Derrière l'Histoire officielle moderne tel que nous la raconte nos professeurs, ce livre nous dévoile les dessous de ces récits. Faits cachés, véritables causes, conséquences oubliées. Partant de la deuxième guerre mondial pour arriver à aujourd'hui, l'auteur dépoussière ces vieux récits enjolivés.
L'irruption des Etats-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien, brise le mythe.
A ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d'être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu'ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l'idée qu'il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain.
La crainte de l'expansion communiste et le désir d'en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste. Ce livre démonte l'image d'Epinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but philanthropique et propose à la place une nouvelle lecture des faits, à la manière d'un puzzle qui se verrait soudain assemblé, après des décennies.
Une contre- histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l'époque actuelle.
Ce livre n'est pas un roman, quoique l'intention en soit romanesque. Il n'appartient pas à la science-fiction, quoiqu'on y côtoie des mythes qui alimentent ce genre. Il n'est pas une collection de faits bizarres, quoique l'Ange du Bizarre s'y trouve à l'aise. Il n'est pas non plus une contribution scientifique, le véhicule d'un enseignement inconnu, un témoignage, un documentaire, ou une affabulation. Il est le récit, parfois légende et parfois exact, d'un premier voyage dans des domaines de la connaissance à peine explorés.
Le rôle de l'armée américaine en Europe et dans le Pacifique pendant la seconde guerre mondiale fut-il réellement une croisade contre la barbarie nazie et le militarisme japonais ? N'est-il pas univoque de qualifier cette guerre, comme on le fait aux USA, d'archétype de la guerre noble et juste oe
L'historien canadien Jacques Pauwels brise ici le mythe. À ses yeux, les Américains étaient loin d'être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu'ils allaient libérer.
Au contraire, ils débarquèrent avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et bien entendu avec l'idée qu'il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et in fine du capitalisme US. La crainte de l'expansion communiste et le désir d'en limiter les effets ne furent pas non plus étrangers à la philosophie interventionniste...
En définitive ce livre brise l'image d'Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique.
Apprenons-nous dans nos livres d'histoire que la Première Guerre mondiale fut une guerre pour la démocratie ? Dans l'Europe de 1914, le droit de vote universel n'existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d'une révolution. L'Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l'extension territoriale.
L'analyse de Jacques R. Pauwels est étonnante à plus d'un titre. À l'instar de son travail sur la Seconde Guerre mondiale (Le mythe de la bonne guerre et Big business avec Hitler), il présente ici une interprétation globale et logique des forces en présence et de leur affrontement.
On définit généralement le fantastique comme une violation des lois naturelles, comme l'apparition de l'impossible. Pour nous, ce n'est pas cela du tout. Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes. Nous pensons que c'est au coeur même de la réalité que l'intelligence, pour peu qu'elle soit suractivée, découvre le fantastique. Un fantastique qui n'invite pas à l'évasion, mais bien plutôt à une plus profonde adhésion. La science moderne nous apprend qu'il y a derrière du visible simple, de l'invisible compliqué. Une table, une chaise, le ciel étoilé sont en réalité radicalement différents de l'idée que nous nous en faisons : systèmes en rotation, énergies en suspens, etc. C'est par manque d'imagination que des littérateurs, des artistes, vont chercher le fantastique hors de la réalité, dans des nuées. Ils n'en ramènent qu'un sous-produit. Le fantastique, comme les autres matières précieuses, doit être arraché aux entrailles de la terre, du réel. Il est enfin évident qu'à partir de notre méthode, un ouvrage comme le nôtre, établi avec le maximum d'honnêteté et le minimum de naïveté, doit susciter plus de questions que de solutions. Une méthode de travail n'est pas un système de pensée. Nous ne croyons pas qu'un système, aussi ingénieux qu'il soit, puisse éclairer complètement la totalité du vivant qui nous occupe.