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Olivier Cousin
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quand un attentat vise des céréales génétiquement modifiées on pense tout de suite à certains militants.
certes, mais les voies et lieux de la vérité sont souvent, comme leur nom l'indique ici, plus tortueux. on pourrait dire aussi : cherchez la femme.
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Dans ce nouveau recueil, Olivier Cousin réitère sans équivoque ses lettres de créance. Plus que jamais, il définit sa poétique comme une stratégie de survie temporelle, laissant, de fait, entendre que toute littérature véritable s'écrit à rebours du temps. Ainsi voyons-nous prendre forme la vérité d'un langage vigoureux et limpide qui constitue le meilleur refus que nous puissions opposer à l'écoulement de la durée, toujours si restreinte dans notre cas d'humbles mortels. D'autre part, le coeur sous le crâne, le cerveau derrière le thorax, alternant images, émotions et idées dans sa «mémoire bleue du temps», le poète poursuit sereinement son voyage dans la mythologie du trivial qu'on lui connaissait déjà. Ce travail sur les arcanes du quotidien s'appréciera, d'ailleurs, dès le titre du recueil, qui annonce une poésie non pas réduite en poussière, mais une poussière métamorphosée en un lyrisme aussi efficace que subtil.
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La loyauté a longtemps défini le lien particulier unissant les cadres à leur entreprise. En échange de leur fidélité, l'entreprise garantissait en partie leur carrière. Ce principe s'affaiblit et laisse la place à une autre logique où la défection domine, ce qui suppose que les cadres deviennent les acteurs et les sujets de leur histoire. Comment vivent-ils ce changement et quel sens donnent-ils à leur travail?
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Regards sur la bretagne - 40 auteurs, 40 lieux
Olivier Cousin
- Montagnes Noires
- 2 Décembre 2011
- 9782919305186
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Le volume se compose de 5 suites de poèmes.
« La Hache de sable » (22 poèmes). La hache, outil ou arme, est solide et éphémère à la fois, comme tout ce que l'homme crée. Moments vécus, rencontres, pensées, le tout passé à la moulinette d'un regard amusé qui remet les choses à leur place.
« Images pieuses », ensemble sous-titré « Onze vues de l'extérieur de ma conscience » (11 courts poèmes de cinq vers). Le poète et la campagne autour de lui ne font qu'un : être en communion avec le lieu, aussi rude soit-il. Le poète comme sous un calque.
« Volte-face » (22 poèmes). La gageure habituelle de la poésie lyrique : parler de soi en s'adressant à tous ; refuser l'épanchement qui peut vite tourner au ridicule mais se laisser tenter par la franchise. Quelques comptes à régler avec lyrisme et anti-lyrisme. Avec, forcément, des retournements et des contradictions.
« Autoportraits nécessairement ratés » (11 poèmes). Qui peut se vanter de se connaître sous toutes les coutures ? On ne se connaît jamais assez. Toujours en train de ne plus être ce que l'on était quelques minutes auparavant, on ne peut se tirer le portrait. Pas sérieusement, du moins.
« S'occuper de ses radis » (11 poèmes). Radis vient du même mot que racine. Que faiton de ses racines ? Comment s'occuper de ses oignons comme il faut si on ne connaît pas ses racines ? Le poète enraciné n'est pas un poète figé, il vit en transportant ses racines et en les acclimatant, y compris dans la poésie de ses pairs.
AUTEUR :
Olivier Cousin est né en 1972 dans le Finistère. Dans cette collection ont déjà paru ses recueils 77 poèmes et des poussières et Sous un ciel sans paupière. Nouvelles, romans, poèmes, livres d'artiste : il a publié une quinzaine de titres à ce jour.
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Olivier Cousin tente de mettre en poésie l'ordinaire si ordinaire qu'on ne le voit plus, qu'on ne le ressent plus. Dans Poèmes sans titre de transport, ce sont le mobilier urbain - immobile - et les transports en commun - vraiment si commun?? - qu'il évoque, révélant la poésie inattendue d'une palissade, d'un réverbère ou d'un couloir de métro, tantôt avec légèreté tantôt avec gravité.
