«Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin.» Telles sont les dernières paroles de Franz Kafka qui implore une autre dose de morphine à Robert Klopstock, son ami étudiant en médecine. À son chevet, sa compagne Dora Diamant veille sur lui. Tandis qu'Ottla, la soeur chérie, attend à Prague des nouvelles.Robert, Dora, Ottla : ce roman raconte l'histoire de ces trois personnages clés de la vie de Kafka et entrecroise leurs destins, marqués au-delà de l'imaginable par sa présence et son oeuvre. Robert deviendra, à New York, un éminent chirurgien spécialiste de la tuberculose. Dora survivra à la persécution nazie puis stalinienne, en portant jusqu'à nous la mémoire de Kafka. Ottla, elle, accompagnera dans les chambres à gaz un groupe d'enfants juifs après avoir célébré, au camp de Theresienstadt, le soixantième anniversaire de la naissance de son frère.À travers ce roman dans le siècle, Laurent Seksik explore de manière inédite l'oeuvre et la vie de Franz Kafka. L'auteur des Derniers jours de Stefan Zweig et du Cas Eduard Einstein mêle à nouveau, avec émotion et érudition, la grande histoire et le tragique de vies façonnées par l'empreinte d'un géant.
Le 13 mai 1940, l'écrivain autrichien Stefan Zweig note : «On n'échappe pas à ses démons. Ils ne nous accordent jamais la paix : cela console de penser qu'il reste toujours l'ultime fuite.» Cette fuite, cet exil, Zweig va le vivre une dernière fois avec sa femme Charlotte. Au Brésil, à Pétropolis Dias. Voici donc les derniers jours de l'écrivain, de septembre 1941 à février 1942, date du suicide du couple.Le roman de Laurent Seksik Les derniers jours de Stefan Zweig a été porté à la scène au théâtre Antoine à la rentrée 2012 dans une adaptation de l'auteur, mise en scène de Gérad Gelas (qui a reçu un Molière en 2010 pour Confidences à Allah) avec Patrick Timsit dans le rôle de Stefan Zweig et Sophie Quinton dans le rôle de Lotte.
1913. Victor Samson veut réaliser le rêve de son père, Jacob, et faire découvrir au monde entier la Jacobine, une boisson gazeuse qui fait des miracles.Comptant embarquer pour l'Amérique, Victor se retrouve, bien malgré lui, soldat dans les tranchées, puis espion à Berlin, héros de la Révolution soviétique et acteur à Hollywood.Il croisera sur sa route Albert Einstein, Jean Jaurès, Trotski, Charlie Chaplin, rencontrera la plus belle des amitiés, les visages de la haine et... l'Amour avec un grand A !Voyage extraordinaire, drôle et émouvant, La folle épopée de Victor Samson est le premier roman jeunesse de l'écrivain Laurent Seksik.
«Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution.» Albert Einstein. Le fils d Einstein a fini parmi les fous, délaissé de tous, jardinier de l'hôpital psychiatrique de Zurich. Sa mère, qui l'a élevé seule après son divorce, le conduit à la clinique Burgholzli à l'âge de vingt ans. La voix du fils oublié résonne dans ce roman où s'entremêlent le drame d'une mère, les faiblesses d'un génie, le journal d'un dément. Une question hante ce texte : Eduard a-t-il été abandonné par son père à son terrible sort ? Laurent Seksik dévoile ce drame de l'intime, sur fond de tragédie du siècle et d'épopée d'un géant.
L'évocation de la jeunesse de Romain Gary, des parents fictifs et des doubles qu'il s'est inventé, pour éclairer le mystère d'un homme et la genèse d'un créateur.
Un homme se rend sur la tombe de son père un an après sa disparition pour y tenir un discours devant une assemblée de proches...
Le neuvième roman de Laurent Seksik, le premier où il ose le je, embrasse une vie d'amour filial. Ce voyage entre présent et passé entremêle l'épopée prodigieuse d'un grand- oncle dans le siècle, le parcours initiatique du garçon obéissant qui réalisa le rêve de son père d'avoir un fils écrivain et le tragique de la perte de l'être cher.
D'une rare puissance émotionnelle, Un fils obéissant déploie toute la splendeur et les vicissitudes des liens familiaux, qu'ils nous entravent ou nous transcendent.
