« Dans les salles des ventes, les habitués du premier rang font monter les enchères par des signaux discrets. Seul le commissaire-priseur repère le léger froncement des sourcils, le clignement des paupières. C'est peut-être ainsi que nous devrons nous adresser aux machines. Chacun disposera de son langage facial qui servira à la fois d'ordre et de signature. L'un fera démarrer son véhicule par une moue dubitative, l'autre allumera son téléphone par un sourire en coin. Il est en effet souhaitable que nous gardions un léger signal extérieur à produire et que nos pensées ne soient pas intégralementlisibles. » Après Mélancolie du pot de yaourt, Philippe Garnier entreprend d'ausculter ce grand monde des machines qui nous a déjà absorbés. D'une plume tranchante et sans rien sacrifier à son goût de l'absurde, depuis la douceur inflexible des manivelles jusqu'à l'ennui des gardiens de data centers, il propose autant de rêveries tendres et implacables sur les rouages et les algorithmes qui nous gouvernent.
______________________________________________ « «Les machines façonnent nos gestes et modifient notre vie corporelle», écrit Philippe Garnier. Son essai est riche car il est sobre. L'auteur dit les choses comme il les vit. Les petites intrusions chez Platon ou Simondon ne sont là que pour appuyer le propos par quelques réflexions savantes, mais l'essentiel demeure le vécu. » Laurent Lemire, Livres Hebdo « D'une plume tranchante et sans rien sacrifier à son goût de l'absurde, l'auteur propose une rêverie tendre mais intransigeante sur les contrariétés numériques et machinales de notre époque. » Trois Couleurs « Traversant avec humour le temps dans les deux sens, ces réflexions livrent notre univers mécanisé à notre étonnement philosophique. » Philosophie Magazine
En une série de courts textes, Mélancolie du pot de yaourt évoque ces petits objets a priori insignifiants - tubes, boîtes, bouteilles, sachets, flacons, pots, capsules - qui traversent notre vie et notre imagination. Ils prennent dans nos vies une place exorbitante, mais souvent à notre insu. Les regarder, les sonder, les interroger, y compris lorsqu'ils sont devenus des déchets, c'est-à-dire des fantômes : telle est l'ambition de ce livre, où le regard poétique, la réflexion et l'humour tentent de coexister. Conscient du désastre annoncé, ce texte n'est pas écrit sur le mode du pamphlet. Il compose avec cette part du monde visible que sont ces milliards de petits réceptacles éparpillés dans nos vies et sur le monde. Il revendique une position qui serait la moins blessante possible, où se mêleraient la lucidité, la contemplation et une certaine forme d'humour.
LES ENQUÊTES DE PHILIPPE GARNIER SUR LE CINÉMA AMÉRICAIN.
Il se cache une méthode derrière le titre volontairement présomptueux de ces volumes, qui sont triples uniquement pour éviter un pavé de mille pages qui aggraverait encore leur cas, mais aussi parce que les conditions de production de ces films varient énormément d'une décennie sur l'autre. Commandés pour accompagner des éditions vidéo, ces textes ont été peu lus ou remarqués même à l'époque de leur parution. Le choix des films traités dépendant entièrement des commandes, il ne s'agit donc pas ici d'invoquer une nouvelle école ou approche dans l'étude du cinéma classique hollywoodien, mais de raconter des histoires. Et, accessoirement, attirer l'attention sur des champs d'étude possibles encore peu explorés : raconter, de la façon la plus détaillée et la plus documentée possible, la genèse de certains films. Attirer l'attention des amoureux du cinéma sur ces sables mouvants que constituent les génériques - parfois exacts, plus souvent trompeurs, et difficiles à interpréter. The Vanishing Point et Charlie Varrick sont devenus des « classiques » des années 70. Mais c'est aussi l'occasion de brosser le portrait de trois petits maîtres plus importants qu'on ne le pense (si tant est qu'on y pense) : Richard Sarafian, Philip D'Antoni et John Flynn. Tout ceci ni sur le mode critique ou interprétatif, mais uniquement narratif. La vraie histoire de certains films.
LES ENQUÊTES DE PHILIPPE GARNIER SUR LE CINÉMA AMÉRICAIN.
