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Chaque jour, son bureau est envahi par les dépêches : guerres, famines, attentats, viols, inondations et autres atrocités. Incapable de rester plus longtemps indifférent à ces malheurs, Kilian prépare son suicide. Sauvé par sa logeuse, il doit faire face à la commisération ou à l'incompréhension de ses proches : sa mère, qui avait seize ans lorsqu'elle donna naissance à Kilian et à son frère jumeau, est dès lors dépassée par les événements ; sa fiancée, Sarah, qui en profite pour lui dire ses quatre vérités et le plaquer ; enfin son frère, avec lequel au cours d'une très longue soirée ponctuée d'innombrables schnaps ils refont le monde. Seul le patron de Kilian a compris ce qui se passait dans la tête de l'ami du monde entier. Il le nomme aux sports.
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Karl Simrock a trente-six ans ; il est instituteur. Un jour, faisant la classe, il s'interrompt soudain au milieu d'une phrase. Les élèves rient, croyant à une plaisanterie. En fait, Simrock a pour la première fois ressenti une douleur cardiaque. Ce léger malaise va transformer le cours de son existence. Brusque éveil de la conscience. Qu'a-t-il fait de sa vie ? Que va-t-il faire du temps qui lui reste ? Sa vie conjugale avec Ruth est-elle autre chose qu'une habitude chaque jour renouvelée ? Et son métier d'instituteur n'est-il pas le contraire de ce qu'il devrait être ? Simrock change brusquement tout son cadre d'existence. Sa nouvelle compagne, par sa soif intransigeante de liberté, l'amènera à pousser plus loin encore ses propres exigences. Son nouveau travail, sans intérêt en lui-même, lui semblera bientôt préférable aux compromissions de l'enseignement dans une société bâillonnée. Quand nous quittons Karl Simrock, il est devenu un homme libre : capable et désireux, à chaque instant, de choisir.
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Hans, le narrateur de ce roman, est un jeune garçon juif de dix-neuf ans. Il vit à Berlin-Est avec son père qui a connu l'horreur des camps nazis. C'est, pour l'essentiel, un adolescent comme les autres. Un jour, pourtant, en allant rejoindre sa petite amie dans la maisonnette que son père possède en bordure de la forêt, Hans découvre un occupant et c'est ainsi que commence l'histoire qui va bousculer son destin. En effet, le père Bronstein séquestre un individu qui, pendant la guerre, avait été le gardien d'un camp de concentration. L'ancienne victime, à son tour, maltraite l'ancien bourreau. De quel droit ? A quelle fin ? Hans ne peut répondre à ces questions... Jurek Becker a voulu dire, ici, tout le désarroi d'une génération sans mémoire et, de ce fait, sans avenir.