Jamais plus les flâneries sur le pont Élisabeth, les marches sur la Grande Allée du Prater, l'éclat des dorures du palais Schönbrunn, ni le long déploiement du soleil rougeoyant sur les rives du Danube. La nuit était tombée pour toujours.Le 22 février 1942, en exil au Brésil, Stefan Zweig et sa femme Lotte mettent fin à leurs jours. Des fastes de Vienne à l'appel des ténèbres, ce roman restitue les six derniers mois du grand humaniste devenu paria et de son épouse. Deux êtres emportés par l'épouvante de la guerre:Lotte, éprise jusqu'au sacrifice ultime, et Stefan Zweig, inconsolable témoin du «monde d'hier».
1913. Victor Samson veut réaliser le rêve de son père et faire découvrir au monde entier la Jacobine, une boisson qui guérit tous les maux. Comptant embarquer pour l'Amérique, il se retrouve malgré lui espion à Berlin, héros de la Révolution soviétique, acteur à Hollywood, et croise la route d'Albert Einstein, Rosa Luxemburg, Trotski ou encore Charlie Chaplin... D'une écriture sensible et pleine de drôlerie, Laurent Seksik invente une épopée extraordinaire pour réenchanter le quotidien de tous les lecteurs de 7 à 77 ans.
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution », écrit Albert Einstein en exil. Eduard a vingt ans au début des années 1930 quand sa mère, Mileva, le conduit à lasile. Le fils dEinstein finira ses jours parmi les fous, délaissé de tous, dans le plus total dénuement.
Trois destins sentrecroisent dans ce roman, sur fond de tragédie du siècle et dépopée dun géant. Laurent Seksik dévoile un drame de lintime où résonnent la douleur dune mère, les faiblesses des grands hommes et la voix du fils oublié.
Le génie de Romain Gary, c'est sa mère.Mais le mystère Gary, c'est son père, au sujet duquel le romancier-diplomate a toujours menti.Laurent Seksik lève le voile sur ce mystère en ressuscitant la véritable figure du père, dans un roman à la fois captivant, bouleversant et drôle, où la fiction fraternise avec la réalité pour cerner la vérité d'un homme.
Histoire d'une double vocation de médecin-écrivain, épopée familiale époustouflante dans le siècle et roman sur la perte du père, Un fils obéissant déploie toute la splendeur et les vicissitudes des liens familiaux, qu'ils nous entravent ou nous transcendent.
Léna Kotev est cancérologue à Paris. Dans sa famille, on est médecin de génération en génération : Pavel Alexandrovitch exerçait dans la Russie tsariste, Mendel fut professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia fut victime, sous Staline, de l'affaire du Complot des Blouses blanches. Loin des combats de ses glorieux aïeux, Léna rêve de se soustraire à la légende familiale. Mais peut-on échapper à son destin ? Inscrits dans une mythologie qui les dépasse, les Kotev ont vocation à donner un sens à l'Histoire autant qu'à sauver toute vie.
Dans l'Amérique des années 1960, le récit d'un jeune garçon cherchant à conquérir l'affection d'un père brisé par la guerre.
Ben est né à Sainte-Anne, de la passion sans lendemain de deux êtres fous à lier.
Le jour de ses dix-huit ans, il décide de faire évader ses parents pour qu'ils vivent l'histoire d'amour que la folie leur a volée.
À l'image de son appartement, la vie de Julien Lerner est un beau foutoir. C'est en tout cas l'avis de sa femme de ménage. Et Julien, cloué au lit par une terrible migraine, n'a pas la force de la détromper. Il est vrai que, professionnellement parlant, sa place de « classeur de dossiers » - obtenue par piston - n'a rien d'une réussite. Son analyse, chez le docteur Pinto, patine un peu. Pour ses parents, sa situation ne prête même plus à sourire : un fils sur deux passé par pertes et profits, c'est un résultat passable. Et Alexandre, l'autre rejeton, est un chirurgien si brillant. À lui couronnes et lauriers. À Julien les angoisses, les déceptions, les maux de tête épouvantables. Mais, outre son indécrottable hypocondrie, cette fois Julien est bien malade. À moins que ce ne soit le monde, autour de lui, qui n'aille pas si bien
«Ils auraient donné leur propre vie pour sauver celle de leur fils, mais personne n'en voulait parce que ce n'est pas comme ça que ça marche.»