Du Moyen Âge au XXe siècle, les îles ont été appréhendées de bien des manières. Des mythes de l'Antiquité aux textes scientifiques et réalistes des XVIIIe et XIXe siècles, c'est toute une variété d'approches et de perspectives, tant par la forme des documents analysés - du manuscrits médiéval à la photographie du XIXe siècle - que par la problématique exposée.
Nombreuses sont les cartes qui ont été étudiées et reproduites. Elles soulignent le rôle majeur joué par les îles dans le développement de la cartographie, la difficulté d'obtenir une localisation exacte sur la carte du monde, et l'intérêt des corpus de cartes d'où chacun pourra tirer des informations utiles pourvu qu'il en connaisse le mode d'emploi.
"Qu'ai-je fait de ma vie ? A cette question que chacun se pose, j'ai eu envie de répondre de manière publique, car ma vie, heureuse et privilégiée, a été marquée par une suite d'engagements et de combats qui concernent, d'une manière ou d'une autre, tout un chacun. Combats contre la drogue, pour les droits des femmes, pour la justice et la situation des personnes handicapées". Mi-autobiographie, mi-réflexion sur notre époque, ce livre est. le regard d'une femme sur les jalons qui ont marqué soir existence depuis son enfance, dans sa vie familiale intense, mais aussi professionnelle, politique, puis associative. Elle y exprime son opinion sur les changements advenus en elle et autour d'elle, qui lui permettent de prendre position sur des questions clés. Monique Pelletier, 85 ans, y apparaît sans fard, étonnante de vitalité, passionnée par l'action. Une femme de coeur, pour qui la politique consiste à promouvoir l'intérêt général.
Nommée ministre déléguée à la condition féminine en 1978, Monique Pelletier verra, cette même année, son mari tomber dans un coma dont il ne ressortira que très diminué. Choisissant de vivre coûte que coûte, ne sacrifiant pas son métier, elle va réorganiser entièrement la vie de son enfant de mari. L'histoire d'une femme au faîte du pouvoir et des honneurs face à une vie privée dévastée.
La Renaissance est une période importante de l'histoire de la cartographie européenne. Les principes édictés par le Grec Claude Ptolémée sont redécouverts tandis que l'image devient le complément indispensable du discours et la preuve des visites de terrain. En France, la multiplication des cartes et « portraits » ou « figures » montre que cartographes et peintres s'insèrent aisément dans le courant européen. Le pouvoir, à l'exemple de Catherine de Médicis, comprend l'intérêt pratique et symbolique des cartes du royaume. À l'avènement d'Henri IV, celles-ci deviennent le symbole de la réunification de la France. Toutefois, comme le prouve l'oeuvre de François de La Guillotière, l'édition cartographique française, d'abord aux mains des imagiers de la rue Montorgueil, entre difficilement en concurrence avec les productions anversoises dont la diffusion est européenne et qui emploient systématiquement la taille-douce. En France, gravure sur bois et gravure sur cuivre sont concurremment utilisées, mais l'oeuvre qui vient couronner les travaux du XVIe siècle, la Charte de la France de La Guillotière -né à Bordeaux-, est gravée sur bois et complétée par l'insertion de toponymes composés avec des caractères d'imprimerie selon un procédé mis au point en Allemagne.
Cet ouvrage, abondamment illustré, offre en outre un cédérom de la carte de France de La Guillotière. Les nombreux exemples insérés dans le texte viennent à l'appui d'une réflexion sur les méthodes utilisées et la qualité des résultats obtenus et sur les circuits éditoriaux.
Les quatre textes publiés dans ce volume concernent deux périodes importantes pour la cartographie française, la Renaissance et le Siècle des lumières, qui ont posé des règles pour la mesure et la description du territoire.
Ces deux activités ont été pratiquées par des hommes de formations diverses - mathématiciens, ingénieurs, peintres, géographes - dont les talents étaient parfois concurrents et souvent complémentaires. Les uns ont proposé des méthodes dans le cadre de prestigieuses institutions comme le Collège royal (actuel Collège de France), l'Académie des sciences ou l'Académie de marine. D'autres étaient plus directement confrontés au terrain qu'ils devaient décrire pour différentes catégories d'usagers : juges, administrateurs, militaires, navigateurs, historiens, etc.
Toutefois les uns et les autres ont oeuvré, directement ou indirectement, pour le pouvoir royal, maître non seulement de la cartographie de la France, mais encore de la description du monde. Certes, le contrôle exercé par ce pouvoir et l'intérêt manifesté par les rois et leurs ministres ont pu favoriser les progrès de la cartographie et encourager la publication de documents illustrant les actions glorieuses du monarque et la grandeur de la France, mais ils ont aussi restreint la diffusion de certaines cartes dont l'importance stratégique était évidente.
Même s'ils ne sont pas toujours apparents, les objectifs poursuivis par les cartographes et le mode d'utilisation de leurs productions sont toujours pris en considération dans ces quatre études, et ce indépendamment de la date de production des documents.
Combien de trésors invisibles demeurés dans le secret des archives ? A chaque lieu de conservation est attaché un mystère, celui des fonds qu'il renferme.
De la découverte d'un objet... à la constitution d'un fonds d'archives : une histoire incidente, souvent imprévue, parfois romanesque, significative et de la richesse et de la diversité du patrimoine des bibliothèques de la Ville de Paris. Lieu de mémoire dépositaire d'un monde inconnu et précieux, chaque bibliothèque vous amènera, grâce à cette nouvelle collection au coeur de chacun des volumes, vers son « trésor de papier ».
Ce premier volume se concentre sur la bibliothèque du Tourisme et des Voyages qui a le privilège de conserver plusieurs volumes d'atlas publiés à Amsterdam vers 1640. Ce trésor est intimement lié à l'histoire et à l'imaginaire des voyages dont témoigne l'exceptionnelle collection du Touring-Club de France (TCF) aujourd'hui conservée au sein de la bibliothèque du Tourisme et des Voyages.
Ce trésor, ainsi replacé dans ce contexte nous entraîne à son tour sur les traces d'une aventure originale, celle du TCF et de son rôle pionnier dans l'essor des voyages de tourisme au XX°siècle.
Une histoire de la formation du territoire français, mais aussi de l'évolution, de la perception et de la représentation de ce territoire.
160 illustrations en couleur