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Regard et ses mots sur les jeux de l'enfance, mais aussi sur les menus actes et les divagations passagères qui font la grandeur du quotidien.
Personne ne se souviendra de nous. À part nos souvenirs, qui, eux, se nourrissent de tout. Parfois dévorants, ils reviennent à la surface - sans prévenir, sans guérir, sans choisir... Le 'souvenir' est bel et bien ce qui peut revenir par le dessous à chaque instant de notre vie.
J'ai le souvenir carnivore propose trois suites où Olivier Cousin pose son regard et ses mots sur les jeux de l'enfance, mais aussi sur les menus actes et les divagations passagères qui font la grandeur du quotidien.
Avec ce quatrième titre à La Part Commune, il poursuit ses investigations poétiques sur à peu près tout et presque rien, ce qui constitue une grande partie de la vie de n'importe qui !
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Pourquoi la rentabilité économique tue le travail
Olivier Cousin
- Bord De L'Eau
- Documents Politique
- 15 Février 2019
- 9782356876188
Comment les acteurs, dans le cadre de leur travail, défi - nissent et perçoivent la rationalité économique et quelle place occupe-t-elle dans le rapport au travail ? À partir de deux univers opposés a priori, le secteur de l'industrie automobile et l'hôpital public, cette recherche tente de comprendre ce que l'économie fait au travail.
Elle appréhende la rationalité économique comme une composante de l'activité et analyse comment les acteurs l'intègrent, s'en arrangent ou la contestent. Les deux univers retenus proposent différentes facettes de la rationalité économique, tour à tour perçue comme une entrave au travail, elle abime l'activité ; comme une de ses composantes qui ne saurait supplanter les règles de l'art et les savoirs faire ; et enfi n comme une dimension morale qui permet de mettre fi n à l'activité, elle fi xe les limites entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est pas. Ces trois manières d'éprouver la rationalité économique se combinent plus qu'elles ne s'opposent.
Elles viennent d'abord rappeler que le rapport au travail n'est pas seulement donné par les éléments objectifs de la situation. Il est aussi le fruit de l'action des acteurs capables de rendre compte de ce qu'ils font. L'économie joue comme un révélateur. Elle anime et active en permanence la distance subjective qu'éprouvent les individus avec les organisations. C'est un de ses paradoxes, plus elle abime le travail, plus elle lui donne de la valeur. Elle le contrarie et le bride souvent, tout en lui donnant en même temps un sens pluriel et une fi - nalité collective. En s'imposant d'abord comme une contrainte, elle donne au travail tout son sens et toute sa dimension expressive. Elle entretient l'utopie du travail tout en le menaçant.
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Les cadres à l'épreuve du travail
Olivier Cousin
- PU de Rennes
- Le Sens Social
- 6 Novembre 2008
- 9782753507425
Que signifie le travail aujourd'hui ? De quoi est fait le travail et comment se déroule-t-il au quotidien ? Pourquoi a-t-il une image aussi complexe et confuse, puisque à la fois nous rêvons tous d'avoir un travail, et si possible un bon travail, et nous ne cessons de nous plaindre et de le décrier ? Le travail est un objet étrange qui se conjugue au singulier. Alors qu'en réalité, l'expérience quotidienne et routinière que nous en avons révèle ses multiples facettes, dont il est bien difficile de reconstituer l'unité.
Pour en rendre compte Olivier Cousin a choisi de se faire embaucher pendant dix-huit mois dans une grande entreprise métallurgique et d'observer des situations de travail, d'assister à de multiples réunions, de participer à des discussions de travail et de couloir et d'interroger des cadres sur leurs activités, sur ce qu'ils font et ne parviennent pas à faire, sur ce qu'ils souhaiteraient faire et ce qu'ils doivent faire. Cette plongée au coeur du travail tente d'en reconstituer toute sa richesse et son ambivalence, s'éloignant à la fois des visions enchantées du travail, qui vantent l'épanouissement de soi et le désir de conquête, et des lectures hyper critiques, qui ne voient derrière cette rhétorique managériale que manipulation et aliénations.
