Filtrer
Support
Éditeurs
- Robert Laffont (13)
- Adult Pbs (10)
- Denoel (10)
- Bookmark (8)
- GALLIMARD (5)
- Folio (4)
- Reines-Beaux (4)
- Armeline (3)
- Mxm Bookmark (3)
- Black Swan (2)
- Penguin Books (2)
- Tate Gallery (2)
- 1, 2, 3 Soleil ! (1)
- Alberdania (1)
- Bbc Books (1)
- City Éditions (1)
- Cyr (1)
- Elkar (1)
- Flammarion (1)
- Gallimard (1)
- Hachette Uk (1)
- Hamish Hamilton (1)
- Icon Books (1)
- Laurence King (1)
- Le Livre de Poche (1)
- Mercure De France (1)
- Oxford Up Elt (1)
- Penguin (1)
- Penguin Books Uk (1)
- Princeton University Press (1)
- Random House Uk (1)
- Viking Adult (1)
Prix
Jean Rhys
-
«C'était comme si un rideau était tombé, dissimulant tout ce que j'avais connu. C'était presque comme de venir au monde une seconde fois. Les couleurs n'étaient plus les mêmes, plus les mêmes les parfums, plus la même impression laissée par les choses tout au fond de soi. Pas simplement la différence entre chaud et froid ; violet et gris ; lumière et ténèbres. Mais une différence dans ma façon d'avoir peur et ma façon d'être heureuse. Pour commencer, l'Angleterre me déplut.» Anne a quitté ses Antilles natales pour l'Angleterre. À dix-huit ans, sans ressources, elle se retrouve à Londres, figurante dans une troupe de théâtre minable. La ville est froide et triste, la pension de famille où elle habite, sinistre. D'expédients en expédients, de bras en bras, elle s'enfoncera petit à petit dans les ténèbres... Récit de la désillusion, Voyage dans les ténèbres retrace l'histoire d'Anne, jeune fille paumée qui erre dans la vie, de débâcle en désastre. Un roman poignant, sans concession, sur la misère des femmes «trop naïves pour vivre").
-
Cocktails, mannequins, ateliers d'artiste, et aussi Vienne et les Antilles, en tous lieux et en toutes circonstances, Jean Rhys promène dans la vie son personnage hanté par la peur : «J'ai eu peur des visages lisses et brillants, des visages de rats, de la façon dont ils riaient au cinéma. J'ai peur des ascenseurs, du regard des poupées.» Une peur que seule l'écriture parvient à conjurer un tout petit peu.
-
«Quand ils furent rentrés dans la maison, je m'accoudai sur la froide balustrade du glacis et pensai que je ne l'aimerais jamais beaucoup. Je continuais à l'appeler "Monsieur Mason" en moi-même. "Bonne nuit, papa blanc", ai-je dit un soir et il ne s'en vexa pas, il rit. À certains égards, c'était mieux avant sa venue, bien qu'il nous eût sauvés de la pauvreté et de la détresse.» La créole Antoinette Cosway raconte son enfance au domaine Coulibri, en Jamaïque. Entre l'indifférence de sa mère et les révoltes des esclaves, son destin bascule : elle est envoyée dans un couvent qu'elle quittera à l'âge de dix-sept ans pour se voir épouser un Anglais distant, égoïste et arrogant. Poussée par la haine qu'il lui porte, elle sombre dans la destruction et la folie. Il fallut neuf ans à Jean Rhys pour écrire La prisonnière des Sargasses, qu'elle publie en 1966, après un silence de vingt-sept ans. L'autrice y maîtrise une narration à deux voix, alternant les paroles d'Antoinette et celles de son mari. Narration qui évoque la haine, la solitude et la démence. L'écriture de Jean Rhys - dont on devine l'inspiration autobiographique - fait de ce roman l'un des plus forts qu'elle ait écrits.
-
Au jour de sa mort le 14 mai 1979, à près de quatre-vingt-dix ans, Jean Rhys travaillait depuis environ quatre ans à un ouvrage autobiographique qui n'avançait qu'avec une extrême lenteur à cause de sa fragilité physique.
