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Gabriel Josipovici
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Thomas Westfield, gentilhomme anglais souffrant d'insomnie, engage Samuel Goldberg afin que celui-ci lui fasse la lecture jusqu'à ce que le sommeil le gagne.
Tirant son principe narratif des Variations Goldberg de Bach, Gabriel Josipovici fait fuguer, en trente chapitres qui sont autant de variations stylistiques, son personnage lui-même et des thèmes qui lui sont chers?dont le mariage et l'amour, l'art et la mélancolie, l'incroyable fertilité de la fiction.
Il en surgit un roman qui n'a rien d'académique, une oeuvre excitante et joyeusement libre. -
Dans une maison du Nord de Londres, Helena s'attelle à écrire un livre sur l'artiste américain Joseph Cornell tout en s'interrogeant sur sa soeur Alice, qui travaille dans un orphelinat en Tchétchénie. Sa soeur qui la laisse sans nouvelles ("Même dans mes rêves, elle ne m'en donne pas") et dont elle est convaincue du mépris quant au confort de sa vie privilégiée, loin des horreurs de la guerre. Survient, Ed, un photo-reporter tchèque de retour de Tchétchénie qui prétend avoir travaillé avec Alice et apporter de ses nouvelles, et qui souhaite être hébergé pour quelques jours.
Hotel Andromeda tisse des ponts inattendus entre l'univers de Joseph Cornell et un pays livré à l'atrocité. L'art n'est-il pas ce qui permet d'affronter la catastrophe ?
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Infini, l'histoire d'un moment
Gabriel Josipovici
- Quidam
- Made In Europe
- 7 Janvier 2016
- 9782915018875
Tancredo Pavone est un compositeur d'avant-garde dont la vie est rapportée au fil d'un entretien avec Massimo, son ancien domestique - entretien qui constitue la structure même du roman.
Massimo se souvient de l'ego surdimensionné comme des opinions très tranchées que son maître auraient tenues, donnant parfois le sentiment de ne pas avoir tout à fait conscience de ce qu'il rapporte. Vérité ou imagination ? Au fur et à mesure de ses propos se dessine peu à peu le portrait complexe et contrastée de Pavone - un homme qui donne voix à la musique en lui -, et le lien très singulier qui lie deux hommes socialement aux antipodes.
Infini - l'histoire d'un moment décortique le processus créatif musical sans rien perdre de l'originalité de son "sujet" hors norme jusqu'au comique.
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Au cours de leurs marches incessantes à travers parcs et rues de Londres, Jack Toledano raconte à son ami Damien Anderson qu'il travaille depuis des années sur Moo Pak, magnum opus perpétuellement inachevé, dont il échoue à produire ne serait-ce qu'une ligne.
Un paradoxe qui n'est que l'une des nombreuses ironies de ce roman dont le thème central est le langage lui-même, symboliquement exprimé au travers de Moor Park, manoir qui au fil du temps a abrité Jonathan Swift, un asile d'aliénés, un centre de décodage durant la Deuxième Guerre mondiale, un institut dédié à l'étude du langage chez les primates et, pour finir, une école où un jeune illettré s'efforce d'écrire " l'istoir de Moo Pak ".
Monologue d'un seul paragraphe et palimpseste virtuose, Moo Pak passe en revue les thèmes qui ont préoccupé Gabriel Josipovici ces vingt-cinq dernières années. Un livre conduit avec brio, légèreté et fluidité.
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Contre-jour - tryptique d'apres pierre bonnard
Gabriel Josipovici
- Gallimard
- 14 Mars 1989
- 9782070714995
«Au reproche de sa fille - Qu'as-tu fait de moi ? Pourquoi m'as-tu chassée de ta vie ? - répond l'angoisse d'une mère - Pourquoi nous as-tu abandonnés ? Qu'avons-nous fait pour mériter cela ? Derrière la plainte véhémente de l'enfant se dévoile le drame d'une maternité désirée et refusée, la lutte secrète et silencieuse par laquelle une femme tente d'exister hors des tableaux et des croquis que ne cesse de faire d'elle un peintre hanté par l'exigence de son art. Dans Contre-Jour se tissent les jeux multiples des échos et des ombres, des voix qui affleurent à peine dans le mi-dire des mots. Le roman démêle la ligne ondulante, brisée, douloureuse et drôle du monologue de la fille et de l'épouse. Les contours des personnages se dessinent dans l'insistance de l'amertume, sur un fond de clarté sereine et vivace. Et de cette clarté qui les baigne les protagonistes tirent leur paradoxale identité : à la fois fragiles et prodigieusement présents, durables et évanescents, avec cette dimension presque mythique qui est celle des figures de Bonnard. C'est par cette lumière éternelle que leurs luttes et leurs frustrations, leurs méconnaissances et leurs joies fragiles se rattachent à celles, quotidiennes, de notre commune humanité.» Alain Bony.
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Découvrez Tout passe, le livre de Gabriel Josipovici. Bribes de conversations, fragments de vie... Dans une pièce vide et devant une fenêtre au carreau fêlé, Felix se souvient.
Puzzle d'une existence dont l'amour, l'amitié, les enfants, l'art et une expérience de "mort approchée" constituent le vécu.
Une vie passée en revue où le temps jadis et le temps présent renvoient l'un à l'autre, semblent parfois fusionner. Roman poétique d'un dépouillement absolu, Tout passe tient autant de la physique quantique que d'un subtil et discret hommage à la musique. C'est aussi le portrait en filigrane de ce qu'est la figure de l'écrivain dans le monde d'aujourd'hui. Un livre profond, beau, terriblement touchant.
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Au mitan de sa vie, Ben rapporte à ses amis, Rick et Francesca, sa rencontre fascinante avec Lily au cours d'un séjour dans les Dolomites. Cette jeune femme juive est venue en Italie avant tout pour voir le jardin intérieur d'un hôtel à Sienne où, par le passé, sa grandmère est tombée amoureuse d'un jeune violoniste, qui sera bientôt victime de l'Holocauste.
Avec l'apparente simplicité et nudité du dialogue, Gabriel Josipovici nous confronte aux interrogations les plus profondes : celles qui surgissent au fil de la conversation entre Lily et Ben comme celles, plus indicibles, qu'impose l'existence.
« Les énigmes de ce roman sont celles de la vie ellemême.
» The Independant
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Deuxième personne à la fenêtre / Maurice Blanchot
Gabriel Josipovici
- Virgile
- 10 Avril 2003
- 9782908007084