Léna Kotev est cancérologue à Paris. Elle descend d'une longue lignée de médecins : Pavel Alexandrovitch exerça dans la Russie tsariste, Mendel fut professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia fut victime, sous Staline, de l'affaire du complot des Blouses blanches. Loin des glorieux combats, Léna rêve de se soustraire à la légende familiale. Mais peut-on échapper à un destin inscrit dans une mythologie qui nous dépasse ?Comme dans ses précédents romans, Laurent Seksik entremêle les destinées, les personnages illustres et anonymes, l'intime et l'Histoire. À la fois quête contemporaine et traversée du siècle, L'Exercice de la médecine tend un miroir à notre époque et célèbre l'art de guérir et le refus de la fatalité.
«Si nous n'étions pas contraints de vivre au milieu d'hommes intolérants, mesquins et violents, je serais le premier à rejeter tout nationalisme au profit d'une communauté humaine universelle.» Non, Albert Einstein (1879-1955), allemand de naissance qui devint suisse puis américain, ne participa pas à la construction de la bombe atomique, mais écrivit bien à Roosevelt afin de le convaincre de tout mettre en oeuvre pour devancer les chercheurs nazis dans l'acquisition d'une arme fatale. Non, il n'obtint pas le prix Nobel de physique pour sa théorie de la relativité mais pour son hypothèse audacieuse sur la nature corpusculaire de la lumière. Oui, il fut un père aimant qui adorait ses deux fils, mais ne livra jamais le terrible secret pesant sur sa fille Lieserl. Oui, il s'engagea pleinement dans le sionisme mais déclina la présidence de l'État d'Israël. Oui, il fut menacé par le régime nazi. Oui, il fut considéré par McCarthy comme «un ennemi de l'Amérique». Oui, il fut cet homme hors du commun, profondément pacifiste et humain, qui avait vu son existence bouleversée par la découverte à cinq ans de la boussole et qui vingt ans plus tard changeait le regard de l'humanité sur l'univers.
Phoenix, Arizona, automne 1962. Scott vit des instants de grâce auprès d'une mère aimante et tente d'échapper à l'ivresse sauvage d'un père revenu brisé de la guerre. Scott est un doux rêveur, en quête d'absolu et de grands espaces. Chaque jour s'ouvre sur les retrouvailles avec sa mère, infirmière de nuit au Mémorial Hospital, et s'achève sous la menace du tyran à la patte folle. Un matin d'octobre, mère et fils prennent la fuite en direction de Flagstaff. Le destin les attend sur la route17. Avec Les Derniers Jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik retraçait la tragédie d'un homme meurtri. La Légende des fils raconte l'odyssée d'un adolescent dans l'Ouest américain des années 1960. Le récit de l'innocence perdue.
Chaque matin, après le petit déjeuner, ma mère arpentait le premier étage du pavillon Baudelaire, perdue dans ses pensées, son ventre rond devant elle.Tout au long de sa promenade solitaire, les autres femmes s'écartaient sur son passage en faisant de petits signes amicaux de la main. Les hommes qui, quelques semaines auparavant, la dévoraient des yeux, la dévisageaient maintenant d'un air doux et plein de respect. De temps à autre, quelqu'un proposait une chaise, tendait un verre d'eau à ses lèvres. C'était la princesse de Sainte-Anne.Ben est né parmi les fous. Sa mère, hantée par ses chers disparus, et son père, entouré d'ennemis imaginaires, connurent une passion d'un seul soir sans jamais se revoir. Elevé par une famille d'adoption qu'il déteste, Ben va s'offrir pour ses vingt ans un rêve insensé : sortir ses parents de Sainte-Anne afin qu'ils vivent l'amour que la folie leur a volé. Mais deux êtres brisés par la vie peuvent-ils retrouver la grâce des premiers commencements ?Une fable inspirée, où la folie des êtres flirte avec la vérité la plus profonde. Une histoire à la fois drôle et poignante.Laurent Seksik est médecin. Après Les Mauvaises Pensées (prix Wizo 2000), salué par la critique, il signe avec La folle histoire son second roman.
Stefan Zweig, l'auteur de 24 heures de la vie d'une femme et du Joueur d'échecs, adressa le manuscrit du Monde d'hier à son éditeur la veille de son suicide, en 1942. Au-delà du récit de sa vie, Zweig fait un formidable livre d'histoire, de géographie, un livre d'art, la narration d'un grand voyage qui le mena de la Vienne de 1900 au Paris de Montparnasse, du Berlin des années 1920 au Londres de 1940 -un chef-d'oeuvre. Ce fin connaisseur de l'âme humaine y dresse également le portrait de tous les grands hommes qu'il croisa, de Freud à Mahler, d'Einstein à Klimt, en passant par Rilke, Rodin, Dalí...
C'est enfin la description des bouleversements dont Zweig a été le témoin, autant que la victime (la MittelEurope de 1900, le grand massacre de 1914-1918, la renaissance de l'Europe après-guerre, les espoirs suscités par la République de Weimar, les craintes du Moscou de Staline, l'ascension du nazisme). Le Monde d'hier est bel et bien la biographie du tournant du XXe siècle. De ce document unique et foisonnant, Laurent Seksik a rêvé de faire un beau livre, de marcher dans les pas de l'auteur en montrant ce que Zweig a vu. Des passages entiers du livre choisis avec soin seront ainsi illustrés de photographies et de documents d'époque (avec l'accès aux Archives Zweig de l'Université de l'État de New York), introduits et commentés par Laurent Seksik.
Après la trilogie romanesque « Zweig, Einstein, Gary », je voulais raconter le destin tragique et lumineux de Modigliani. Le personnage, multiple et grandiose, semblait à l'étroit dans mes pages. Sa théâtralité en appelait à l'oralité, au dialogue, à la scène. Le flamboyant Montparnasse des années 1920, le génie de Modi, ce monde où les femmes tendent un baiser aux étoiles exigeaient les planches...
L.S.
Endiablée et vertigineuse, drôle et mélancolique, voici la traversée du siècle du jeune Nathan, son voyage au bout de ses visions prophétiques, de ses obsessions sexuelles et de sa propre culpabilité au sein d'un monde devenu fou.
Malédiction ! Pour ses douze ans, le petit Nathan a hérite du don. Il sait lire dans les pensées. Comme si les Cosaques et les Bolcheviks ne suffisaient pas au malheur du village ! Entre les lamentations de sa mère et l'assassinat de son oncle Benjamin dit "le Devin", il ne lui reste plus qu'à fuir. Et vite.
Commence alors le plus surprenant des périples dans l'Europe à la veille de la guerre. Nathan décryptera l'inconscient de Freud à Vienne, connaîtra comme magicien la gloire à Berlin, manquera d'éliminer Hitler pour ses noirs desseins, traversera les mers, deviendra à Jérusalem un agent très spécial du sinistre "Maussade", avant de regagner le vieux continent dans l'illusion de sauver sa famille. Le tout pour échouer à New York auprès d'un nouveau Machiavel ?
Avec Les Mauvaises pensées, tout à la fois odyssée de la conscience juive et conte universel, Laurent Seksik s'impose, du premier coup, comme un romancier picaresque et iconoclaste.
Médecin, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris, Laurent Seksik, trente-six ans, a été par ailleurs rédacteur en chef du Figaro étudiant. Il tient une chronique littéraire dans L'Arche.
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution. » Albert Einstein.
Le fils d Einstein a fini parmi les fous, délaissé de tous, jardinier de l hôpital psychiatrique de Zurich. Sa mère, qui l a élevé seule après son divorce, le conduit à la clinique Burgholzli à l âge de vingt ans. La voix du fils oublié résonne dans ce roman où s entremêlent le drame d une mère, les faiblesses d un génie, le journal d un dément. Une question hante ce texte : Eduard a-t-il été abandonné par son père à son terrible sort ? Laurent Seksik dévoile ce drame de l intime, sur fond de tragédie du siècle et d épopée d un géant.
Laurent Seksik est écrivain et médecin. Il est l auteur de La Légende des fils et des Derniers Jours de Stefan Zweig, bestseller traduit dans quinze langues. Le cas Eduard Einstein est son sixième roman.
A 25 ans, Julien, fils indigne, rejeton rejeté, étudiant raté, observe depuis son petit bureau de stagiaire dans un cabinet d'avocat, la jeune voisine d'en face. Il tente d'élucider le mystère de la vie de cette inconnue qu'il surnomme « Vague à l'âme » parce qu'elle ne cesse de pleurer. Une nuit, il est tiré du sommeil par une terrible douleur au crâne, plus lancinante qu'une longue migraine, aussi violente qu'une attaque cérébrale. Julien consulte des médecins de tout type, - urgentiste, généraliste, psychiatre, neurologue, radiologue, neurochirurgien... Aux yeux de tous, il est un cas. Mais sous son regard ingénu, tous se comportent de façon étrange. Ils habitent un monde - cet univers en blouse blanche -bienveillant, fascinant, souvent drôle à son insu, mais parfois aussi bien inquiétant. La consultation, roman d'apprentissage ou l'histoire d'un candide chez les médecins. Face à ces hommes qui soufflent le chaud et le froid, sèment parfois le doute, parfois l'effroi, parfois l'espoir, face à leur jargon, leur humanité, leur arrogance aussi, le jeune Julien avance, sa maladie en bandoulière.Mais l'aventure, pleine d'émotion, reste légère, souvent comique, parfois hilarante. Elle dessine également un portrait attendrissant et risible de ce jeune homme en quête d'élan vital, qui, au fur et à mesure, que « l'enquête sur son crâne » progresse, s'ouvre davantage au monde qui l'entoure.
Comment un garçon, né dans un quartier pauvre de Londres, de deux parents artistes ratés, père alcoolique, mère folle, a pu devenir, à 25 ans, le plus grand cinéaste de son temps, en mettant Hollywood ses pieds ; l'inventeur du cinéma moderne, un créateur visionnaire et un acteur d'exception, légende vivante, porte-parole des misérables, des moins que rien, des vagabonds, et producteur immensément riche, artiste engagé dans tous les combats de son temps, dictatorial avec les siens, et que son amour des femmes rend un colosse aux pieds d'argile dans l'Amérique puritaine. C'est cette conquête de l'Amérique que retracera ce premier volume. D'une vie de misère à la Oliver Twist à la gloire absolue d'un géant, adulé de New York à San Francisco que vient déjà menacer la passion de la chair et l'engagement politique.
Cette première aventure débute en 1910 quand il quitte l'Angleterre pour les Etats-Unis et se termine vers 1920, en pleine notoriété puisqu'il est déjà une des personnalités les plus connues au monde.
- Tu sais ce qui cause notre perte, frérot ? C'est l'ambition.
- Charlie, ton ambition, elle a changé le visage du cinéma !
Après avoir connu ascension fulgurante, succès incontesté et premiers échecs, Charlie Chaplin traverse, à l'aube de ses 40 ans, une période de doutes. Désintéressé par les louanges d'Hollywood, et surtout marqué par la misère sociale et l'instabilité politique grandissante, le prodige du cinéma envisage de mettre un terme à sa carrière. C'est sa rencontre avec l'actrice Paulette Goddard qui lui donnera un nouveau souffle créatif et lui permettra de prendre le virage dont son oeuvre avait besoin. Délaissant la comédie au profit d'un ton plus engagé, Chaplin s'attelle à ce qui resteront ses films les plus marquants : Les Temps Modernes et Le Dictateur.
Paris, 1917. Dans le misérable logis sous les toits partagé avec sa jeune compagne Jeanne, et qui lui sert d'atelier, Amedeo Modigliani rongé par la tuberculose vitupère contre le monde entier. En dépit de ses efforts, personne ou presque n'a encore reconnu le génie de sa peinture, alors que ses comparses Picasso, Soutine ou Matisse flirtent déjà avec la consécration. Emporté, inconstant, volage, arrogant et de mauvaise foi, Modigliani rebute la plupart de ceux qu'il rencontre, pour ne rien dire des excès de drogue et de boisson qui le rendent infréquentable. Pour la famille de Jeanne, ce personnage est décidément insaisissable : trop incompréhensible, trop incontrôlable, trop habité, trop italien, trop juif. Et même son mécène et marchand Zlobowski, pourtant éperdu d'admiration pour son talent, doit subir sans broncher les sarcasmes et les colères de ce possédé pour qui peindre est un combat.
Le 22 février 1942, exilé à Petropolis au Brésil, l'écrivain autrichien Stefan Zweig se suicide avec son épouse, Lotte. Le désespoir a eu raison du grand humaniste, acteur essentiel de la littérature européenne et témoin majeur de la première partie du XXe siècle. En 2010, conjuguant réel et fiction, le roman de Laurent Seksik revisitait les six derniers mois de la vie du couple, entre nostalgie des fastes de Vienne et appel des ténèbres. Passés successivement par l'Angleterre et les États-Unis après avoir fui l'Autriche, Stefan et Lotte avaient cru fouler au Brésil une terre porteuse d'avenir. Mais c'était sans compter avec l'épouvante de la guerre. L'évocation romanesque de l'exil brésilien des Zweig, de septembre 1941 à février 1942, devient une bande dessinée, magnifiée par le dessin intense de Guillaume Sorel. Laurent Seksik en a personnellement réalisé l'adaptation.