L'historiographie et la mémoire collective associent souvent les notions d'internationale aux internationales socialistes ou à l'internationale communiste (Komintern). Durant les années 1970, sur fond de terrorisme « noir » opposé au « rouge », des journalistes ont glosé sur une « internationale noire » ou un « orchestre noir » : leur interprétation était décalquée des formes d'expression marxistes structurées, ce que n'ont jamais été sérieusement les forces néofascistes après le second conflit mondial.
Cet ouvrage propose une nouvelle histoire des internationales. Il réévalue les chronologies convenues - en amont de la naissance de la première internationale socialiste jusqu'à nos jours - avec le développement de modes d'action inédits.
Il élargit la notion d'internationale en y incluant une « internationale noire » après 1945, ou une « internationale libérale » durant la première moitié du XIX e siècle.