Voici le roman d'une poignée d'artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.Durant plus de soixante ans, l'atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis.Dans le roman de Jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l'histoire des luthiers. À Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant de son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses «Quatre Saisons». Le «Prêtre roux», s'il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l'école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d'Europe, et jusqu'au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Faubourg Saint-Antoine. Jean Diwo y est né et il raconte le fabuleux roman de cette grande artère parisienne où les chariots de l'Histoire n'ont cessé de rouler. Abbesses de Saint-Antoine-des-Champs, artisans, nobles, bourgeois, tous sont soudés par l'amour du bois, matériau noble et magique.
Un roman chargé d'amour, de drames et de joies, parce que les hommes et surtout les dames du Faubourg ne sont pas moroses.
Dans ce troisième volet des Dames du Faubourg, Jean Diwo remet en scène Ethis, « le Parisien débrouillard, le vainqueur de la Bastille », et sa femme Marie. De l'union de leur fils, Bertrand, poète-compagnon du tour de France, et de la belle Louise, naît Elisabeth, le jour même où l'on pose la première pierre de la colonne de Juillet. Sept ans plus tard, le génie ailé de la Bastille veillera dans le ciel des incomparables ébénistes du Faubourg Saint-Antoine. Et les « fines-lames » ne perdront rien de leur savoir-faire. Ils le perpétueront à travers les rires, les larmes et les amours, à travers le temps et l'histoire, depuis les révolutions de 1830 et 1848, jusqu'à l'entre-deux-guerres, en épousant le lyrisme de la Belle Époque puis le style ornemental de l'Art déco.
Un roman qui prend pour cadre historique le XIIe siècle et rend hommage aux bâtisseurs de cathédrales, à l'image de Suger, fondateur du chef-d'oeuvre gothique de Saint-Denis. L'auteur fait découvrir une époque entière et un corps de métier traditionnel, avec ses règles et ses techniques.
«Le métier de peintre tient de l'alchimie. Ecoute et regarde car il ne s'apprend que de bouche à oreille, de maître à élève. Tout cela pour disposer d'une belle matière sans laquelle il ne peut y avoir de bonne peinture.» A dos de mule, à l'aube de la Renaissance, un jeune peintre italien s'en fut jusqu'à Bruges recueillir le secret d'une lumière nouvelle. C'était Antonello de Messine. Un peu plus tard, Laurent «le Magnifique» règne sur Florence. Autour de lui, des premiers pas - et premières esquisses - se font remarquer. Où l'on retrouve Botticelli, Michel-Ange, Raphaël, Léonard de Vinci...
Jean Diwo pousse ici délicatement les portes des ateliers les plus prestigieux pour nous conter l'histoire des acteurs d'un temps unique : celui où la Joconde parlait.
Été 1789. Quartier chargé d'histoire, le faubourg Saint-Antoine entre en Révolution. La fin de l'Ancien Régime frappe douloureusement le monde des ébénistes dont Les Dames du Faubourg avait conté la naissance. La vieille abbaye de Saint-Antoine-des-Champs, sa gardienne tutélaire, disparaît dans la tourmente. Mais il faut que la vie continue. La belle Antoinette de Valfroy, restée seule avec la petite Lucie, Ethis, jeune héros de la Bastille, et Marie, chacun essaye de tenir, de vaincre l'angoisse que la Grande Terreur distille plus tard comme un poison. Passent la Révolution, puis le Consulat, arrivent l'Empire et les nouvelles générations.
À travers ses personnages anciens et nouveaux, à travers leurs chagrins, leurs joies, leurs amours, Jean Diwo fait revivre ici, au quotidien, trente années de l'épopée de la vieille communauté du meuble : ébénistes, menuisiers, ciseleurs, doreurs de tous bois...
Le petit écoutait avec ferveur et n'oubliait pas le jour où il avait réussi à coudre lui-même une bonne longueur de trait et en avait été félicité par ces paroles du maître : « Tu seras un homme du cuir, mon fils ! » Un talentueux sellier s'installe à Paris au début du XIX? siècle. À une époque où tout s'accélère, le nombre croissant de calèches, de voitures et de cavaliers provoque des embouteillages dans la capitale ! C'est une aubaine pour le jeune Thierry, bien décidé à produire des selles de qualité et à se faire un nom : Hermès, la célèbre marque devenue le symbole du luxe à la française.