Elle parvint à mener les quinze brefs chapitres décrivant son enfance au point où la perfectionniste qu'elle était pût les considérer comme achevés. Ils racontent son histoire jusqu'au moment où elle quitta l'île de la Dominique, aux Antilles, où elle était née, pour aller poursuivre ses études en Angleterre. Pendant la dernière année de sa vie, elle songeait quelquefois à la possibilité de publier ces chapitres indépendamment ; mais elle concluait toujours en espérant avoir le temps de réviser et de polir le reste de son travail, qu'elle avait déjà dicté dans une première version.
Ce délai ne lui fut pas accordé. Ses éditeurs eurent le choix entre deux solutions : soit compléter le volume en y incluant les passages non révisés dans leur état brut, ce qu'elle ne leur aurait pas laissé faire de son vivant, soit en retirer des parties de son histoire dont ils savaient qu'elle souhaitait les raconter, ce qu'elle ne pourrait plus jamais faire. La décision de publier fut en grande partie motivée par le fait que, dans les chapitres non révisés, elle racontait comment elle avait commencé à écrire. ce qui était du plus haut intérêt pour tous ceux qui aiment et admirent son oeuvre et ne pouvait être puisé à aucune autre source.
Avec cette autobiographie inachevée, Jean Rhys laissait un impressionnant fragment d'autoanalyse intitulé « extrait d'un journal ». Elle l'avait écrit à la fin des années 1940 et comptait l'incorporer au volume si elle trouvait le moyen. La chose aurait peut-être été impossible : ces pages ont un style très différent du reste. Elles sont présentées ici en appendice et non comme partie intégrante du récit.
-
Un soir de l'été dernier, il faisait chaud comme aujourd'hui, et j'étais heureuse. Les gens prétendent qu'on n'est jamais complètement heureux. Moi, je l'étais.
Porte d'entrée magnifique dans l'oeuvre de Jean Rhys, ce recueil de nouvelles, restées longtemps inédites en français, nous entraîne dans la bohème de l'Europe d'avant guerre, Vienne la magnifique, Paris et ses cafés, puis plus loin encore, au-delà des océans, vers les souvenirs d'enfance ensoleillés des Caraïbes.
Poète, lady, rêveur pathétique ou amoureuse éperdue, les personnages de Jean Rhys arpentent la vie avec pour seul bagage la nostalgie, le bonheur enfui, et toujours cet humour sombre, si bien dosé.
Dans un style elliptique qui lui est propre, Jean Rhys va à l'essentiel. Ce qui intéresse la romancière, c'est la vérité, la vie ici, le coeur qui continue de battre, de se battre, comme elle : une femme en révolte permanente qui a fait de la poésie et de l'ironie ses armes les plus puissantes.
-
Ce recueil de nouvelles est un passionnant cheminement à travers le temps et les souvenirs de l'auteur de Bonjour minuit. Nous passons non seulement de la fin du XIXe siècle à l'époque contemporaine, mais d'une petite île des Antilles à l'Angleterre et à la France.
Les premières nouvelles, dont l'action se déroule dans cette petite île, ont pour thème essentiel le colonialisme et son racisme à l'égard des Noirs et des classes sociales inférieures. C'est un univers à tout point de vue étouffant où le moindre propos insolite, la moindre action originale passent pour redoutables, voire dangereux. Mais ces nouvelles sont aussi un merveilleux témoignage sur les amours enfantines, celles qu'éprouvent des filles de onze ou douze ans pour des adultes. Ces passions contenues et qui, peu à peu, sont attisées par une phrase, un geste, éclatent brusquement et sans bruit, ne dérangent pas l'ordre des choses mais laissent une blessure profonde.
La maladie, la solitude, la vieillesse sont les thèmes des dernières nouvelles de ce recueil. Bien que Jean Rhys évite tout effet spectaculaire, l'angoisse est sans cesse présente et parfois presque insoutenable. Ainsi nous offre-t-elle ici la gamme complète de son immense talent.