Il se cache une méthode derrière le titre volontairement présomptueux de ces volumes, qui sont triples uniquement pour éviter un pavé de mille pages qui aggraverait encore leur cas, mais aussi parce que les conditions de production de ces films varient énormément d'une décennie sur l'autre. Commandés pour accompagner des éditions vidéo, ces textes ont été peu lus ou remarqués même à l'époque de leur parution. Le choix des films traités dépendant entièrement des commandes, il ne s'agit donc pas ici d'invoquer une nouvelle école ou approche dans l'étude du cinéma classique hollywoodien, mais de raconter des histoires. Et, accessoirement, attirer l'attention sur des champs d'étude possibles encore peu explorés : raconter, de la façon la plus détaillée et la plus documentée possible, la genèse de certains films. Attirer l'attention des amoureux du cinéma sur ces sables mouvants que constituent les génériques - parfois exacts, plus souvent trompeurs, et difficiles à interpréter. Ce sont souvent des films sur lesquels on croit tout savoir, et pourtant. C'est aussi l'occasion d'examiner dans le détail des sociétés marginales mais importantes comme Security Pictures, brosser des portraits plus justes d'Anthony Mann, Philip Yordan ou Ben Maddow, sans oublier le fantasque ancien agent Charles K. Feldman dans ses oeuvres les plus aberrantes.
LES ENQUÊTES DE PHILIPPE GARNIER SUR LE CINÉMA AMÉRICAIN.
Il se cache une méthode derrière le titre volontairement présomptueux de ces volumes, qui sont triples uniquement pour éviter un pavé de mille pages qui aggraverait encore leur cas, mais aussi parce que les conditions de production de ces films varient énormément d'une décennie sur l'autre. Commandés pour accompagner des éditions vidéo, ces textes ont été peu lus ou remarqués même à l'époque de leur parution. Le choix des films traités dépendant entièrement des commandes, il ne s'agit donc pas ici d'invoquer une nouvelle école ou approche dans l'étude du cinéma classique hollywoodien, mais de raconter des histoires. Et, accessoirement, attirer l'attention sur des champs d'étude possibles encore peu explorés : raconter, de la façon la plus détaillée et la plus documentée possible, la genèse de certains films. Attirer l'attention des amoureux du cinéma sur ces sables mouvants que constituent les génériques - parfois exacts, plus souvent trompeurs, et difficiles à interpréter. Ce sont souvent des films sur lesquels on croit tout savoir, et pourtant. C'est aussi l'occasion d'examiner dans le détail le fonctionnement de ce studio utopique qu'était Enterprise entre 1946 et 49, celui de Max Ophuls dans la jungle hollywoodienne, et de brosser le portrait de figures importantes et mal connues du cinéma comme le grand Edward Small ou l'attachant Mark Hellinger.
Une plongée au coeur de la vie turbulente et trépidante de l'acteur Sterling Hayden (Quand la ville dort, Johnny Guitar), l'autre Bad Boy d'Hollywood, par Philippe Garnier (l'oreille d'un sourd, Free Lance), illustrée par de nombreux documents d'archives rares et inédits. « Il faisait tout en grand, à son échelle de colosse ». Philippe Garnier
Philippe garnier explore les coulisses de hollywood de 1933 à 1945, à la poursuite des écrivains, grands ou petits, richissimes ou mal payés, qui font le quotidien de sunset boulevard. souteneurs, turfistes, acrobates, cow-boys, gagmen, libraires, pigistes, ils partent à l'assaut de la côte ouest, humiliés de la même manière par les studios, anonymes que l'histoire ne retiendra pas à côté de faulkner en tweed, ou de fitzgerald défait par l'alcool.
Ce livre, érudit, bourré d'informations inédites, nous montre l'envers du décor. l'auteur a interrogé les survivants de l'âge d'or, dépouillé des documents, visité des endroits qui n'existent plus. c'est l'âme de hollywood, retrouvée.
« A une époque où Mitchum est devenu une marque de déodorant pour homme, où les classiques hollywoodiens se vendent par packs de six en supermarché, et où le rayon cinéma des librairies engrange des livres de plus en plus spécialisés sur de moins en moins de sujets, la cinéphilie, ou ce qu'il en reste, ne peut être que buissonnière.
