La collection Anthologie du Droit a vocation à accueillir la réédition d'ouvrages juridiques parus depuis deux siècles, et dont les auteurs comptent aujourd'hui parmi les grands juristes de notre temps. Animée par le désir de rendre ces publications accessibles, la collection Anthologie du Droit permet de redécouvrir des ouvrages aujourd'hui rares ou inaccessibles. Thèses, Traités, Mélanges, Cours... vont ainsi connaître une nouvelle vie, pour la plus grande satisfaction des chercheurs et amoureux du droit.
L'édition originale de cet ouvrage est parue en 1957, aux éditions LGDJ.
Quand un philosophe pense le rire, ce n'est pas nécessairement drôle. De tout temps le droit a au contraire suscité le comique, mais les écrivains en ont rajouté, sur la voie de la satire.
?uvre de juriste, issu de cinquante histoires, ce dictionnaire a pour espoir de refouler la réputation rébarbative attachée au droit surtout par ceux qui l'ignorent. Alors ? Amoureux ? Amusant ? Ironique ?
Humoristique ? C'est le mot insolite qui l'a remporté. Il a semblé à l'auteur qu'il couvrait l'aventure.
Auteur reconnu comme "l'un des rares juristes contemporains capables d'embrasser notre système juridique dans sa quasi-totalité", François Terré propose ici un recueil de ses textes dont l'unité réside dans une volonté de dépasser l'approche classique du droit afin d'en faire ressortir les aspects universels : l'interaction de la matière juridique avec le monde qui l'entoure et l'englobe. Des rapports du droit avec les arts ou la religion, à ceux, plus inédits, qu'il entretient avec le doute ou la désobéissance, François Terré montre qu'il convient certes d'explorer le droit de l'intérieur mais qu'il faut aussi le comprendre de l'extérieur.
Au coeur du Droit est l'obligation, lien de Droit permettant d'exiger du débiteur une prestation, positive ou négative.
Cette vision classique appelait un renouvellement d'une analyse marquée depuis la fin du XIXe siècle par la distinction de ce qui est dû et de ce qui oblige à satisfaire au devoir. Sociologie et anthropologie sont concernées. Pourquoi, en vertu de quoi s'engage-t-on ? Où est le phénomène primaire ? Quand apparaît dans l'histoire le vinculum juris ? Seulement à un certain moment de l'évolution du droit romain.
Comment s'opère dans la philosophie du droit moderne l'affinement des concepts, par rapport au sacré, à la rationalité, à la loyauté, à la volonté, à l'implicite, à la théorie des jeux : obligations morales, déontologiques ou juridiques ; obligation de faire ou de ne pas faire... ? Autant d'interrogations appelant une réflexion sur les évolutions contemporaines en droit français - public ou privé - mais aussi en droit comparé ou international.
Pas plus que l'espace, le temps n'est indifférent à l'affaire. L'anticipation est, sinon de l'essence, du moins de la nature de l'obligation. De plus en plus ambitieuse, elle tend aujourd'hui à prendre en compte les aspirations des générations futures. Au thème principal de cet ouvrage, s'ajoutent un dossier consacré à la théorie philosophiques.
La chute du mur de Berlin avait fait naître l'espoir d'un nouvel ordre mondial, délivré de conflits idéologiques hérités du XIXe siècle.
Après le 11 septembre, la guerre en Irak, l'attentat contre les Nations Unies à Bagdad, la mondialisation semble s'enfoncer dans le conflit des civilisations. Les rêves kantiens d'une société internationale apaisée dégageraient-ils en se dissipant le paysage d'un champ de bataille digne de Hobbes où s'affronteraient, tous contre tous, Etats, nations, entreprises, réseaux clandestins ? Ce livre souhaite, sans nier la diversité des cultures et les tragédies de notre temps, montrer les perspectives de son progrès et les lentes convergences qui se dessinent à travers le monde.
C'est un nouvel espace juridique planétaire, aux dimensions variables, parfois incertaine, mais englobant peu à peu les espaces nationaux, que décrivent ici juristes, économistes, sociologues ou philosophes..
Les travaux menés depuis le début du siècle par l'Académie des sciences morales et politiques, plus précisément par sa section de Législation, droit public et jurisprudence, se poursuivent. Les présentes réflexions ont pour objet le droit de la responsabilité civile. Il a été tenu compte des avancées du droit français en matière législative ou jurisprudentielle mais aussi des enseignements du droit comparé, spécialement européen, et des exigences du monde des affaires, bref de la pratique quotidienne du droit des obligations. La matière impliquait le recours à des fins connaisseurs et l'on a pu observer à quel point le concours des réflexions issues d'horizons divers pouvait contribuer à assurer une cohérence du propos et l'espoir d'une amélioration nécessaire du droit français.
Cet ouvrage regroupe l'ensemble des communications qui ont été présentées chaque lundi devant l'Académie des sciences morales et politiques au cours de l'année 2008, sous la présidence du Professeur François Terré.
Inachevé par essence, apparemment illimité dans son existence, le droit se vit d'ordinaire sans trop de préoccupations métaphysiques. Son importance croissante dans la vie sociale renouvelle une interrogation essentielle sur son action, au-delà des jeux de lois, de jugements, de pratiques.