-
If Antoinette Cosway, a spirited Creole heiress, could have foreseen the terrible future that awaited her, she would not have married the young Englishman. Initially drawn to her beauty and sensuality, he becomes increasingly frustrated by his inability to reach into her soul.
-
If Antoinette Cosway, a spirited Creole heiress, could have foreseen the terrible future that awaited her, she would not have married the young Englishman. Initially drawn to her beauty and sensuality, he becomes increasingly frustrated by his inability to reach into her soul.
-
-
Sasha Jansen retourne à Paris où elle a vécu vingt ans plus tôt un grand amour et l'échec de cet amour. Elle s'efforce d'éviter les rues et les cafés d'autrefois, mais le passé l'envahit. Avec un humour désabusé, elle accueille les rencontres que lui propose le Montparnasse d'avant-guerre. Elle accueille même, avec un mélange d'agressivité et de désespoir, ce jeune homme rencontré au Dôme - et qu'elle appelle «le gigolo» - qui la prend pour une riche Anglaise à cause de son manteau de fourrure. Elle sent revivre son coeur d'autrefois mais, incapable de vivre comme de mourir, elle ne trouvera d'issue que dans une dernière parodie d'amour.
«Pleurer à cause d'un chagrin d'amour, et puis, juste après, pleurer parce que ce serait bien d'avoir une robe neuve. Les microscopiques mouvements de nos âmes puériles, elle n'en cache rien, tant pis pour ceux que ça dérange, c'est ainsi que nous sommes, je ne crois pas en l'humanité, dit souvent Jean Rhys, je ne crois qu'à l'amour, et en plus je déteste les sermons.» Geneviève Brisac.
-
In 1930s Paris, where one cheap hotel room is very like another, a young woman is teaching herself indifference. She has escaped personal tragedy and has come to France to find courage and seek independence. She tells herself to expect nothing, especially not kindness, least of all from men. Tomorrow, she resolves, she will dye her hair blonde.
-
'It was as if a curtain had fallen, hiding everything I had ever known,' says Anna Morgan, eighteen years old and catapulted to England from the West Indies after the death of her beloved father. Working as a chorus girl, Anna drifts into the demi-monde of Edwardian London.
-
Julia Martin, une Anglaise de trente-six ans, est abandonnée par son amant. Nous suivons sa dérive, d'un petit hôtel parisien de la rive gauche jusqu'à Londres, puis de nouveau à Paris. Entre-temps, une sensibilité aura été détruite, à jamais.S'il fallait analyser l'art d'un grand écrivain, chaque page de ce roman deviendrait exemplaire. À travers un personnage de femme meurtrie, dont la démarche est de plus en plus floue, Jean Rhys parvient à exprimer de façon inimitable l'absurdité d'un destin. Rien de spectaculaire, et pourtant on a l'impression d'aller au-delà du possible parce que l'essentiel est dit, qui nous atteint au plus profond, bouleversant nos certitudes.
-
Marya, une jeune Anglaise, vient d'épouser Stephan, un Polonais, et tous deux sont venus vivre à Paris. Marya est heureuse et ne cherche pas trop à savoir d'où provient l'argent du ménage, jusqu'au jour où Stephan est arrêté pour vol d'oeuvres d'art. Désemparée, Marya tombe dans le piège des Heidler, un couple de mécènes anglais connus dans les milieux bohèmes de Montparnasse. Marya subit, effrayée et fascinée, la sensualité de Heidler et la domination de Loïs, sa femme, complice de leur liaison.Stephan une fois sorti de Fresnes, Marya et lui se retrouvent. Mais Marya ne peut renoncer à Heidler. Elle ne peut pas davantage abandonner Stephan. Elle les perdra tous les deux.L'échec de l'amour, son infernale ambiguïté, la poignante défaite d'un couple désarmé, Jean Rhys nous les dit en même temps qu'elle nous restitue le Paris futile et féroce des années vingt.
