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Harry Mathews
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Les derniers seront les premiers : Poèmes (1989-2017)
Harry Mathews
- P.O.L.
- Poesies Theatre
- 15 Février 2024
- 9782818060063
On peut dire de la plupart des poèmes rassemblés ici qu'ils ont des origines biographiques, imaginaires ou d'ordre procédural. Une fois établies ces catégories simples, il est indispensable de ne pas tarder à les bousculer voire à les détruire. En fait, presque tous ces poèmes entrent dans plus d'une catégorie et parfois dans les trois. Harry Mathews
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Ma vie dans la CIA ; une chronique de l'année 1973
Harry Mathews
- Folio
- Folio
- 28 Juin 2007
- 9782070321360
a cause d'une étonnante série de quiproquos et malentendus, il était largement admis, au début des années soixante-dix, que harry mathews était un agent de la cia.
même ses amis furent saisis d'un doute que ne cessaient de renforcer les véhémentes dénégations de l'intéressé. de plus en plus frustré par sa propres incapacité à rétablir la vérité, harry mathews finit par se résigner à tenir le rôle qu'on lui attribuait mais, pour voir, pour s'amuser, par dandysme, il décida de le jouer à fond et en rajouta donc dans l'équivoque. " ma vie dans la cia " raconte la vie en france du prétendu espion mathews, en 1973, année particulièrement agitée puisqu'elle connut la fin de la guerre au vietnam, le watergate, le putsch de pinochet au chili.
dans un tel contexte, harry mathews va se trouver à son insu mêlé à un jeu dangereux, si dangereux que certaines agences décident qu'il serait tout à fait opportun de l'éliminer. harry mathews a fait de ces événements bizarres et ambigus un thriller où la frontière entre le réel et la fiction est implacablement embrouillée.
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Au cours d'une soirée donnée par un Américain millionnaire et érudit, le narrateur des Conversions gagne une herminette. («Erminette ou herminette, s.f. Espèce de hache à tranchant lunaire pour planer et doler le bois. Étym. Hermine, parce qu'on a comparé la partie recourbée de l'erminette au museau de l'hermine.» Littré.) Détenteur de cet objet insolite, le narrateur se découvrira un jour légataire d'une fortune fabuleuse... Mais il lui faut au préalable élucider trois énigmes gravées sur le manche de la hache. D'un mot à l'autre sa quête le conduit à travers le monde. Elle se solde par un échec, mais elle se matérialise en un livre d'une rare allégresse où Harry Mathews déploie un humour vertigineux.
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En 1978, Georges Perec publiait ses «Je me souviens», le principe en était le suivant : tenter de retrouver un souvenir presque oublié, banal, commun sinon à tous, du moins à beaucoup. C'est à partir de ce même principe de petits souvenirs arrachés au passé que fonctionne Le Verger. Principe appliqué cette fois à un seul sujet : Georges Perec. «Quelques semaines après la mort de Georges Perec, je repris pour mon compte et à son sujet la formule de son livre, non pas pour lui rendre hommage ni pour puiser dans le passé mais pour faire face, par l'écriture aussi, à l'accablement qui à ce moment-là assaillait beaucoup d'entre nous.»
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Cigarettes est une affaire de passions. S'y côtoient et s'entrecroisent les jalousies sexuelles, les déboires issus des chocs entre parents et enfants, les rivalités professionnelles, dans le monde des courses et dans celui de l'art, au début des années 60 à New York. Treize personnages, sept femmes et six hommes, animent le récit. Au centre, la mystérieuse Elizabeth qui aime les chevaux, le jeu, les bains de boue et dont le portrait devient le noeud d'intrigues multiples. Chacun des quinze chapitres dévoile un rapport intime ? de famille, d'amitié, d'amour, de sexe et souvent d'argent ? entre deux des personnages qui se déchirent et se réassemblent, impliquant le lecteur dans un jeu d'échecs plein de malentendus et de rebondissements, à la vie, à la maladie, à la mort.
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Une conversation Tome 2
Hans Ulrich Obrist
- Manuella
- Petite Collection
- 16 Novembre 2011
- 9782917217115
Harry Mathews est un témoin important de l'histoire littéraire de xxe siècle. Membre grâce à George Perec de l'OULIPO Harry Mathews est un témoin discret mais irremplaçable de l'histoire littéraire de ce groupe.
Du Black Montain College où il rencontre John Cage, Merce Cunningham à Georges Perec qui le présenta à l'OULIPO dont il fit partie dès 1973, en passant par Tinguely, Raymond Roussel, Niki de Saint-Phalle (qui fut sa première épouse), Queneau, John Asbery, Walter Auerbach ou encore Jacques Roubaud, ce sont comme autant de personnages, une belle partie de l'histoire littéraire et artistique de la seconde moitié du xxe siècle qui apparaît dans ce texte.