Si ce livre rend hommage à des figures familières mais sur lesquelles on sait peu de choses, les personnages traités ici ne sont pas tous des acteurs secondaires, ou « de composition », comme on disait dans le temps. Mais presque tous, à défaut d'avoir connu la consécration, sont de sacrés caractères... Ainsi Eugene Pallette, Eric Blore ou Edward Everett Horton - ou, plus obscurs, Luke Askew et autres Steve Cochran... Certains ne sont même pas acteurs. Se cachent, dans ce jeu des sept studios, un monteur, un pêcheur de poissons-chats, un metteur en scène, un pétomane auteur du long-métrage le moins vu de toute l'histoire du cinéma, une femme-panthère, bon nombre d'éclopés de la pellicule, et un escroc à côté de ses pompes funèbres.
En retraçant leurs carrières et leurs vies, on a parfois aussi été amené à raconter certains de leurs films, peu ou pas connus, mais dans lesquels ces acteurs d'exception donnent souvent plus leur mesure que dans les grands succès. L'auteur n'a d'autre ambition que d'amuser, et peut-être intriguer suffisamment pour que le lecteur se mette en quête de ces autres films, tout ce pan du cinéma américain, bon et mauvais, qui demeure ignoré, malgré le câble, les programmations institutionnelles et la pléthore de DVD sur le marché. » - Ph.G.
En 1947, David Goodis a le monde dans sa poche - un film à succès avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall tiré de son roman Dark Passage, un emploi lucratif dans l'un des plus grands studios de Hollywood, et une foule de livres et d'idées qui percolent dans son imagination fertile. La décennie à peine terminée, il balance tout aux orties. Goodis revient à Philadelphie vivre chez ses parents et son frère cadet handicapé mental, où il passe les années 50 à écrire des romans quasi pornographiques pour les éditeurs de livres de poche les moins respectables. Il aurait pu être complètement oublié s'il n'avait été « reconnu » en France, publié dans la légendaire Série Noire, et porté aux nues par les intellectuels de St-Germain-des-Prés pour ses héros « existentiels ». Suivant l'exemple de François Truffaut (Tirez sur le pianiste, 1960), les cinéastes ont fait de beaucoup de ses livres des films que l'auteur - mort en 1967 à 49 ans - n'a jamais pu voir.
En été 1982, le journaliste Philippe Garnier, travaillant alors pour l'émission Cinéma, Cinémas, décide de satisfaire sa curiosité sur David Goodis : pourquoi étaitil adulé en France, mais virtuellement inconnu dans son propre pays ? Pourquoi avait-il abandonné une existence que beaucoup d'écrivains auraient tué pour avoir ? Et qu'en était-il des rumeurs concernant les singuliers penchants sexuels de l'auteur ?
Publié aux Éditions du Seuil en 1984, Goodis : La vie en noir et blanc proposait une autre forme de non-fiction en France. Moins qu'une biographie, ou qu' un livre de plus sur le polar, c'était un essai sur la culture américaine dans tous ses états : industrie des pulps et des paperbacks, cinéma, télévision. Et surtout une enquête sur la littérature populaire et les images ou clichés qui la parasitent au point, parfois, de prendre sa place.
Plus de trente ans après, l'auteur se penche de nouveau sur Goodis, incorpore les découvertes faites entre temps, corrige les erreurs, ajoute de nombreuses illustrations, et rend compte du culte dont Goodis fait désormais l'objet en Amérique, notamment dans sa ville natale de Philadelphie.
«Entre 1965 et 1975 il y a eu ce moment en Amérique où les barrières semblaient tombées, les frontières ouvertes, les institutions en déroute. Dans cette faille s'est immiscé ce qu'on a appelé la presse alternative. Grover Lewis n'a passé que trois ans (71-73) au magazine Rolling Stone, mais il en a été l'anti-héros le plus crucial, sinon le plus flamboyant. Spécialiste du reportage en immersion (souvent imbibée) sur les plateaux de cinéma, ce Texan renégat, hanté par un passé tragique, a marqué à jamais le journalisme avec une poignée d'articles sur Charlie Parker, Lightnin'Hopkins, Robert Redford, Paul Newman, Jack Nicholson, Sam Peckinpah, Robert Mitchum ou les Allman Brothers, dont certains ne se remirent jamais tout à fait. Le premier article de Lewis dans Rolling Stone, un long et personnel récit sur le tournage de La dernière séance, a tout bonnement changé ma vie, m'encourageant à suivre des voies pas toujours sûres dans ce qu'il faut bien appeler mon journalisme. Si quelqu'un pouvait publier sept pages sur un tournage au milieu du Texas, je voulais en être moi aussi. Je ne savais pas encore que Grover Lewis deviendrait aussi mentor et ami. Et maintenant mon sujet. Lewis étant mort avant d'avoir pu écrire son histoire, et le livre qu'on attendait de lui, Freelance est aussi une façon pour moi de remplir une autre sorte de contrat.»
