la distance qui sépare les morts des vivants, les Juifs de leurs ennemis. Auschwitz d'Hiroshima oe Certains textes de ce volume - dont le choix pourrait paraître arbitraire - reflètent l'actualité changeante. Le scandale de la torture officialisée, la tragédie des Indiens Miskitos, les tueries au Liban : impossible de ne pas prendre position. Et puis, la menace nucléaire : impossible de lui tourner le dos...
Nous serons tous jugés un jour. Par les morts." E.W.
Ce Discours d'Oslo est le texte du discours prononcé par Elie Wiesel au moment de la réception du Prix Nobel de la Paix.
Trois millions de citoyens soviétiques portent sur leurs papiers d'identité la mention « nationalité juive ». Même s'ils le désiraient, aucun changement de statut ne leur est possible. Ne pouvant s'assimiler, ils se trouvent de surplus privés, non seulement des droits et privilèges garantis par la Constitution aux autres nationalités de l'URSS, mais encore de la simple possibilité de transmettre à leurs enfants leur langue, leurs coutumes et leurs traditions. Victimes posthumes du stalinisme, lancinante et insoluble énigme pour les dirigeants de la Russie d'aujourd'hui, trois millions d'hommes (la seconde communauté juive du monde) posent un problème à la conscience universelle qui s'interroge et ne comprend pas.Les autorités soviétiques ne nient plus l'existence d'un problème juif. Il est présent partout. Numerus clausus dans les universités et les entreprises économiques, discrimination, propagande calomnieuse, humiliations...Des voix s'élèvent dans le monde : des partis communistes, des intellectuels sympathisants. Moscou reste muet, comme restent silencieux les juifs d'URSS murés dans leur peur et leur solitude, à l'heure même où un vent de tolérance libératrice souffle sur le monde soviétique. Pourquoi ?Né en Roumanie en 1928, rescapé d'Auschwitz, Élie Wiesel a reçu le prix Nobel de la paix en 1986. Philosophe et écrivain, il est notamment l'auteur de La Nuit et d' Un désir fou de danser.Elie Wiesel se contente d'être un témoin. Il dit ce qu'il a vu, répète ce qu'on lui a dit, ou plutôt ce qu'on lui a chuchoté dans l'ombre. Lui non plus n'explique rien. Il interroge et s'interroge, en quête de vérité dans les arcanes d'un monde kafkaïen. Et peu à peu ce monde oppressant nous devient familier et l'image s'impose d'un peuple dont rien n'entame l'indestructible vitalité, un peuple qui ne veut pas mourir.Voyageur sans complaisance ni préjugés, Elie Wiesel a réussi ce miracle : il prête une voix aux juifs du silence.Né en Roumanie en 1928, rescapé d'Auschwitz, Elie Wiesel a reçu le prix Nobel de la paix en 1986. Philosophe et écrivain, il est notamment l'auteur de La Nuit et d'Un désir fou de danser.
Le Hassidisme, ce mouvement qui est né au XVIIIe siècle dans le peuple juif dispersé aux confins de l'Europe centrale et orientale, n'a constitué ni une doctrine ni une idéologie. Il a été avant tout une façon d'être, de voir, et de vivre. Au départ, un visionnaire solitaire : Israël Baal Shem-Tov, le Maître du bon nom. Aux Juifs opprimés par des siècles de persécution, il lance un étonnant appel à la joie. Et ses disciples, le grand Maguld, Levi-Yitzhak de Berditchev, Israël de Rizhin ou Rabbi Nahman de Bratzlav, à travers un étrange réseau de communications et de successions, vont surgir ici et là, susciter les enthousiasmes, animer des communautés. "Le Hassidisme qui prêchait la fraternité et la réconciliation devint l'autel sur lequel tout un peuple fut immolé. Parfois, l'enfant en moi me dit que le monde ne méritait pas cette Loi, cet amour, ce message de spiritualité, ce chant qui accompagne l'homme sur sa route solitaire."
Le Jour est le dernier livre de la trilogie L'Aube, la nuit, le jour d'Elie Wiesel. S'inspirant de sa vie, Elie Wiesel livre un roman racontant la vie d'un survivant de la Shoah dans les Etats-Unis d'après guerre.
Pourquoi Michael a-t-il tenu à revoir la ville natale où il a passé son enfance, alors qu'il a miraculeusement échappé aux horreurs de la guerre ? C'est ce que voudraient découvrir les policiers chargés de lui extorquer des aveux. Mais loin de se compromettre, Michael s'échappe dans la reconstruction d'un passé qu'il revit en même temps q'il le rêve. C'est ce voyage au bout de la folie que nous narre Elie Wiesel avec cette émotion contenue, cette économie de moyens, cette pureté que L'Aube et Le Jour nous avaient déjà révélées.Né en Roumanie en 1928, rescapé d'Auschwitz, Élie Wiesel a reçu le prix Nobel de la paix en 1986. Philosophe et écrivain, il est notamment l'auteur de La Nuit et d' Un désir fou de danser.