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La majorité des articles contenus dans ce fort recueil sont des commandes de journaux et de revues qui ont proposé à l'auteur de contribuer à leurs publications. Étant donné la diversité des publics (du Monde à The Revew of Contemporary Fiction, du Livre de Poche Classique à Lacanian Ink) et la longue période de temps couverte, cet ensemble ne prétend pas exposer une théorie unifiée de l'écriture, de la lecture ou de la langue, même si chacun de ces textes traite de ces sujets (de façon parfois plus autobiographique que critique, et si toujours avec sérieux, jamais sans humour). Mais les avoir ainsi rassemblés peut, comme le suggère Harry Mathews, en bon oulipien ? mais pas seulement ? amener à « une hypothèse de travail tacite : croire dans la pertinence durable de la vision moderniste de la littérature ». Ce que dit Harry Mathews, entre autres, c'est que la langue écrite est un système prédéterminé, autonome, dans lequel le sujet traité joue un rôle secondaire. Pour soutenir cette affirmation il cite un écrivain rarement associé à la modernité mais dont les mots sonnent particulièrement juste aujourd'hui encore, Robert Louis Stevenson : « Le roman, qui est une oeuvre d'art, existe non à travers ses ressemblances avec la vie, qui sont obligatoires et contingentes, comme une chaussure ne peut être qu'en cuir, mais à travers son incommensurable différence, élaborée et significative, à la fois méthode et sens de l'oeuvre. » À l'appui de cette thèse, l'évocation et l'analyse d'auteurs comme Lautréamont, Queneau, Perec, mais aussi Jane Austen, Edmund White, Kenneth Koch, etc.
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Les verts champs de moutarde de l'Afghanistan
Harry Mathews
- P.O.L.
- Fiction
- 5 Mars 1998
- 9782867446085
Cette histoire rocambolesque a pour fil conducteur la recherche obsessionnelle d'ossements que mène un bourreau assoiffé de vengeance.
Sa quête le mène des steppes sibériennes à l'Italie, de l'Afghanistan à la Savoie, des Indes à Tanger et de Venise à Sfax et lui fera rencontrer, entre autres, un cavalier hydropique, un marchand de vin de moutarde, des nageurs en grand deuil, des fourmis sacrées, un recenseur de rats, un comte qui est plutôt un laissé pour compte, des trafiquants de sirop, une rhabilleuse, une effeuilleuse, un marais peu bavard, et les cheveux de Cyd Charisse.
On découvre dans ce livre un nombre relativement important de dentistes et autres médecins du passé et du présent, divers artistes, plusieurs peuplades aux moeurs stupéfiantes, et des péripéties époustouflantes qui tissent des labyrinthes réels et imaginaires où le lecteur fasciné se perdra pour son plus grand plaisir.
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Cuisine de pays est un recueil de treize nouvelles, où les techniques ludiques de l'Oulipo jouent un grand rôle. L'humour et la gravité s'y disputent la prééminence. On y apprendra non seulement la recette de la succulente (?) farce double, mais encore les raisons de la supériorité généralement admise des violonistes russes, ou encore les étonnants procédés de traduction du Pagolak. On ressentira aussi, à la lecture de ces textes qui vont de l'érudition joueuse au désespoir tranquille, un très réel vertige.
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Vingt lignes par jour, génie ou pas, Stendhal s'était lancé ce défi. Pendant un an et cent trente-deux jours, Harry Mathews a décidé de suivre son exemple : «Même pour un écrivain qui doute et se méfie, vingt lignes semblaient un objectif plutôt rassurant à atteindre, surtout si ces lignes n'avaient pas de rapport avec un projet sérieux comme un roman ou un essai.» Mais, même ainsi entreprises comme un simple exercice d'échauffement, ces vingt lignes quotidiennes deviennent l'occasion de réflexions sur les travaux et les jours, les amis, la famille, l'écriture et, peu à peu, mode d'emploi, journal, autobiographie. Tout au long de ces pages, très délibérément, mais tout aussi bien à son insu, Harry Mathews nous raconte et nous commente ce que sont le métier d'homme, et la vie d'écrivain.
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Un homme qui vient de traverser une épreuve psychologique difficile (mais dont la nature ne nous est pas révélée) se voit conseiller par son médecin et sa femme de noter au jour le jour les événements de sa vie quotidienne. Bien qu'il ne soit pas porté vers l'écriture, le convalescent se met à tenir un journal. Comment ne rien laisser en dehors du journal sans pour autant cesser de regarder, d'écouter, de sentir, alors que les images, les sons et les sentiments viennent sans arrêt s'infiltrer dans la vie, jusque dans l'activité même de transcription de la vie, si obsessionnelle fût-elle? Peut-on écrire sa vie? Peut-on simplement la transcrire, ou la transcription de la vie ne prend-elle pas bientôt la place de la vie même? Le journaliste est un roman-plongée dans une activité en apparence très commune : qui n'a jamais eu au moins le désir de tenir un journal ou un carnet de bord? Qui n'a jamais voulu laisser au moins une trace écrite d'un événement important, d'une expérience inoubliable? Qui n'a pas enfoui un secret de son passé sous une croix en face d'un nom sur un agenda, sous des initiales dans un carnet d'adresses? Mais Harry Mathews, en nous faisant voyager avec un homme qui ressemble à beaucoup d'autres, un homme sans qualités particulières, un homme qui les vaut tous et que vaut n'importe qui, nous entraîne dans une spirale vertigineuse.
