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Julia martin, une anglaise de trente-six ans, est abandonnée par son amant.
Nous suivons sa dérive, d'un petit hôtel parisien de la rive gauche jusqu'à londres, puis de nouveau à paris. entre-temps, une sensibilité aura été détruite, à jamais.
S'il fallait analyser l'art d'un grand écrivain, chaque page de ce roman deviendrait exemplaire. à travers un personnage de femme meurtrie, dont la démarche est de plus en plus floue, jean rhys parvient à exprimer de façon inimitable l'absurdité d'un destin.
Rien de spectaculaire, et pourtant on a l'impression d'aller au-delà du possible parce que l'essentiel est dit, qui nous atteint au plus profond, bouleversant nos certitudes.
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« L'imaginaire », aujourd'hui dirigée par Yvon Girard, est une collection de réimpressions de documents et de textes littéraires, tantôt oeuvres oubliées, marginales ou expérimentales d'auteurs reconnus, tantôt oeuvres estimées par le passé mais que le goût du jour a quelque peu éclipsées.
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Souriez, s'il vous plait - une autobiographie inachevee
Rhys/Athill
- Denoel
- 14 Mai 1980
- 9782207226445
Au jour de sa mort le 14 mai 1979, à près de quatre-vingt-dix ans, Jean Rhys travaillait depuis environ quatre ans à un ouvrage autobiographique qui n'avançait qu'avec une extrême lenteur à cause de sa fragilité physique.
Elle parvint à mener les quinze brefs chapitres décrivant son enfance au point où la perfectionniste qu'elle était pût les considérer comme achevés. Ils racontent son histoire jusqu'au moment où elle quitta l'île de la Dominique, aux Antilles, où elle était née, pour aller poursuivre ses études en Angleterre. Pendant la dernière année de sa vie, elle songeait quelquefois à la possibilité de publier ces chapitres indépendamment ; mais elle concluait toujours en espérant avoir le temps de réviser et de polir le reste de son travail, qu'elle avait déjà dicté dans une première version.
Ce délai ne lui fut pas accordé. Ses éditeurs eurent le choix entre deux solutions : soit compléter le volume en y incluant les passages non révisés dans leur état brut, ce qu'elle ne leur aurait pas laissé faire de son vivant, soit en retirer des parties de son histoire dont ils savaient qu'elle souhaitait les raconter, ce qu'elle ne pourrait plus jamais faire. La décision de publier fut en grande partie motivée par le fait que, dans les chapitres non révisés, elle racontait comment elle avait commencé à écrire. ce qui était du plus haut intérêt pour tous ceux qui aiment et admirent son oeuvre et ne pouvait être puisé à aucune autre source.
Avec cette autobiographie inachevée, Jean Rhys laissait un impressionnant fragment d'autoanalyse intitulé « extrait d'un journal ». Elle l'avait écrit à la fin des années 1940 et comptait l'incorporer au volume si elle trouvait le moyen. La chose aurait peut-être été impossible : ces pages ont un style très différent du reste. Elles sont présentées ici en appendice et non comme partie intégrante du récit.