Lettres d'une Péruvienne , par madame de Grafigny Date de l'édition originale : 1777 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Lettres d'une péruvienne. Seconde édition. - Lettres d'une péruvienne. Seconde partie Date de l'édition originale : 1748 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
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Le récit montre comment l'héroïne se révèle peu à peu capable de retourner ses handicaps (différence de langue, de culture, déracinement, manque d'autonomie...) à son profit, réussissant à penser comme telle sa condition singulière, à l'accepter et à la dépasser. La différence (de sexe, de race, de classe) s'impose comme une force dont la jeune Inca va tirer le meilleur parti. En véritable autodidacte, elle va s'instruire grâce à l'observation puis à la lecture, faisant profiter son correspondant des savoirs qu'elle a patiemment acquis. L'héroïne ne choisit ni l'assimilation pure et simple à la France, ni l'oubli du passé et des origines. À l'inverse, elle se compose une existence propre, riche de tout ce qui la constitue : l'ailleurs et l'ici (le Pérou et la France de Louis XV), le passé et le présent, l'altérité assumée, mais aussi la capacité de s'adapter et de se transformer.
Lettres réunies et présentées par David Smith avec la collaboration de Marie-Thérèse Inguenaud.
En 1750, Philippe Néricault Destouches (1680-1754), auteur du Glorieux, noue une correspondance avec Françoise de Graffigny (1695-1758), dont la pièce Cénie vient de remporter un grand succès. Il est le premier à avoir tenté de se rapprocher d'elle en faisant l'éloge de Cénie dans une lettre adressée à leur amie commune, Jeanne Quinault. Mais c'est elle qui prend l'initiative de lui écrire pour lui exprimer à son tour son admiration pour ses « immortels ouvrages », dans la seule lettre d'elle qui nous soit parvenue. Commence alors entre eux une longue correspondance dont sont conservées une cinquantaine de lettres de Destouches qui s'échelonnent entre le 12 décembre 1750 et le 16 mars 1754, soit quatre mois avant son décès. Parmi les sujets traités, le théâtre tient la première place. Destouches propose à sa nouvelle amie plusieurs petites pièces destinées à être jouées par les enfants de la famille royale de Vienne, y compris Les Saturnales, pièce que Mme de Graffigny trouve « détestablement écrite », et un extrait du Sous-gouverneur, dont nous publions ici le texte inédit. Établi dans son château de Fortoiseau, Destouches est curieux de connaître le succès de ses comédies dans la capitale. Il sait bien qu'elles ne jouissent plus de la même popularité, et en rend responsable son absence de Paris, mais c'est aussi la faute des comédiens qui ne sont pas à la hauteur des irremplaçables Quinault. Les correspondants s'entretiennent également des pièces d'autres dramaturges, comme Les Engagemens indiscrets de l'ami lorrain de Mme de Graffigny, François-Antoine Devaux. Mais ils s'intéressent surtout aux tragédies de Voltaire qui rivalisent avec celles de Crébillon père aussi bien qu'avec les comédies de Destouches. Ils évoquent le séjour de Voltaire à Berlin, ses démêlés avec Maupertuis et Frédéric II et son désir de revenir à Paris. Pour Destouches, Le Siècle de Louis XIV est un chef-d'oeuvre, quoique l'auteur « cache un venin subtil sous une fausse simplicité ». Mais ce sont les romans de La Place, de Prévost et de Richardson qui éveillent l'enthousiasme de son épouse et de sa fille. Le 5 juillet 1754, après des crises cérébrales, Destouches meurt à Fortoiseau. Une partie de cette correspondance a été publiée en 2012 dans la Revue d'histoire.