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Gerd Krumeich
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L'impensable défaite ; l'Allemagne déchirée, 1918-1933
Gerd Krumeich
- Alpha
- Histoire
- 15 Juin 2022
- 9782383880035
11 novembre 1918. L'Allemagne conclut un armistice sans que son armée ait perdu une bataille clairement décisive et ratifie le traité de Versailles, qui contraint les Allemands à endosser toute la responsabilité de la guerre.
La République de Weimar ne sut au fond jamais s'affranchir du traumatisme de la défaite. L'issue de la Grande Guerre fut à l'origine de clivages politiques majeurs et d'une profonde amertume qui s'exprima dès la fin des années 1920 ; Hitler était là pour répondre au souhait des Allemands d'« en finir avec Versailles ».
Dans cet ouvrage magistral, nourri d'années de recherche, Gerd Krumeich entend répondre à cette question cruciale : la défaite de 1918 est-elle à l'origine de l'histoire chaotique de l'Allemagne et du funeste destin de la République de Weimar ?
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Figure emblématique du Moyen Âge et véritable mythe national, Jeanne d'Arc a autant marqué ses contemporains que nourri les fantasmes de l'histoire de France.
Tour à tour réprouvée, adorée, accaparée, la Pucelle d'Orléans a été l'objet des suppositions les plus saugrenues, formant ses légendes dorées ou noires. Partant de ce constat, Gerd Krumeich répond à nombre de questions que suscite toujours celle qui défi a les Anglais. À l'appui des meilleures sources et des recherches les plus récentes, il nous livre une biographie impartiale, intime et vivante, et restitue admirablement le destin trépidant de Jeanne d'Arc, de sa naissance à Domrémy vers 1412 à son exécution à Rouen en 1431.
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Le feu aux poudres ; qui a déclenché la guerre en 1914 ?
Gerd Krumeich
- Belin
- Alpha
- 7 Mars 2018
- 9782410009798
La question des origines de la Grande Guerre préoccupe les historiens. Pour deux raisons majeures : parce qu'elle est la première guerre totale de l'histoire ; parce que, détruisant un ordre ancien, elle inaugure l'ère des totalitarismes. Qui donc fut responsable du déclenchement de la Grande Guerre ? Existe-t-il même un responsable, ou les nations ont-elles basculé plus ou moins sciemment dans la guerre ? Les politiques ont-ils fait preuve d'aveuglement et d'inconséquence ? Gerd Krumeich, l'un des meilleurs spécialistes de 1914-1918, apporte une réponse frappante : l'Allemagne a joué le tout pour le tout et s'est servi de l'attentat de Sarajevo pour devancer une éventuelle agression de la Russie et de son allié français.
Ce fut non pas la soif d'une suprématie internationale qui fut à l'origine de la crise mais une peur panique de l'avenir. Face au « péril russe », mieux valait déclencher la guerre « maintenant que plus tard ». Mais aucun des dirigeants politiques et militaires n'avait prévu ce que deviendrait le conflit, aucun d'eux n'avait imaginé l'horreur que seraient les batailles de Verdun et de la Somme.
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Histoire d'un mythe national.
Jeanne d'Arc, patriote et martyre, héroïne féminine au sommet du panthéon national, est une figure centrale de l'histoire de France. Sa mémoire est au coeur d'enjeux politiques dont on sait peu qu'ils ont été mouvants : avant d'être la figure de proue de l'extrême droite, elle a été tour à tour fille du peuple en armes, restauratrice de la monarchie, patriote trahie par son roi et l'Église...
Son histoire et sa mémoire ont été le jeu d'appropriations multiples et antagonistes qui prennent leur source dans ses procès même : condamnée au bûcher comme hérétique et réhabilitée quelques années plus tard afin de légitimer le règne de Charles VII qu'elle a soutenu. Gerd Krumeich retrace, à partir de la Révolution française, les usages de l'histoire de Jeanne d'Arc. Il nous rappelle qu'elle a un temps représenté le parcours d'une simple fille du peuple qui, par son action et ses souffrances, aurait donné naissance au nationalisme français. « Souvenons-nous toujours, Français, que la Patrie chez nous est née du coeur d'une femme, de sa tendresse et de ses larmes, du sang qu'elle a donné pour nous », écrit Michelet. Cependant, d'héroïne de gauche, elle devient, au cours du XIXe siècle, le symbole d'un nationalisme conservateur. Jeanne marque l'impossibilité de trouver un consensus politique qui aurait permis aux « deux France » de se réconcilier. Gerd Krumeich, en analysant les évolutions d'un mythe, fait finalement une histoire du nationalisme français.
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Jeannne-d'arc a travers l'histoire
Gerd Krumeich
- Albin michel
- Bibliotheque Albin Michel De L'histoire
- 12 Janvier 1998
- 9782226066510
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Verdun 1916 ; une bataille de légende vue des deux côtés
Antoine Prost, Gerd Krumeich
- Tallandier
- Texto
- 3 Décembre 2020
- 9791021046146
Pourquoi la bataille de Verdun a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille at- elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ?
Du 21 février au 19 décembre 1916, Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice - 700 000 victimes, dont 300 000 morts - et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale.
Écrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un français, l'autre allemand, cette histoire de Verdun est la première à croiser les deux points de vue. Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich suivent au quotidien les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front et racontent comment s'est construit le « mythe » de cette célèbre bataille.
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La Grande Guerre ; une histoire franco-allemande
Jean-Jacques Becker, Gerd Krumeich
- Tallandier
- Texto
- 21 Novembre 2019
- 9791021043367
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Du 21 février au 19 décembre 1916, les armées françaises et allemandes s'affrontent à Verdun. Écrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un allemand, l'autre français, cette histoire de la plus célèbre des batailles est la première à croiser les deux points de vue.Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice - 700 000 pertes, dont 300 000 morts - et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale : violence extrême des combats, souffrances inouïes des soldats sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire dérisoire. Cent ans plus tard, la bataille de Verdun interroge toujours autant les historiens. Pourquoi a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille a-t-elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ? Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich s'unissent pour suivre les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front. En décrivant avec minutie leur quotidien et en suivant l'évolution de l'opinion publique, de 1916 à nos jours, ils racontent comment s'est construit le « mythe » Verdun, jusqu'à devenir le symbole même de la Grande Guerre.