Le travail est une succession d'épreuves qui se singularisent par leur relative indépendance et qui surtout ne s'ordonnent pas hiérarchiquement. Il peut être à la fois pénible et intéressant, source d'enrichissement de l'individu et porteur d'énormes frustrations quand il n'est pas reconnu. Il n'est que très rarement ce que l'organisation du travail affiche, prévoit et prescrit. -
Tout pour se défendre ! mes droits, mode d'emploi
Sarah Saldmann, Olivier Cousin
- Robert Laffont
- 10 Juin 2021
- 9782221253427
Travail, mariage, enfants, successions, conflits de voisinage, insécurité, internet... être bien armé juridiquement c'est déjà gagner la partie !
Aux yeux des Français, la justice et le droit apparaissent trop souvent comme inaccessibles, compliqués, abstraits... C'est pour leur en donner les clés, leur permettre d'en comprendre le fonctionnement et de s'en servir au mieux que Mes Cousi et Saldmann ont conçu ce livre simple et complet, accessible et synthétique.
Des questions sur un point de droit du travail, de droit de la famille, de droit de la propriété... ? Des interrogations sur la stratégie à adopter face à un conflit de voisinage, à un cambriolage, à une séparation, à une campagne de harcèlement, à un viol... ? Toutes les réponses sont là, illustrées par des exemples concrets.
Grâce à Tout pour se défendre !, véritable bible d'outils et conseils pratiques, chacun va enfin pouvoir faire valoir ses droits de manière éclairée. -
Pourquoi moi ? l'expérience des discriminations
François Dubet, Olivier Cousin, Eric Macé, Sandrine Rui
- Seuil
- Essais Seuil
- 14 Février 2013
- 9782021097412
Qu'il s'agisse d'inégalités de traitement en fonction du sexe, de la race, de la sexualité, de la religion, de l'origine, des handicaps, de la santé... les discriminations sont aujourd'hui perçues et combattues comme la figure centrale des injustices. S'il est indispensable de les décrire et de les mesurer, il faut aussi que l'on sache mieux comment elles sont vécues par celles et ceux qui les subissent. L'écart est grand, en effet, entre les inégalités objectives et la manière dont les personnes les ressentent et, surtout, dont elles les tiennent pour justes ou injustes.Pourquoi moi ? s'efforce de rendre compte de ce vécu plus divers qu'il n'y paraît. De l'« expérience totale » qui fait de la discrimination le coeur de l'identité et du rapport au monde des individus à la distanciation que d'autres parviennent à installer grâce à un ensemble de stratégies et de tactiques, se déploie un espace de discriminations vécues de façon plus ou moins intense.Ces expériences sont déterminées par le jeu complexe des conditions sociales. Ainsi les plus discriminés ne sont pas nécessairement ceux qui éprouvent les sentiments d'inégalité les plus aigus. La comparaison entre l'école et l'hôpital montre que les discriminations sont perçues de façon très différente dans ces institutions pour lesquelles la diversité des cultures et des personnes ne constitue pas le même enjeu.Les discriminations et les luttes qu'elles entraînent révèlent de profondes transformations de notre vie sociale et de nos subjectivités ; non seulement elles dévoilent des injustices intolérables, mais elles montrent comment les individus essaient de se construire comme les sujets de leur liberté et de leur identité quand l'ordre social perd de son unité et de son ancienne légitimité.FrançoisDubet,OlivierCousin,EricMacé et SandrineRui sont enseignants à l'Université de Bordeaux Segalen, chercheurs au Centre Émile Durkheim et associés au CADIS à l'EHESS.
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Un poème par semaine tiré de mon vieux pot de confiture
Olivier Cousin, Sophie Guillemin
- Stephane Batigne
- 7 Août 2023
- 9782493599001
Les enfants gourmands de mots méritent bien de déguster un poème chaque semaine... Grâce à ce livre illustré, ils pourront s'offrir, tout au long de l'année, des tartines de rire et de tendresse, saupoudrées de quelques réflexions mi-sérieuses mi-souriantes.
