La trilogie des "livres du Nord" réunit en un seul volume les trois premiers romans de la Compagnie noire avec dix illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage.
Nous sommes la dernière des compagnies franches du Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. Mercenaires nous sommes et nous resterons. Depuis l'embauche de la Compagnie noire dans le port de Béryl par le mystérieux Volesprit, l'un des "Dix qui sont Asservis", jusqu'à l'affrontement final de la Rose Blanche, de la Dame et du Dominateur sur le site des Tumulus, tels que rapportés par Toubib, son médecin, dans ses annales, les pérégrinations, malheurs et affrontements de la Compagnie durant une génération.
Un joyau de la fantasy noire.
Faisant suite aux "livres du Nord" parus en 2005, les "livres du Sud" réunissent en un seul volume les trois romans suivants de la Compagnie noire (Jeux d'ombres, Rêves d'acier et La Pointe d'argent), avec dix illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage.
À l'issue de l'affrontement final avec le Dominateur, il ne reste de la Compagnie noire que des débris dont Toubib, l'annaliste, a pris le commandement.
Aujourd'hui c'est la fin. Nous nous sommes séparés. Pourtant je continuerai, moi Toubib, à tenir ces annales. Et, qui sait oe ceux à qui je dois les ramener y trouveront peut-être quelque intérêt. Le coeur ne bat plus mais des spasmes agitent encore les membres. La Compagnie noire est morte de fait mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, restons pour mesurer le pouvoir des noms. La route du Sud est devant nous.
Et la longue pérégrination commence vers le Khatovar mythique et le monde des origines.
Aujourd'hui forte de ses dix livres et complète dans sa traduction française, la saga de la Compagnie noire s'est établie comme un sommet de la fantasy.
« Mercenaires nous sommes et nous resterons. Que nous importe si la cause de notre employeur est légitime ? On nous paye pour la servir.
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. » « C'est la Compagnie noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.
Pourtant, le jour où notre capitaine a signé pour nous enroler au service de la Dame et de ses Dix Asservis, n'était-ce pas signer avec le Mal lui-même ? N'était-ce pas renoncer à notre âme en allant combattre les rebelles et l'espoir qu'ils placent en la Rose Blanche, la libératrice mythique de ce monde qui ploie sous la sorcellerie ? »
Faisant suite aux "livres du Nord" parus en 2005, et aux "livres du Sud", parus en 2006, le premier tome des Livres de la Pierre scintillante réunit en un volume les deux romans suivants de la Compagnie noire (Saisons funestes et Elle est les ténèbres), avec huit illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage. Je suis, pour le cas hautement improbable où mes griffonnages subsisteraient, Murgen, porte-étendard de la Compagnie noire. La guerre contre les Maîtres d'ombres fait rage. Elle doit mener de Taglios à Belvédère, puis au-delà, par la plaine de pierre scintillante, vers le mythique Khatovar. En voici le récit, sous la plume d'un vétéran du Nord, annaliste pour la circonstance.
Aujourd'hui forte de ses dix livres et complète dans sa traduction française, la saga de la Compagnie noire s'est établie comme un sommet de la fantasy. Son édition spéciale, en quatre volumes, s'achèvera l'an prochain avec le deuxième tome des Livres de la Pierre scintillante.
« Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Ils tètent le sein de la mort. Son souffle appaise toutes les âmes.
Nous avons connu autrefois une ville dédiée à son culte, si vieille qu'elle avait perdu le souvenir de cette consécration. Or il lui fallut affronter une menace plus immédiate : un spectre de jadis qui cherchait à revenir chez les vivants depuis une éminence surplombant la ville. C'est pourquoi la Compagnie noire a fait route loin vers le Nord, au-delà des frontières de l'Empire de la Dame.
Mais l'histoire ne débute pas ainsi. Nous étions loin, alors. Seuls deux anciens amis et une poignée d'hommes que nous allions rencontrer par la suite faisaient face au péril. »
Dix ans après sa victoire à Génépi contre le Dominateur, la Dame règne sans partage...
Ne restent de la Compagnie noire, son unité d'élite transfuge, que les quelques rescapés ralliés à la Rose Blanche. À leur tête : Chérie, la jeune fille muette qui neutralise la magie, ultime espoir de briser le joug de l'Empire.
Or l'échéance de la Grande Comète approche. Elle marquera, dit-on, l'avènement définitif au pouvoir d'une des forces en présence.
C'est alors que Toubib se met à recevoir de curieuses missives. La clé de la victoire ou d'autres menaces en perspective ? Car le Dominateur n'a pas dit son dernier mot.
Le capitaine Toubib est mort.
Bien mort ?
Rescapée du massacre de Dejagore, Madame crie vengeance. Vaille que vaille, elle regagne Taglios pour lever une nouvelle armée contre les Maîtres d'Ombres qui assiègent toujours la ville défendue par Mogaba et les survivants de la Compagnie noire. Or chaque nuit une mystérieuse force l'assaille et l'accable de visions morbides. Est-ce la voix de Kina, déesse du mal idolâtrée par une secte secrète dont se revendiquent certains de ses proches ? S'il faut les en croire, tout annonce pour bientôt l'avènement de l'Année des Crânes et le bain de sang général qui s'ensuivra...
« Voici, en addition aux annales de la Compagnie noire et dans la tradition des annalistes qui m'ont précédée, le livre de Madame. Madame, annaliste, capitaine. »
« Mon nom est Philodendron Casier. Si je me suis engagé, c'est pour fuir ma famille, des ramasseurs de patates fichus de coller un prénom pareil à un mouflet. J'étais à la bataille des Tumulus où la Dame, la Rose Blanche et la Compagnie noire, alliées pour un temps, ont mis fin à la menace du Dominateur. On a brûlé son corps, dispersé les cendres et emprisonné son âme maléfique dans une pointe d'argent, clouée sur un arbuste, le rejeton d'une espèce de dieu. » Mais, alors que Toubib et les siens marchent vers le sud, la pointe d'argent attise les convoitises. Ne donnera-t-elle pas le pouvoir absolu à qui saura en user ? Les sorciers aux dents longues sont légion.
Et quatre voleurs font route vers les Tumulus pour s'en emparer et la revendre au plus offrant...
« Le vent gémit, exhalant son baleine amère. La foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur. Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s'est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du coeur d'un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge. » De Taglios à Belvédère, la citadelle du dernier des Maîtres d'Ombres, puis vers la Porte d'Ombre et au-delà, la dure et longue route de la Compagnie noire se poursuit vers le Khatovar, sa mythique destinée. En voici le récit sous la plume de son porte-étendard, Murgen, tel que dans ses annales.
« Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil.
Aujourd'hui c'est la fin. Nous nous sommes séparés. Pourtant je continuerai, moi Toubib, à tenir ces annales. Et, qui sait ? ceux à qui je dois les ramener y trouveront peut-être quelque intérêt. Le coeur ne bat plus mais des spasmes agitent encore les membres. La Compagnie noire est morte de fait mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, restons pour mesurer le pouvoir des noms.
La route du Sud est devant nous. » S'engage une longue et rude pérégrination. Or dans le Sud règnent les redoutables Maîtres d'ombres.
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. C'est la Compagnie noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.
Le noyau dur de la Compagnie noire a disparu au coeur du désert de pierre scintillante, derrière la Porte d'ombre. Mais dans Taglios les survivants dressent encore leurs plans pour libérer les captifs. Et les annales doivent être tenues, la vérité consignée. C'est la tâche de la jeune Roupille, opiniâtre et rusée.
Volesprit, par ruse et diablerie, a plongé la Compagnie noire en dormition. Toubib, le capitaine, Madame, le lieutenant, Murgen, l'annaliste porte-étendard, et tous les autres ont sombré dans une stase éternelle. Mais tous ne sont pas tombés.
"L'eau dort." Elle finira par se réveiller. Les rares rescapés entreprennent le long périple à travers la plaine scintillante, vers la forteresse où gisent les captifs, mais aussi la déesse Kina, le démon golem Shivetya, les Livres des morts des Étrangleurs et d'autres noires surprises encore.
Peut-être saurons-nous enfin d'où de quel monde vient la Compagnie noire. Et sur quelle planète se trouve le mythique Khatovar.
La voix du dragon retentit à travers tout l'espace Canon.
Quatre mille ans durant, les Vaisseaux-Gardiens ont clamé leurs oukases. Armés par les grandes maisons marchandes, leur coeur cybernétique grouillant des engrammes de leurs anciens dirigeants, ils sèment la terreur d'un bout à l'autre du réseau, cette toile arachnéenne, qui relie les mondes les plus lointains de l'espace Canon. Invulnérables, omniprésents, les puissants vaisseaux de guerre ont maintenu la paix d'une poigne de fer.
Aujourd'hui, une ténèbreuse présence croit pouvoir arracher le réseau à leur invincible puissance. L'immortel guerrier kieu Kez Mafaele sait que les vaisseaux peuvent être vaincus, mais il est seul. Et, tandis que le VII Gemina fonce vers les confins affronter cette présence, il lui faut pour survivre entamer sa propre guerre.
Qushmarrah, cité fière et florissante, conquise par trahison, occupée depuis six ans par les Hérodiens.
