Littérature
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Lettres d'une Péruvienne , par madame de Grafigny Date de l'édition originale : 1777 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Lettres d'une peruvienne. seconde edition
Graffigny Francoise
- Hachette bnf
- 1 Décembre 2016
- 9782013616928
Lettres d'une péruvienne. Seconde édition. - Lettres d'une péruvienne. Seconde partie Date de l'édition originale : 1748 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Arrachée à son Pérou natal, une jeune Inca est ramenée de force en France. Un officier amoureux d'elle la prend son sous aile et tente d'en faire une jeune Française. A son fiancé resté au Pérou, Zilia raconte sa découverte de la France, tout en se languissant de leurs retrouvailles. Peu à peu, elle parvient à retourner à son profit tous ses handicaps : le déracinement, la différence de langue et de culture, le manque d'autonomie. En autodidacte, grâce à la lecture et à l'observation, elle s'instruit. Elle ne choisit ni l'assimilation ni l'oubli des origines, mais une troisième voie, synthèse d'ici et d'ailleurs. Dans ce roman d'amour par lettres, Françoise de Graffigny fait le récit de l'émancipation progressive d'une femme qui refuse d'être asservie à un protecteur ou un amant. Paru en 1747, l'ouvrage rencontre un extraordinaire succès dans toute l'Europe, déclenchant une véritable mode «à la Péruvienne». Il est l'un des premiers bestsellers de la littérature française, et l'un des premiers manifestes pour l'indépendance des femmes. Précurseure du droit à la différence, féministe avant l'heure, déjà critique de l'appropriation culturelle : telle est Françoise de Graffigny, dont il convient de redécouvrir le magnifique roman.
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Lettres ; suivies de celles de mesdames de Staal, d'Epinay, du Boccage, Suard, du Chevalier de Boufflers, du marquis de Villette, etc.
FranÇoise De Graffigny
- Slatkine reprints
- 25 Octobre 2013
- 9782051025966
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Correspondance
Philippe Néricault-Destouches, Françoise de Graffigny
- Etude du dix huitieme siecle
- 16 Octobre 2020
- 9791092328141
Lettres réunies et présentées par David Smith avec la collaboration de Marie-Thérèse Inguenaud.
En 1750, Philippe Néricault Destouches (1680-1754), auteur du Glorieux, noue une correspondance avec Françoise de Graffigny (1695-1758), dont la pièce Cénie vient de remporter un grand succès. Il est le premier à avoir tenté de se rapprocher d'elle en faisant l'éloge de Cénie dans une lettre adressée à leur amie commune, Jeanne Quinault. Mais c'est elle qui prend l'initiative de lui écrire pour lui exprimer à son tour son admiration pour ses « immortels ouvrages », dans la seule lettre d'elle qui nous soit parvenue. Commence alors entre eux une longue correspondance dont sont conservées une cinquantaine de lettres de Destouches qui s'échelonnent entre le 12 décembre 1750 et le 16 mars 1754, soit quatre mois avant son décès. Parmi les sujets traités, le théâtre tient la première place. Destouches propose à sa nouvelle amie plusieurs petites pièces destinées à être jouées par les enfants de la famille royale de Vienne, y compris Les Saturnales, pièce que Mme de Graffigny trouve « détestablement écrite », et un extrait du Sous-gouverneur, dont nous publions ici le texte inédit. Établi dans son château de Fortoiseau, Destouches est curieux de connaître le succès de ses comédies dans la capitale. Il sait bien qu'elles ne jouissent plus de la même popularité, et en rend responsable son absence de Paris, mais c'est aussi la faute des comédiens qui ne sont pas à la hauteur des irremplaçables Quinault. Les correspondants s'entretiennent également des pièces d'autres dramaturges, comme Les Engagemens indiscrets de l'ami lorrain de Mme de Graffigny, François-Antoine Devaux. Mais ils s'intéressent surtout aux tragédies de Voltaire qui rivalisent avec celles de Crébillon père aussi bien qu'avec les comédies de Destouches. Ils évoquent le séjour de Voltaire à Berlin, ses démêlés avec Maupertuis et Frédéric II et son désir de revenir à Paris. Pour Destouches, Le Siècle de Louis XIV est un chef-d'oeuvre, quoique l'auteur « cache un venin subtil sous une fausse simplicité ». Mais ce sont les romans de La Place, de Prévost et de Richardson qui éveillent l'enthousiasme de son épouse et de sa fille. Le 5 juillet 1754, après des crises cérébrales, Destouches meurt à Fortoiseau. Une partie de cette correspondance a été publiée en 2012 dans la Revue d'histoire.