Les auteurs nous entraînent sur le mont Palatin, où Auguste a fait construire son palais pour mieux dominer Rome. L'empereur vieillit, sans héritier mâle direct. La course à l'héritage est ouverte, et l'heure des haines et des alliances pour le pouvoir a sonné.
La folie de Caligula, empereur de Rome après Auguste et Tibère, reste la plus fascinante et la plus romanesque des énigmes.
Caius Caesar Germanicus accède à l'empire à vingt-trois ans, quelques années après la mort d'un obscur rabbi du nom de Jésus. Intelligent, très cultivé, complexé par son physique, il a deux passions : le théâtre et Drusilla, la plus belle de ses trois soeurs. Caligula commence son règne adulé par les Romains et les légions. Cinq ans plus tard, détesté de tous, il est assassiné par les hommes chargés de le protéger.
Entre-temps, il s'est comporté comme le pire des dictateurs, multipliant les extravagances et les provocations avec un humour meurtrier. Les deux auteurs, passionnés de civilisation romaine, racontent ce destin hors du commun en usant des plus récentes découvertes historiques, mais aussi avec toute la fantaisie et la liberté qui font les bons romans. Leur récit, galopant et jubilatoire, est une saga riche en rebondissements et en personnages pittoresques : Claude le bègue, qui deviendra empereur malgré lui, Mescaline, la luxurieuse au coeur pur, Agrippine, folle d'ambition pour le petit Néron qui, un jour, la tuera, Pierre le pêcheur...
Isis est inséparable de l'Egypte pharaonique. C'est là que la découvrirent des mercenaires et commerçants grecs. De la déesse africaine, ils firent l'une des divinités les plus populaires du bassin méditerranéen, dont le succès suivit l'expansion hellénistique puis romaine. Le culte d'Isis connaît sa plus grande expansion lorsque s'installe le christianisme. La Vierge Marie supplante Isis, tout en en reprenant des traits. Néanmoins, de la Renaissance jusqu'à nos jours, la figure d'Isis connaît un étonnant retour dans l'hermétisme, la symbolique et l'imaginaire. Son voyage continue.
Faust incarne la tentation d'une science sans limites. Il exprime aussi l'élan d'une mystique amoureuse, par-delà sagesses et symboles. Force de l'Ombre ou esprit les Lumières ? Faust apparaît au XVe siècle en Allemagne alors que l'Europe se déchire autour de la Réforme. Pratiquant la magie noire, il aurait vendu son âme au diable pour obtenir le savoir et le pouvoir - mais aussi les jolies filles et la belle vie... Sa légende se diffuse par le théâtre populaire et la toute jeune imprimerie. Marlowe, le premier, dans l'Angleterre de Shakespeare, transforme en figure vertigineuse celui que Luther dénonçait comme le « postillon du diable ». En Allemagne le sulfureux doktor Faustus poursuit sa carrière au gré des écrivains, des philosophes et jusque dans les spectacles de marionnettes. Goethe, à l'aube du XIXe siècle, hausse le personnage jusqu'au mythe, flanqué de l'ambigu Méphistophélès et de la sublime Marguerite...
L'intimité de la famille de l'empereur romain Tibère. Intrigues et rebondissements dans de somptueux palais.