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Avec ce nouvel ouvrage consacré à New York, Valérie Weill et Philippe Chancel nous convient à poursuivre notre déambulation visuelle dans les rues d'une ville que nous croyons connaître.
S'inscrivant à la fois dans la tradition de la photographie documentaire et de l'art conceptuel, les images de ces vitrines et commerces new-yorkais tissent peu à peu l'étoffe non pas d'une ville imaginaire ou idéalisée, mais d'une vraie ville dans toute sa splendeur ordinaire et authentique.
De Manhattan au Bronx en passant par le Queens et Brooklyn, nous découvrons un véritable melting pot d'objets, de styles et d'ambiances à l'image des gens qui y habitent. Après Paris et Londres, c'est ici l'âme de New York qui nous est révélée.
Dans son texte écrit spécialement pour ce livre, Harry Mathews s'inspire de chacune des images pour créer un récit poétique et personnel, récit de voyage à l'intérieur d'un New York inédit.
Après avoir travaillé dans la mode aux côtés du créateur Dries Van Noten, Valérie Weill est aujourd'hui styliste photo pour la presse magazine et quotidienne (Le Monde, Citizen K, Marie Claire, Cosmopolitan, Biba, Hermès...).
Philippe Chancel est photographe. Après de nombreuses collaborations dans la presse française et étrangère et divers travaux de commande pour de grandes institutions telles que le Centre Pompidou ou la Fondation Cartier, il travaille aujourd'hui pour des revues d'art, notamment Connaissance des Arts, tout en menant parallèlement un travail plus personnel. Il a publié récemment DPRK, un ouvrage rassemblant ses photographies de la Corée du Nord, aux Editions Thames & Hudson.
Harry Mathews est un poète et écrivain américain, qui partage sa vie entre la France et l'Amérique. Il est membre de l'Oulipo depuis 1973. Il a publié plusieurs ouvrages, dont Cigarettes et Le voyage des verres.
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À cause d'une étonnante série de quiproquos et malentendus, il était largement admis, au début des années soixante-dix, que Harry Mathews était un agent de la CIA.
Même ses amis furent saisis d'un doute que ne cessaient de renforcer les véhémentes dénégations de l'intéressé. De plus en plus frustré par sa propre incapacité à rétablir la vérité, Harry Mathews finit par se résigner à tenir le rôle qu'on lui attribuait mais, pour voir, pour s'amuser, par dandysme, il décida de le jouer à fond et en rajouta donc dans l'équivoque. Ma vie dans la CIA raconte la vie en France du prétendu espion Mathews, en 1973, année particulièrement agitée puisqu'elle connut la fin de la guerre au Vietnam, le Watergate, le putsch de Pinochet au Chili.
Dans un tel contexte Harry Mathews va se trouver à son insu mêlé à un jeu dangereux, si dangereux que certaines agences décident qu'il serait tout à fait opportun de l'éliminer. Harry Mathews a fait de ces événements bizarres et ambigus un thriller où la frontière entre le réel et la fiction est implacablement brouillée.
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En début de soirée l'air est secoué par un gong.
On est peut-être encore dans l'eau, dans cette chaude soirée, ou, sortant de la douche, en train de secouer l'eau de ses oreilles. Et c'est le gong, votre sang ne fait qu'un tour quand on est secoué par ce tremblement monstrueux, qui n'est qu'un début, car plusieurs coups assénés à cet énorme gong font éclater de leur démesure le calme de la soirée.
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Harry Mathews a écrit dans le plus pur style oulipien ces soixante-trois plaisirs singuliers érotiques, poétiques et malicieux.
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Le Pan-Nam (Indochine) et la Floride (Amérique) semblent n'avoir rien à partager. Peut-on même envisager un dialogue entre deux cultures à ce point divergentes? C'est pourtant cet impossible-là que vont tenter la belle Twang Panattapam et le tristement excentrique Zachary McCaltex. L'argent et l'amour leur fourniront toute une grammaire de mobiles qui leur permettra peut-être de se communiquer l'un l'autre sinon leur identité du moins leur désir d'échange. Mais leur seule volonté de rapprochement suffira-t-elle à combler le gouffre qui les sépare ou bien leur efforts conjugués n'auront-ils d'autre résultat, comme dirait Twang, que de «sepparé la plat net en d'eux»?
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Paul et John sont jumeaux et vivent dans la même ville, sur une île du bout du monde. Si l'un est affable et charmeur, l'autre est plutôt sec et renfrogné. On ne les voit jamais ensemble et, apparemment, ils ne partagent rien. Pourtant, ils aiment les mêmes gens et les mêmes choses. «À coup sûr, il y a quelque chose de bizarre derrière la relation des jumeaux mais je suis incapable d'imaginer de quoi il s'agit». L'ultime roman de Harry Mathews nous entraîne sur les routes faussement droites d'un monde très actuel.