Des campagnes de Napoléon jusqu'à l'aube du XX? siècle en passant par les Trois Glorieuses et la Commune, voici l'histoire d'une dynastie du savoir-faire, d'une famille de chair et de cuir.
A travers Clémence, héroïne romantique, redoutable séductrice et fille du génie des eaux François de Francine, se découvrent les coulisses du grand siècle à Versailles. Les amis du fontainier, parmi lesquels C. Le Brun, Molière, J. Racine ou encore N. Boileau, rebaptisent la jeune fille Ondine et font d'elle l'égérie du parc et du ballet royal du château, où se déroulent les mondanités.
Le Milanollo est un violon créé par le maître
luthier Antonio Stradivarius en 1728. Baptisé
« coucher du soleil » par Jean-Sébastien Bach,
ce violon exceptionnel, comme tous ceux crées
par le maître, raconte lui-même sa destinée
qui ressemble à une épopée. Joué par Bach, il
connaîtra les cours d'Europe, dont celle de
France.
Jean Diwo raconte de manière touchante le
destin d'un des violons les plus emblématiques
du monde.
Récit de la vie de Pierre-Paul Rubens (1577-1640). Le jeune peintre flamand entreprend un voyage d'études d'étude en Italie. Il visite Venise, Florence et Rome, rencontre Titien, copie les maitres et devient peintre officiel du duc de Mantoue. Devenu riche et célèbre, il revient à Anvers sept ans après, ouvre un atelier avant d'être nommé peintre officiel de la cour à Bruxelles.
Roman «La soirée s'acheva comme il se devait par de la musique. Calpurnia joua de la cithare puis, à l'étonnement général, Corrine, la digne femme du curator operis, chanta d'une voix très pure que Pline qualifia aussitôt d'enchanteresse. Calpurnia s'était fait ce soir-là une amie dont la fidélité ne devait jamais se démentir.» Tandis que Rome brûle, l'empereur Néron est prêt à toutes les folies pour perpétuer son nom. Architecte de talent, Sevurus est l'artisan de son ambition, et a conçu pour lui une demeure à sa démesure, le Vélabre, où se réunissent artistes, poètes et gens d'esprit, tous attirés par le charme de Calpurnia, sa fille adoptive. Femme éprise de liberté, elle fait tout pour que survivent ce lieu magique et ses dîners d'antan. Y compris se mettre elle-même en danger, en cette époque et en cette cité qui n'en manquent pas...
De Néron à Hadrien, cette grande et fastueuse fresque fait revivre le Siècle d'Or de l'Empire.
«Venez, Agnès, dit Mme de Pompadour. Asseyons-nous devant le feu...
C'est la seule chose qui vive encore vraiment dans cette pièce. Ainsi
nous nous serons vues deux fois en vingt ans ! Vingt années au cours
desquelles nos vies se sont tissées, comme des tapisseries, chacune de son
côté.»
À la fin des années 1730, deux jeunes filles font leur apparition dans la
haute société de l'Ancien Régime. Mlle Poisson et Mlle d'Estreville sont
intelligentes, belles, charmantes, et brûlent du désir de s'élever dans la
société. Il faut n'avoir pas froid aux yeux quand on est, à cette époque,
une femme ambitieuse ! Mlle Poisson, qui ne déteste rien tant que son
nom, souhaite plus que tout être admise dans l'aristocratie. Et pourquoi
pas à la cour ? Son destin extraordinaire fera d'elle Mme de Pompadour,
favorite de Louis XV, première dame de France. Quant à la jolie Agnès
d'Estreville, passionnée de mathématiques et d'astronomie, elle voudrait
devenir, en dépit des préjugés, une scientifique reconnue. Deux vies et
deux femmes d'exception au coeur du siècle des Lumières !
Guillaume d'Amiens est un preux chevalier, un " tournoyeur " qui en est à son quatre-vingt-dix-neuvième tournoi.
Ces affrontements, au cours desquels se heurtent les meilleurs, sont aussi leur gagne-pain. À la fin du tournoi, le vainqueur se paie sur les vaincus. Un jour, Guillaume entend un homme qui prêche la quatrième croisade. C'est Foulques, curé de Neuilly, célèbre pour son éloquence. Le chevalier décide de tout quitter et de participer à l'aventure. Il se croise, laissant derrière lui son pays, sa famille et une jeune fille délicieuse.
La croisade tourne mal dès le commencement.