David Goodis est le poète maudit du roman noir.
Le destin de ses héros coincés entre un passé obsédant et une déchéance inexorable (Tirez sur le pianiste, Sons espoir de retour, Vendredi 13) est à l'image du sien : écrivain précoce au succès commercial presque immédiat, scénariste à Hollywood, il se brise un jour, sombre dans l'alcoolisme et meurt à cinquante ans dans l'indifférence la plus totale, en 1967.
C'est du moins le cliché que s'acharnent à conserver de lui ses lecteurs de ce côté-ci de l'Atlantique.
Là-bas, à Philadelphie et à Hollywood, il en allait tout autrement.
Ce livre n'est ni une biographie ni un livre de plus sur le polar. C'est une enquête sur la littérature et sur les images qui la parasitent au point, parfois, de prendre sa place.
Cet ouvrage suggère d'approfondir la notion de "science des soins" ; cette dernière permettrait non seulement de réduire les infections nosocomiales de façon non négligeable, mais également de profiter à l'économie mondiale. La "science des soins", selon l'auteur, est une "clé de voute" à double fonction, exerçant sur le long terme une maîtrise rationnelle des risques infectieux et des dépenses de tous. Rationaliser les dépenses sans rationner les soins tel est le défi des professionnels de santé.
Aux origines de ce récit, un inavouable secret d'enfance : le narrateur n'a jamais compris un traître mot de ce que lui disaient ses parents, chacun usant d'une langue non seulement étrangère, mais d'origine inconnue. À l'âge de trente-huit ans, lors d'une visite à sa mère, tout bascule : plusieurs mots sortis de sa bouche à elle font soudain sens. Troublé par cette révélation, il prend la fuite, recherchant qui voudra prêter une oreille attentive à son histoire. Le voilà qui dérive dans la nuit parisienne, embrasse une belle endormie au fond d'un chantier, dérobe une truffe blanche dans un hôtel cinq étoiles, subit malgré lui une IRM à l'hôpital et ressuscite un amour oublié mais salvateur. Avec ce troisième roman en forme d'autofiction, Philippe Garnier a choisi de partir d'une hypothèse biographique impossible. La rigueur loufoque et la gravité désinvolte de Babel nuit nous poussent à accepter la part de non-sens de cette quête existentielle, et même à y éprouver une inquiétante familiarité.
"L´oreille d´un sourd" était le nom d´une chronique qui paraissait dans Libération durant les années 80. L´expression reflétait à la fois la vocation de dénicheur farfouilleur du journaliste, et son fonctionnement pour le moins atypique au sein d´un journal qui ne l´était pas moins. Ces "correspondances particulières" (comme les appelait le journal) étaient des articles hors norme, de longueur variée, sur des sujets variés eux aussi, comme d´obscurs festivals de cinéma, des faits divers à Los Angeles, des portraits d´écrivains oubliés et non publiés en France, des chanteurs pas encore célèbres. C´est cette relation, basée sur un qui pro quo de départ, que Garnier raconte au fil de ce livre : des balades au Wyoming dans des villes minières, une saga industrielle sur les chaussures Doc Martens, un retour sur Sunset Boulevard, un Mundial de foot au Mexique, une folle Mostra de cinéma à Venise, etc.
Un regard "particulier" sur l´évolution d´un quotidien que beaucoup ont longtemps tenu en affection, et celle tout aussi cocasse parfois d´un journaliste au fonctionnement singulier et irrégulier.
Jeune graphiste parisien divorcé d'une Latino-Américaine, Stéphane récupère son fils Pablo, neuf ans, pour les vacances d'été. Ils sont expédiés dans un club de vacances d'été sur une côte vénézuélienne minée par les glissements de terrain et les enlèvements toutes catégories.Trois semaines dans une prison touristique de luxe peuplée de mères solitaires et d'iguanes apprivoisés, où l'adulte et l'enfant doivent d'abord réapprendre à vivre ensemble, mais aussi frayer avec l'étrange tribu des membres du club, repliée sur elle-même et nostalgique, hantée par les disparitions d'enfants... jusqu'à celle d'Anabel, qui soudain dérègle tout.