S'interroger sur les relations du juridique et du social, y compris du côté de la morale, de la logique et de l'art, éclaire d'un jour nouveau la compréhension du sens des règles.
C'est constater sur ce chemin, à la lumière des philosophes du siècle passé, la signification du temps et de l'espace dans les comportements juridiques, en période calme ou de crise, continue ou discontinue. Le territoire est mieux compris.
Sophisme, argumentation, tout change. Les leçons des autres catégories du savoir sont davantage écoutées : lacunes des systèmes, face cachée du droit, désobéissance, corruption, principes et exceptions.
Et finalement que devient le comportement par rapport à la règle ? Le fait dans le droit, pas seulement le fait et le droit ? Par rapport à lui, tant le commerce que le procès sont compris autrement que par le passé.
Il faut s'aventurer aux frontières des savoirs.
Le droit est un ensemble de règles de conduite qui, dans une société, régissent les rapports entre les hommes : c'est le droit objectif. Le mot désigne aussi les prérogatives reconnues aux personnes : leurs droits subjectifs. Entre l'ensemble des règles et les comportements des particuliers se nouent des relations étroites, constantes, réciproques. Cet ouvrage mène une réflexion première sur l'existence du droit. Il envisage ensuite ses composantes, puis, par effet de symbiose, la réalisation du droit.
La plume de François Terré sert deux disciplines fondamentales de la matière juridique, à savoir la théorie générale du droit et la philosophie du droit. Qu'est-ce que le droit ? De quelle façon le droit aborde-t-il le doute, le futur... ? De quelle façon les philosophes envisagent-ils la norme, la décision juridictionnelle... ? Autant de questions passionnantes qu'examine le grand juriste. Trajectoires illustre les chemins de recherches parcourus par François Terré. Préface de Catherine Puigelier
L'argent entretient avec le droit des rapports à doubles sens. Parce qu'il est source et signe de richesse matérielle et favorise les échanges et les marchés. Parce que le prince trouve en lui une manifestation de souveraineté et d'action, il bat monnaie. Est-il bon, est-il méchant ? Les réponses sont variées, contradictoires. Fin ou moyen ? Effort ou corruption ? Richesse et pauvreté ? Mais sous quelles formes ? La lumière du droit peut éclairer. L'argent ne fait pas le bonheur. Qu'on le rende alors, est-il répondu ! Coexistence des libertés, le droit est là. Sinon, c'est l'or. L'analyse systématique de leurs rapports appelait une réflexion. Sur son ambivalence, sur sa valeur, sur ses relations avec la personne, le travail, la liberté, la religion. Entre la matière et la mémoire, le matériel et l'immatériel, le public et le privé, le pouvoir et la monnaie, la circulation, les flux, il est en philosophie du droit un sujet de réflexion par excellence. Son étude intéresse en premier chef et la théologie, la morale, l'économie et la finance. Aujourd'hui, plus que jamais, il préside à la gestion des incertitudes. Et demain ?
Cette catégorie fondamentale et même constitutive du droit et de la science juridique, le plus souvent totalement négligée par les philosophes, n'avait pas fait l'objet, hors en droit comparé, d'une approche générale et pluridisciplinaire. Juristes, historiens, sociologues et philosophes ont, dans seize articles, tenté de constituer une somme indispensable à la réflexion sur l'idée et le phénomène de la jurisprudence.
Ce tome retrace les différentes tendances de la philosophie du droit contemporaine, marquée par la critique du positivisme dominant dans la première partie de ce siècle. Le volume fait appel non seulement aux observateurs mais aussi aux acteurs principaux de cette évolution, en France et à l'étranger, et selon la tradition des Archives de philosophie du droit, grâce à un nombre important de traductions.
Recueil annuel des travaux du séminaire de philosophie du droit, ce tome est consacré au sujet de droit. Les communications abordent la question sous l'angle religieux, philosophique avec les apports de Rousseau, Locke et Hegel, et scientifique au regard des avancées majeures de la génétique.
Dans le domaine du droit, comme dans ceux de la culture ou de l'économie, la mondialisation, supposée inéluctable, prend souvent la figure de l' américanisation Les contributions à ce volume, reprenant une grande partie des interventions aux deux colloques organisés par l'Association française de philosophie du droit, avec le concours du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie et de l'Ambassade des Etats-Unis à Paris, et par le Tribunal de grande instance de Créteil explorent, et relativisent, les différents aspects de ce phénomène dans les principales branches du droit, public ou privé. Ces analyses émanant des meilleurs spécialistes français et américains, mettent en valeur, sur des exemples concrets, cette dialectique du rationalisme et de l'empirisme, de la loi et du cas, qui est au coeur de la vie juridique.
Ce tome 46 des Archives de philosophie du droit consacré au thème de l'impôt a pour ambition de dépasser les questions techniques de la fiscalité pour faire de l'impôt un véritable thème de philosophie du droit.
Sont notamment envisagées les questions de la justice de l'impôt, du renouvellement des figures de la puissance publique à travers les mutations de l'impôt, ou encore de l'impact de l'internationalisation du droit sur la souveraieneté fiscale.
Le volume recueille des contributions de juristes, de philosophes et d'économistes soucieux de dépasser leurs frontières disciplinaires respective.