«Le tambour : Quand j'ai dîné, il y a des fois que je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me chatouille, ou plutôt ça me grattouille.Knock : Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?Le tambour : Ça me grattouille. Mais ça me chatouille bien un peu aussi...Knock : Est-ce que ça ne vous grattouille pas davantage quand vous avez mangé de la tête de veau à la vinaigrette ?Le tambour : Je n'en mange jamais. Mais il me semble que si j'en mangeais, effectivement, ça me grattouillerait plus.»
«Approche-toi. Tire un peu sur les manches, et sur le col. Ça va. Je te fais officier de la Légion d'honneur. Ne me remercie pas ! Tout le monde en ferait autant à ma place... Comme tu es assez grand, assez maigre, et que tu as le nez rouge, que ton faciès présente quelque chose à la fois de bilieux et d'alcoolique, tu seras mon attaché militaire. Quel grade veux-tu ? Colonel ? Tu es un peu jeune ! Commandant ! Je t'appellerai Commandant ! Tu m'appelleras : Monsieur le Ministre ! Entendu ? Rompez !...»
On sait l'importance de la ville et, en premier lieu, de Paris dans l'oeuvre poétique et romanesque de Jules Romains, depuis La vie unanime jusqu'aux Hommes de bonne volonté.Paru pour la première fois en 1911, ce recueil de «radioscopies» unanimistes tentait de fixer l'âme d'une grande métropole, d'en saisir les lois physiques, mentales, d'ausculter ses rythmes et ses pulsations, comme d'un être aux multiples visages, à la fois changeants, insaisissables et mystérieux.Les «puissances de Paris», c'étaient les forces, les pouvoirs qui émanaient de ses rues, de ses squares, de ses places, de ses passages et de ses rassemblements plus ou moins éphémères que Jules Romains, inlassable arpenteur de «sa» ville, prétendait détecter pour nous en restituer la singulière poésie, conçue comme une traversée des apparences.
Nouvelle édition en 1963
La marchande de " vélocipèdes " reçoit des clients peu ordinaires, un abbé, un vicomte, un certain monsieur trombe.
Et on discute ferme dans le salon de cirage de chaussures. des personnages désopilants. un ton léger et drolatique. tout un monde observé avec finesse et amusement par le célèbre auteur de knock.
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
Du marquis de Saint-Papoul, devenu député, à l'abbé Mionnet ; de la petite Françoise Maïeul au journaliste anglais Bartlett ; ou d'Ortegal, le peintre cubiste, à Strigelius, encore obscur poète symboliste ; l'univers des Hommes de bonne volonté s'élargit au cours de ces sept nouveaux épisodes qui conduisent le récit au seuil de l'été 1914 et à la célèbre « Présentation de la France »... C'est l'époque de la « montée des périls », retracée à travers les intrigues politiques et les menaces de la diplomatie internationale, que le ministre Gurau tente de dominer, tandis que Laulerque, maintenant affilié à la mystérieuse Organisation, découvre les arcanes d'un « monde vu par en dessous ». Période troublée, difficile pour d'autres personnages : pour Georges Allory, l'écrivain mondain, que son échec à l'Académie plonge dans la recherche d'un « abîme » qui le révélerait enfin à lui-même ; pour Mionnet qui, deux fois, en province puis à Rome, se voit confier de délicates missions officieuses ; pour l'ouvrier Maillecottin, inquiet, non sans raison, au sujet de la vie de sa soeur Isabelle ; pour Viaur, jeune savant installé à La Celle-les-Eaux, dont les recherches, hors des sentiers de la science officielle, sont mal accueillies par les pontifes. Quatre années de conflits, privés et collectifs, que les plus lucides de tous les héros, Jallez et Jerphanion, affrontent, commentent, avec la gravité ou l'humour qui caractérisent si souvent Jules Romains lui-même.
«L'auteur de Le Trouhadec est un des très grands auteurs comiques de la première moitié du XXe siècle. Et pourtant il y avait de la concurrence ! Il y avait Georges Feydeau, Courteline, Alphonse Allais, Tristan Bernard, Sacha Guitry. Par un coup de maître, avec Knock, il se détache du peloton de tête [...].
Un autre grand type créé par Jules Romains est Monsieur Le Trouhadec. Ce membre de l'Institut, un peu gâteux (il en existait encore aux environs de 1930), a prodigieusement amusé son auteur.» Marcel Achard.
Dans Les Hommes de bonne volonté. Jules Romains a tout naturellement fait sa place à l'enfance. Et nul n'a mieux conquis cette place que le petit Louis Bastide, enfant du Montmartre populaire de 1908, que l'on verra ici courant derrière son cerceau enchanté ou, le malheur étant survenu chez lui, en proie aux plus sombres pensées, avant d'imaginer une généreuse façon de gagner sa vie.
Louis Bastide ? Une figure inoubliable de la «bonne volonté». Le camarade d'autrefois qui serait le copain des enfants d'aujourd'hui.
Extraits des hommes de bonne volonté - Présentation . Jules Romains et Paris : un lien privilégié . Les Hommes de bonne volonté . L'Enfant de bonne volonté, une autobiographie déguisée ?
- Dossier-Lecture . Emile Zola, «Deux enfants dans les Halles» . Jules Romains, «Paris, immense compagnon» . Robert Sabatier, «Paris transfiguré» - Dossier-Jeu . Etes-vous un lecteur attentif ?
. Paris . Hier et aujourd'hui . Jeux sur les mots . L'enfant dans les livres
La rencontre de Pierre Febvre, officier de marine, transforme la vie d'une jeune fille, Lucienne, professeur de piano dans une ville de province. La découverte du «dieu des corps», les souffrances de la séparation la conduiront à donner une dimension spirituelle à leur union. À force d'exaltation et de volonté, elle parviendra à abolir l'espace qui l'éloigne de son mari.Ces trois romans consacrent ainsi le triomphe de l'âme sur le corps, à travers une analyse de l'amour sentimental, de l'amour charnel et enfin de l'amour métaphysique.
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
L'unanimisme dont Romains est le fondateur constitue un chaînon essentiel entre le futurisme naissant et le surréalisme à venir. Cette première saison poétique avant-gardiste, à l'enseigne de la vitesse et de la déambulation urbaine, se montre dans son éclat grâce à la publication de textes inédits depuis plus d'un siècle.