Faire classe à des élèves avec autisme nécessite de surmonter plusieurs dilemmes?: il s'agit de transformer sa pratique professionnelle qui peut, du point de vue des enseignants, être inadaptée à ce public, tout en trouvant une posture professionnelle adéquate qui demeure enseignante. Travailler avec des élèves présentant de l'autisme requiert pour les professeurs coordonnateurs d'Unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis) un changement d'identité professionnelle?; le travail de collaboration avec d'autres enseignants ou d'autres professionnels, la constitution d'une identité de « personne ressource », la gestion de l'emploi du temps des élèves en regroupement spécifique et dans les classes ordinaires ne va pas de soi et appelle une transformation de la part du coordonnateur. Par exemple, ces enseignants spécialisés se trouvent dans l'obligation de savoir-se-transformer pour devenir « négociateur », afin que leurs élèves puissent bénéficier de l'enseignement ordinaire. Ce savoir-se-transformer se constitue à l'issue de dilemmes pour lesquels les coordonnateurs se demandent s'ils sont encore bien dans leur rôle quand ils mènent un travail de négociation.
Los Angeles est une ville où les distances s'estiment à l'heure qu'il est, pas au kilométrage. Stretch s'était retranché dans cette ville qu'il habitait depuis plus de vingt ans et qu'il avait fini par ne plus voir. Il écrivait pour des magazines de musique jusqu'au jour où sa femme et son salaire le quittèrent. Engagé par la Western Exterminator, il apprécie son boulot de dératiseur et exterminateur de termites, il travaille seul dans les maisons et devient un passionné des ciments, des bardeaux, des bungalows californiens avec un porche devant, des piliers en pierre de rivière, des poutres japonisantes... Stretch était blanc, libre et vieux d'un demi-siècle.
Son ancien métier : disquaire dans l'univers secret et compliqué des collectionneurs de disques aux coins coupés. Cette marque indiquait qu'ils étaient soldés et ne pouvaient être commercialisés dans les réseaux traditionnels. Stretch voit passer entre ses mains toute la production des années 50 et 60, puis dès 70, il vit le rock et le punk de l'intérieur. Si les disques sont le fil conducteur de ce récit, avec les trafic, les folies et les convoitises qu'ils suscitaient, Stretch sert aussi à l'auteur pour tenter de démêler le rapport qu'il a eus avec la musique.
La collection "Perspectives critiques", dirigée par Roland Jaccard, écrivain et journaliste, et Paul Audi, philosophe et écrivain, publie des textes de psychiatrie, de psychanalyse, de sociologie, de pédagogie et d'esthétique, échappant à toute orthodoxie et s'inscrivant dans un cadre interdisciplinaire. Elle propose des essais clairs, rigoureux et polémiques, écrits par des universitaires ou des chercheurs et visant à démystifier l'imaginaire personnel et collectif. Elle accueille également les témoignages de ceux qui ont contribué à façonner l'univers mental et social de l'homme post-marxien et post-freudien.
La collection a fêté son 25ème anniversaire en septembre 2000.
Il est curieux de constater qu'après plus de deux siècle de popularité, l'Histoire de Gil Blas de Santillane a perdu bon nombre de lecteur ces dernières années. D'où vient se désintérêt pour ce roman qui fut l'un des plus gros succès de librairies aux XVIIIe et XIXe siècle ? Roman aux sources multiples, il est pourtant un texte foisonnant. Plus de 280 personnages nommés et 14 récits enchâssés : l'oeuvre de Lesage, fortement structurée toutefois, est gouvernée par un principe de retours et de répétitions. Les aventures du héros narrateur sont ponctuées par les retours de personnages, de récits intercalaires, de motifs littéraires traditionnels et de références à la mythologie antique ou à la Bible.
Lire le journal, changer une ampoule, décrocher le téléphone...
Autant d'activités de notre quotidien qui, dans cette courte fiction, prennent une dimension extraordinaire. Le père de famille n'a pour tout horizon que son appartement, dont il récuse la banalité. Est-il sage ou fou ? Son comportement obsessionnel fait dériver le récit vers des péripéties inattendues, à la fois grotesques et oniriques, sous l'oeil perplexe de ses enfants. Envisageant avec finesse et humour les relations familiales, entre solidarité et cruauté, ce texte témoigne d'un combat absurde mené contre la solitude, le silence et la décrépitude du quotidien.
A travers cette figure paternelle énigmatique se dessine la difficulté de s'inscrire dans un monde où plus rien ne nous fait signe.
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