Les savoureux textes d'Olivier Cousin et les délicieux dessins de Sophie Guillemin qui s'étalent sur ces pages sont comme des friandises?: doux, fruités, exquis, parfois un peu acidulés, à déguster sans aucune modération.
Eh oui, c'est peut-être dans les vieux pots de confiture qu'on trouve les meilleurs poèmes pour enfants ! -
Travailler au XXIe siècle ; des salariés en quête de reconnaissance
Michel Wieviorka, Dominique Méda, Olivier Cousin, Laetitia Sibaud, Maëlezig Bigi
- Robert Laffont
- Le Monde Comme Il Va
- 15 Janvier 2015
- 9782221144749
« Le règne de la liberté, écrivait Marx, commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité. » La dualité est fondatrice, vieille comme la culture occidentale : le travail, torture (au sens étymologique) ou instrument d'aliénation, asservit ; le travail, instrument du progrès et de l'affirmation individuelle, affranchit.
Dans un contexte de crise permanente, dont les deux grands marqueurs sont le chômage de masse et la pénibilité, le travail peut-il encore être une expérience heureuse ?
Tandis que s'effacent les repères de l'ère industrielle (organisation « scientifique » de la production, poids politique de la classe ouvrière), Le Travail au xxie siècle revisite le concept classique de la « reconnaissance ». En quoi l'entreprise, parallèlement à la création de valeur ajoutée et à la maximisation du profit, peut-elle être vue comme le théâtre de la réalisation sociale de l'individu, élément clé dans la construction de son identité ? Et comment le travail lui-même, au-delà de sa dimension lucrative, peut-il être source de prestige et de gratification personnelle ?
Forts d'un vaste corpus d'entretiens avec des chefs d'entreprise, des salariés et des représentants syndicaux, les auteurs explorent ainsi la réalité complexe du travail aujourd'hui en France, dans le but de restituer et de comprendre le ressenti du travailleur.
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Mon vendeur ce héros 5.0 ; l'intelligence commerciale en point de vente
Christian Blondel, Marine Cousin-bernard, Olivier Lavaux
- Lexitis
- 19 Décembre 2017
- 9782362331794
L'intelligence commerciale dans les points de vente est un enjeu majeur de l'enchantement client. C'est aussi un atout de différentiation. Les marques ainsi que le management des différentes enseignes doivent s'en emparer au même titre qu'elles investissent dans les outils digitaux. Ceci tant pour les vendeurs que pour servir les clients qui consomment comme ils veulent, où ils veulent et quand ils veulent ! Le véritable défi consiste à transformer chaque vendeur en héros.
Etre capable de captiver, d'enchanter le client bien au-delà de la simple satisfaction : réinventer ma relation client au jour le jour. Au travers d'une vision transversale et globale du métier de la vente, les managers et les vendeurs trouveront un éclairage sur le juste équilibre entre la digitalisation du point de vente et la relation humaine. Les auteurs initient au travers de cet ouvrage une approche innovante et des nouveaux styles de formations.
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L'intervention sociologique ; histoire(s) et actualités d'une méthode
Olivier Cousin, Sandrine Rui
- PU de Rennes
- 7 Octobre 2010
- 9782753511514
Ce manuel étudie la spécificité et les évolutions de l'intervention sociologique, méthode qu'Alain Touraine expose avec La Voix et le regard en 1978. Il aborde la méthode depuis ses fondements théoriques et ses usages concrets, tels que les chercheurs qui la pratiquent les racontent. Il s'efforce aussi de comprendre pourquoi, sans être marginale, l'intervention sociologique occupe une place discrète dans le paysage méthodologique des sciences sociales. Enfin, vivement - et parfois violemment - commentée à sa naissance, l'intervention sociologique a progressivement cessé d'être discutée : ce livre entend donc rouvrir le débat.