-
à septembre, petronella ; qu'ils appellent ça du jazz
Jean Rhys
- GALLIMARD
- Folio 2 Euros
- 28 Septembre 2006
- 9782070339938
Petronella, une jeune choriste, passe quelques jours à la campagne chez un couple qui ne cesse de se disputer. De retour à Londres, elle fait la connaissance d'un homme qui lui donne rendez-vous en septembre... 1914. Accusée de boire et de chanter par ses voisins excédés, la créole Selina est emprisonnée pour avoir cassé une vitre. C'est là qu'elle entend quelques notes de musique qui vont bouleverser sa vie. Deux histoires de femmes malmenées par la vie dont le destin bascule au hasard d'une rencontre.
-
« L'imaginaire », aujourd'hui dirigée par Yvon Girard, est une collection de réimpressions de documents et de textes littéraires, tantôt oeuvres oubliées, marginales ou expérimentales d'auteurs reconnus, tantôt oeuvres estimées par le passé mais que le goût du jour a quelque peu éclipsées.
-
-
Set in a superficially romantic, between-wars Paris, QUARTET is a poignant tale of a lonely woman. Set against a background of winter-wet streets, Pernod in smoky cafes and cheap hotel rooms with mauve- flowered wallpaper, Marya tries to make something substantial of her life in order to withstand the unreality of her surroundings. Alone, her Polish husband in prison, she is taken up by an English couple who slowly overwhelm her with their passions. Jean Rhys's first novel is both poignant anddisturbingly intimate in its vivid depiction of a woman on her own.
-
-
'I knew he was imagining a really lovely girl - all curves, curls, heart and hidden claws' In stories that span the course of a lifetime - from childhood in the Caribbean to adolescent modelling in Paris; and from lonely adulthood to old age and beyond - here are women adrift, at sea, down but not quite out. Penguin Modern: fifty new books celebrating the pioneering spirit of the iconic Penguin Modern Classics series, with each one offering a concentrated hit of its contemporary, international flavour. Here are authors ranging from Kathy Acker to James Baldwin, Truman Capote to Stanislaw Lem and George Orwell to Shirley Jackson; essays radical and inspiring; poems moving and disturbing; stories surreal and fabulous; taking us from the deep South to modern Japan, New York's underground scene to the farthest reaches of outer space.
-
"There was nothing of the blond beast about the gigolo - he was dark, slim, beautiful as some Latin god. And how soft his eyes were, how sweet his mouth ...
Horrible, horrible gigolo!" These four haunting stories from the author of Wide Sargasso Sea capture moments in the lives of European dilettantes, ingénues, businessmen, soldiers and artists at a time when the world was enjoying freedom after war. But with freedom comes the greater opportunity for self-destruction, and Rhys is at her redolent best when writing about the desires of people striving unsuccessfully after happiness.
This book contains La Grosse Fifi, Vienne, Tea with an Artist, and Mixing Cocktails. They are all taken from a selection from The Left Bank in Penguin's edition of Tigers Are Better Looking.
-
-
-
Son espionne royale Tome 13 : Amour et mort parmi les léopards
Rhys Bowen
- Robert Laffont
- La Bete Noire
- 20 Juin 2024
- 9782221272107
?La nouvelle mission de Georgie : profiter de sa lune de miel.
Georgie est sur un petit nuage lorsque Darcy lui annonce la destination de leur lune de miel : le Kenya. À eux le dépaysement dans des contrées lointaines ! Mais dès leur arrivée, elle soupçonne son époux d'être en mission secrète : des vols ont été commis à Londres et à Paris. Tout laisse à penser que le voleur est un membre de l'aristocratie réfugié au Kenya. Comme le couple séjourne dans la Happy Valley, épicentre déluré de la colonie anglaise, le voilà bien placé pour chercher des indices et débusquer d'éventuels suspects. Cette nouvelle mission pourrait bien faire regretter à Georgie ce voyage de noces hors des sentiers battus...
Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !