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Grasset
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Qui donc est cet Américain venant du Mexique, appréhendé à la frontière suisse et soupçonné de voyager sous un nom d'emprunt ? Ne serait-il pas le sculpteur Anatol Stiller, ancien combattant des Brigades internationales, disparu de Zurich depuis six ans ? Pourtant le héros de Max Frisch répétera « Je ne suis pas Stiller » aussi longtemps que durera sa détention... Pourquoi ce refus d'être celui que reconnaissent sa femme, ses amis, la maîtresse qu'il a aimée ? Dans ce roman majeur, Max Frisch analyse le désir perpétuel de tout être humain de s'évader de soi-même ; la difficulté à se voir tel qu'on a été créé ; l'incapacité à accepter les autres tels qu'ils sont. Préface d'Olivier Mannoni Postface de Michel Tournier
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Max Frisch commence ce "journal", en forme d'aphorismes et de récits brefs, au début des années 1980, et le rédige jusqu'à son décès en 1991. Portraits de ville, récits de la vie aux Etats-Unis, indignations et mots tendres alternent dans une langue superbe, parfois fulminante. Réflexion sur l'affrontement entre deux mondes - la Suisse et les Etats-Unis -, c'est aussi et surtout le récit d'un cheminement vers la mort.
Ce dernier texte littéraire a été retrouvé dans les archives Max Frisch alors que l'auteur l'avait laissé de côté, contrairement à ses deux premiers journaux conçus comme des oeuvres à part entière, d'un genre particulier, revues et publiées de son vivant.
Testament d'une grande noirceur, malgré tout empreint d'humour et parsemé de fragments oniriques, où l'imaginaire et l'écriture ont toute leur place.