Qushmarrah, cité résistante, hantée par le retour possible de son maître assassiné, le prêtre-sorcier Nakar. Une ville aux nerfs portés à vif par les enlèvements récurrents d'enfants de six ans. Une ville en attente de la déflagration qui ne manquera pas de se produire. Dans un univers qui n'est pas celui de la Compagnie noire, non plus celui où Hérod serait Rome et Qushmarrah Carthage, à l'issue d'une guerre Punique, Glen Cook prend un malin plaisir à brouiller les pistes, inverser les rôles et redistribuer les alliances.
Guerriers du désert, cohortes de soldatesque et leurs généraux, tueurs fous, kidnappeurs, sorcières et résistants s'affrontent, se trahissent et s'entre-tuent dans un récit échevelé à la manière incisive d'un grand styliste de la fantasy.
Entre les tractations qui préludent à la mort prochaine du patriarche de Brothe et les avances de Katrin, l'héritière de l'empire du Graal, le mal-heureux Piper Hecht, ex-shalug de Gordimer le Lion en Lucidie, aujourd'hui capitaine des armées de Brothe, interroge son destin.
C'est que le monde est en ébullition. Katrin prêche la croisade en Orient et Anne de Ménand veut purger le Connec de l'hérésie maysaléenne. Mais, pendant ce temps, les Instrumentalités s'agitent. Le dieu Kharoulke, Celui-qui-marche-avec-le-vent, lance ses légions de Choisis affamés. Ce pourrait être la fin du monde. Mais les mortels n'entendent que leurs appétits du moment. Lire Gien Cook, écrit Steven Erikson, "c'est comme lire sous peyotl une fiction sur la guerre du Vietnam".
Entre les tractations qui préludent à la mort prochaine du patriarche de Brothe et les avances de Katrin, l'héritière de l'empire du Graal, le malheureux Piper Hecht, ex-shalug de Gordimer le Lion en Lucidie, aujourd'hui capitaine des armées de Brothe, interroge son destin.
C'est que le monde est en ébullition. Katrin prêche la croisade en Orient et Anne de Ménand veut purger le Connec de l'hérésie maysaléenne.
Mais, pendant ce temps, les Instrumentalités s'agitent. Le dieu Kharoulke, Celui-qui-marche-avec-le-vent, lance ses légions de Choisis affamés. Ce pourrait être la fin du monde. Mais les mortels n'entendent que leurs appétits du moment.
La Compagnie noire, dernière rescapée des compagnies franches de Khatovar, a échappé à l'effroyable siège de Dejagore.Tisse-Ombre est mort. Menée par Toubib, elle rentre au Khatovar après quatre siècles d'exil. Mais la route est longue et semée d'embûches, d'autant que nul ne sait où se trouve le Khatovar ni même ce qu'il est. Les annales l'ignorent. Et Murgen, l'annaliste et porte-étendard, est bien placé pour le savoir puisqu'il épie tous les jours la planète depuis le monde spectral.
Le premier, il pressent qu'une sinistre menace pèse sur le monde réel et la Compagnie. Elle est les ténèbres ! Mais qui ? Madame, qui a étrangement recouvré ses pouvoirs ? Sa folle soeur Volesprit ? Kina, la déesse hystérique aux quatre mamelles ? La Fille de la Nuit ? Tout semble se liguer contre la Compagnie. Sans compter Ombrelongue, le seul Maître d'Ombre survivant, dont Belvédère, la forteresse inexpugnable, est assiégée par la Compagnie. Narayan Singh et ses Félons. Et jusqu'à ses propres patrons, la Radisha et son frère. Ce qui n'empêche nullement Murgen de rechercher Sarie, sa bien-aimée disparue, qu'il croyait morte et qui a miraculeusement survécu.
Garrett, le détective au pays des trolls, fées, elfes et autres créatures exotiques, voudrait bien prendre des vacances. Las ! il accepte d'aider une
courtisane et se retrouve dans le collimateur du grand inquisiteur en personne. On le charge de chasser une relique dérobée par un prélat peu orthodoxe. Bien entendu, toutes les grandes Églises de Tonnefaire la convoitent. Notre héros plonge malgré lui dans un tourbillon d'intrigues politico-religieuses aussi farfelues que dangereuses. L'homme-mort, Tête-de-Pioche et l'elfe noir Morlet ont fort à faire pour le sortir de ce guêpier. Les sectes abondent à Tonnefaire, et certaines n'ont rien de contemplatif. Garrett risque sa peau à jouer les victimes expiatoires. Troisième volume de la série des Garrett par Glen Cook, après La Belle aux bleus d'argent et Coeurs d'or à l'amer, Pour quelques deniers de cuivre entraîne le lecteur dans les arcanes qui lient bas-fonds de Tonnefaire et institutions religieuses. Ce roman, écrit d'une plume alerte, est un
modèle de picaresque urbain où, sous couvert d'humour, Glen Cook nous dépeint un monde qui rappelle parfois étrangement le nôtre.