Pour transporter l'armée, on passe un accord avec le doge de Venise. La Sérénissime fournira les nefs et les galères. Les croisés perdent beaucoup de temps à chercher l'argent du voyage sans y parvenir et doivent traiter un marché avec le doge qui détourne leur mission en les lâchant sur une proie qu'il convoite, Constantinople. S'y trouvent les quatre magnifiques chevaux de bronze doré que celui-ci rêve de voir orner dans sa ville la basilique Saint-Marc.
La capitale de l'empire d'Orient sera prise en 1204 au prix d'une tuerie et de pillages. Guillaume participe à tous ces événements dont Jean Diwo tire un vrai roman de chevalerie qui recrée un épisode de l'histoire, mélange d'héroïsme et de cruauté. Le chevalier fera aussi la conquête d'une princesse qu'il ramène en même temps que les chevaux de Saint-Marc. Pourra-t-il oublier la France et son grand amour ?
Décidément, il se passe des choses bien étranges à l'hôtel de l'Étoile blanche où est descendu le journaliste Jean de Florac pour ses vacances sur la Côte d'Azur. À peine arrivé, il apprend que le corps sans vie du maître d'hôtel a été retrouvé sur la plage et qu'une célèbre actrice a été assassinée dans sa chambre. Intrigué, il décide de mener son enquête. Un livre truculent et plein de rebondissements !
Ce roman évoque des souvenirs et un Paris différent. Il débute en 1914 et raconte une famille : l'absence de Jean-Baptiste Benoist, le père à la guerre, son retour, le métier du bois et des meubles, l'amour du travail bien fait, le rôle de la mère... Mais il raconte aussi un lieu et une époque : l'émergence de l'automobile en série, l'apparition du cinéma comme loisir, le mobilier industriel...
« Si je vous dis que je m'appelle Milanollo, né en 1728 et fils d'Antonio Stradivari, serez-vous étonné ? Peut-être pas. Mais si j'ajoute que je suis un violon doué de parole, de souvenirs, sans doute plus.
J'en ai connu des aventures. : d'abord baptisé Coucher de soleil par Jean-Sébastien Bach, puis offert au Régent, j'ai fait vibrer la Pompadour comme Marie-Antoinette. Si les plus grands artistes m'ont permis d'être ovationné dans le monde entier, il m'est arrivé - hélas ! - de vivre des moments douloureux. On a tué pour me dérober. (.) Plus récemment, j'ai appartenu aux fameux virtuoses Christian Ferras et Pierre Amoyal.
Et aujourd'hui ? Eh bien, moi qui ai pleuré aux drames que mes maîtres ont vécus et éprouvé des bonheurs indicibles, je vous laisse savourer mes derniers chants, dans la magie du coup de théâtre qui referme ce livre. » Une histoire vraie où s'invite la fiction pour notre plus grand plaisir.
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles.
Clémence, la «fontainière du Roy», est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient «Ondine», depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe.
«Ondine» est aussi l'étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes. Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon, Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l'Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l'un des monuments les plus visités au monde.
L'Emepreur, c'est avant tout l'homme d'une génération, celle de l'entre-deux guerres, de la tragédie de la défaite, de l'Occupation et de la résurrection de la France jusqu'aux années 60.
Adrein Anthelme, adolescent pauvre et inculte, mord à l'hameçon du savoir que lui tend le hasard et un homme de bonne volonté, le séduisant Garmond, écrivain attaché à son Saint-Germain-des-Prés comme un paysan du Perche à sa terre. Le jeune homme, qui est intelligent et courageux, se laisse dégrossir par son Pygmalion.
C'est l'ascension prodigieuse d'Adrien que raconte Jean Diwo, à travers des aventures amoureuses et des ancdotes plus amusantes et plus passionnantes les unes que les autres. Jusqu'à ce qu'il arrive à la puissance : celle dun magnat de la publicité et de la presse que ses collaborateurs surnommeront l'Empereur.
Exigeant, despote, généreu, mégalomane, sans scrupules, fidèle en amitié, brutal, Anthelme est tout cela. Les autres personnages, inventés ou historiques, qui jalonnent sa route forment une pâte humaine et romanesque à la hauteur du héros.
Dans ce magnat des temps modernes, certains seront peut-être tentés de chercher des ressemblances avec le Citizen Kane d'Orson Welles ou son modèle William Randolph Hearst. L'auteur en serait ravi...