Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu dune mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. Dun côté : litinéraire dun enfant sans amour et laffliction dun adulte sans dieu, de lautre : lhistoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : je confesse) est une véritable cathédrale profane.
« Les voix du Pamano est une saga catalane sur la haine et le meurtre, sur un amour presque monstrueux dont la violence perdure des décennies après la mort, sur une gigantesque falsification de l'Histoire, sur le pouvoir de l'argent dans les mains d'une femme fascinante mais aussi formidablement assoiffée de vengeance. Une vengeance née du terrible été 1936, lorsque la jeune Elisenda Vilabrù voit son père et son frère se faire brutalement tuer par les anarchistes de son village. [...] Ce roman est un mélange fascinant de temps, de personnages et d'événements. En une phrase, l'histoire peut avancer de 60 ans avant de revenir au point de départ. [...] Ce livre a un charme remarquable, il est éminemment poétique. Sans compter qu'il est rarissime d'avoir envie de relire un livre depuis la première page après avoir tourné la dernière.» (Ariane Thomalla, Arte) « Cabré raconte avec une habilité stupéfiante une histoire de sentiments et de passions qui, de 1944, nous emmène à la période actuelle comme s'il s'agissait d'un présent continu, captivant. » (Andrea Camilleri)
Quatorze nouvelles indépendantes et pourtant intimement liées par l'auteur de "Confiteor", où l'on retrouve sa manière de fouiller les manifestations du mal, de l'amour, du destin et de ses mauvais tours.
1799, novembre et décembre. Il n'arrête pas de pleuvoir sur Barcelone, la ville en semble paralysée. Mais la vie superficielle de l'aristocratie bourbonienne poursuit son cours. Son unique souci : fêter le changement de siècle sur le plan religieux et sur le plan civil. Te Deum à la cathédrale, réceptions dans les salons luxueux.
L'assassinat d'une cantatrice française émeut le bon peuple et la bonne société. On arrête un suspect, on en fait le coupable. D'autant plus coupable qu'on trouve en sa possession un document qui peut entraîner la chute de « Sa Seigneurie », la plus haute autorité judiciaire de la Catalogne : don Rafel Masso, régent de l'Audience Royale. Au « je ne l'ai pas tuée » d'un accusé auquel on ne donne pas les moyens de se défendre fait écho le « je ne voulais pas le faire » du régent qui, lui, a bel et bien étranglé sa maîtresse et couvert d'or son jardinier pour qu'il cache le cadavre. Peu de temps s'écoule entre la confession du jardinier et celle du régent, c'est-à-dire de la vengeance de l'humble à la déroute du puissant.
Assez de temps cependant pour que nous devienne familière une ville qui se reconstitue une santé en dépit et aux dépens d'une aristocratie aussi veule qu'abjecte.
L'ombre de l'eunuque retrace l'histoire d'une famille, les Gensana, à travers la Catalogne de la fin
du 19ème siècle jusqu'à nos jours. Lors d'un dîner dans un restaurant récemment ouvert à Feixes,
Miquel Gensana, chroniqueur dans un journal, nous dévoile la chute de la famille dont il est le
dernier représentant. Le lecteur est alors transporté à la fois dans l'histoire personnelle du
narrateur et dans celle plus générale de la Catalogne.
Miquel Gensana est étudiant lorsqu'il préfère se lancer à corps perdu dans la lutte contre le
franquisme plutôt que de sauver le clan familial. Il s'engage alors dans un groupuscule d'extrême
gauche, vit caché, est amené à participer à l'exécution d'un camarade pris par la police. Cette
période militante terminée, Miquel peine à se réinsérer dans la vie quotidienne. Il trouve alors son
salut dans la musique et se rend à de nombreux concerts pour le travail et pour le plaisir surtout. Il
s'éprend d'une violoniste, Teresa Planella avec qui il aura une liaison forte qui s'achèvera dans la
douleur. Le lecteur comprend au fil du récit que le restaurant où Miquel dîne avec l'une de ses
collègues n'est autre que l'ancienne maison de famille des Gensana. Cette dernière s'est installée à
Feixes à la fin du 17ème siècle et s'est enrichie grâce à l'industrie textile. Sa situation se détériore
avec l'avènement du franquisme jusqu'à la décadence que ni Miquel Gensana ni Maurici Sicart
n'empêcheront. Maurici Sicart est une autre figure centrale de ce roman et l'oncle de Miquel. Il
s'est institué historien de la famille et malgré un caractère quelque peu pervers, c'est un
personnage attachant, féru d'art, de littérature latine et catalane, de piano, etc. Diabolisé par une
famille bien pensante et hypocrite, Maurici Sicart parviendra à se venger de son isolement. Ce
roman à tiroirs mélange les points de vue, les styles narratifs, la fiction et l'histoire, le tout dans
une écriture exigeante, sans concession.
Treize nouvelles saisissantes où, l'oeil rivé au judas, on observe avec un trouble croissant des personnages qui exercent le mal sans remords aucun, tel l'assassin qui n'aime rien tant que le mélange de danger, de mystères, de petites filles et d'aventures... Comme toujours, l'auteur de «Confiteor» agrémente le mal de naturel, de cynisme et d'humour, le démystifiant et nous le rendant ordinaire, le présentant pour ce qu'il est : un banal ingrédient de notre quotidien.
Si la tienda de antigüedades de la familia es todo un universo para el niño Adrià, el despacho del padre es el centro de ese universo y su tesoro más preciado un magnífico violín Storioni, en cuyo estuche aún se aprecia la sombra de un crimen cometido muchos años atrás. La infancia y la adolescencia de Adrià, llena de preguntas sin respuesta, de juegos solitarios y de falta de calor, está dedicada al estudio de la historia y de las lenguas, tal como quiere el padre, y a la práctica del violín, siguiendo los deseos de la madre. Pero un accidente acabará con la vida del padre, sumiendo a Adrià en un estado de culpabilidad y llenando su mundo de secretos y turbios misterios que tardará muchos años en despejar. Una novela ambiciosa, monumental y maravillosa que nos habla del poder, el dolor y la penitencia, el mal y la redención, la venganza, el amor, la culpa y la posibilidad del perdón, y que de la mano de una escritura brillante y a través de una imponente historia recorre los momentos estelares de la historia occidental.
Tina, una pacífica maestra, fotografía al azar una escuela de un pequeño pueblo de un valle del Pallars que está a punto de ser demolida. Tras la pizarra, se encuentra una cajita que contiene una larga carta escrita en un cuaderno escolar que jamás llegó a su destinatario.
.
Qui a volé le camion rouge de Pierre ? Pour en avoir le coeur net, il va falloir mener l'enquête à travers bois !Lapin, renard ou écureuil, qui a bien pu voler le beau camion rouge de Pierre ? Va-t-on réussir à retrouver le coupable dans cette forêt labyrinthique qui s'anime au fil des pages ? En pleine nuit, Pierre part à travers bois à la recherche de son précieux jouet. Le lecteur-complice va soulever les volets et plonger dans les images, en quête d'indices disséminés au fil des pages. Et ce ne sera pas non plus sans compter sur l'aide des créatures nocturnes les plus surprenantes : un loir narcoleptique, un hibou râleur, une huppe prête à donner de sa personne ou encore un mystérieux renard magicien. Un véritable voyage au bout de la nuit sous forme d'enquête en pyjama qui convoque le souvenir des oeuvres de Lewis Carroll et de Boucle d'or.