On m'appelle roupille.
C'est moi qui tiens aujourd'hui les annales. il faut bien que quelqu'un s'en charge. la vérité doit être consignée, même si le destin décide que nul ne la lira jamais. les annales sont l'âme de la compagnie noire. elles nous rappellent ce que nous sommes. que nous ne sommes que cela. que nous devons persévérer. et que la traîtrise, comme d'habitude, n'a pas réussi à nous saigner à blanc. voici les neuvième et dixième livres de la compagnie noire.
Pour clore ces annales.
Après Madame, Murgen, Roupille, c'est au tour de Toubib de prendre, ou plutôt de reprendre le collier : la rédaction des annales qu'il avait abandonnée depuis des décennies. Entre-temps, au bout des mille et une péripéties que l'on connaÎt, la Compagnie noire atteint enfin ce mystérieux Khatovar auquel son ancien capitaine aspirait depuis si longtemps. Mais est-ce réellement la Terre promise qu'il espérait ? Cependant les plus vieux ennemis de la Compagnie ne fléchissent pas. Volesprit, les Félons, la Fille de la Nuit, Narayan Singh, d'autres encore que la Compagnie a rencontrés en chemin, et surtout Kina, la déesse des ténèbres, Mère de l'Illusion... tous continuent de s'agiter dans l'ombre ou la lumière, avides de conserver la suprématie ou d'amener l'avènement de l'Année des Crânes, c'est-à-dire la fin du monde ou des mondes connus. Tous conspirent à l'éradication de la Compagnie noire. Que restera-t-il de cette bande déguenillée de valeureux guerriers au terme du voyage ? Car c'est bien du terme du voyage qu'il s'agit. Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi.
Garrett rempile ! le détective au pays des elfes et des vampires reprend du service auprès du général stantnor, reclus dans son manoir.
Qui fait main basse sur les précieux trophées de la vieille ganache ? qui l'empoisonne à petit feu ? qui extermine ses vieux grognards comme des mouches ? a qui se fier ? a la cuisinière troll en poste depuis quatre cents ans ? a la fille caractérielle du général ? a cette blonde fantomatique que seul garrett paraît voir ? quatrième volume de la série, chagrins de ferraille offre un huis-clos insolite où coups fourrés et magie croisent le fer.
Glen cook revisite agatha christie avec jubilation.
Dans un monde agité de convulsions sismiques, où chaque souverain magouille de son côté pour acquérir la suprématie, où les espions pullulent et où royaumes, empires, provinces et principautés ne cessent de guerroyer, Else Tage, sha-lug et espion de Gordimer le Lion, est chargé par son suzerain et maître d'infiltrer les plus hautes instances de la Rome médiévale de cet univers-là : Brothe. Intelligent, courageux et fondamentalement humain, il y réussirait presque avec les moyens du bord si la sorcellerie ne s'en mêlait pas. Car le pouvoir magique qui jaillit des puits d'Ihrian, dans les Terres saintes, et empêchait jusque-là les glaces polaires de recouvrir le monde, vient à se tarir... Lire Glen Cook, écrit Steven Erikson, « c'est comme de lire sous peyotl une fiction sur la guerre du Vietnam ». Après la Compagnie noire, La Tyrannie de la nuit ouvre un nouveau grand cycle de fantasy.
Après Madame, Murgen, Roupille, c'est au tour de Toubib de prendre, ou plutôt de reprendre le collier : la rédaction des annales qu'il avait abandonnée depuis des décennies. Entre-temps, au bout des mille et une péripéties que l'on connaÎt, la Compagnie noire atteint enfin ce mystérieux Khatovar auquel son ancien capitaine aspirait depuis si longtemps. Mais est-ce réellement la Terre promise qu'il espérait ? Cependant les plus vieux ennemis de la Compagnie ne fléchissent pas. Volesprit, les Félons, la Fille de la Nuit, Narayan Singh, d'autres encore que la Compagnie a rencontrés en chemin, et surtout Kina, la déesse des ténèbres, Mère de l'Illusion... tous continuent de s'agiter dans l'ombre ou la lumière, avides de conserver la suprématie ou d'amener l'avènement de l'Année des Crânes, c'est-à-dire la fin du monde ou des mondes connus. Tous conspirent à l'éradication de la Compagnie noire. Que restera-t-il de cette bande déguenillée de valeureux guerriers au terme du voyage ? Car c'est bien du terme du voyage qu'il s'agit. Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi.