Ce livre porte sur Naples, ses couleurs, ses fêtes, ses contrastes et ses énigmes : c´est ce qui fait son charme et sa puissance. Pour l´auteur, Naples est plus qu´une ville. C´est là où il faut aller, comme le disait Flaubert. C´est le lieu où se célèbre la vie et où la loi des institutions ne peut rien contre celle de l´amour. Mais surtout, ce livre porte sur les Napolitains et sur la rencontre amoureuse, celle de l´auteur. On pourra ainsi rencontrer une autre Naples, plus authentique, plus vraie et plus juste que celle qu´on a pu rencontrer jusque-là . Dans ce sens, au-delà des descriptions passionnantes, ce livre est un véritable hommage à l´esprit napolitain.
Un jeune professeur de philosophie d'origine parisienne est muté à Arras. Déçu et nostalgique de la vie parisienne, il rencontre une jeune et jolie coiffeuse, Jennifer, ce qui lui permet d'égayer un peu son existence. Constatant l'écart social et culturel entre eux, il se laisse entraîner dans un amour qu'il n'est pas sûr de vouloir.
Une femme rencontre un homme, ils s'aiment. Ils ont la vie de tout le monde. Un couple, un enfant, une certaine lassitude qui n'est pas désagréable, aussi. Un jour, Dan annonce qu'il va voir ses parents aux Etats-Unis. Seulement voilà, il n'y va pas. Il disparaît même complètement de la vie de la narratrice.
Quinze ans après, l'obsession de la disparition s'étant émoussée, leur fille ayant grandi, d'autres hommes étant entrés dans sa vie, elle tente de gérer l'inexplicable. Peut-on vivre avec un fantôme ?
Le mythe d'Orphée, poète qui échoue à ramener Eurydice des Enfers, permet à Philippe Vilain d'examiner la littérature française contemporaine. La littérature du XXIe siècle a largement abandonné la volonté créatrice, en particulier dans sa version « exofiction », où « c'est le sujet qui assure la visibilité du roman, non le projet esthétique ». Le sujet prime sur l'oeuvre même, annihilant le désir de création et menant à une impersonnalité quasi-journalistique. Que signifie cette étrange passion pour le « réel », la célébrité et les faits divers ?
Sans optimisme, mais sans nostalgie, ce livre pose aussi la question de la littérature à l'heure de la culture de masse. La massification dilue la qualité dans le goût du nombre, produit des « écrivains jetables », remet en cause l'aura de la littérature, favorise les livres dont dont le sujet intéresse plutôt que le style, et ceux dont le thème a déjà plu dans le passé, et cela même si la massification permet de faire émerger de bons auteurs, de fournir un « ailleurs » au plus grand nombre et de donner à plus personnes la possibilité de publier et de s'approprier l'exercice de l'écriture.
Que représente la littérature contemporaine dans l'industrialisation de la culture ? Qu'est-ce qu'un écrivain si tout le monde écrit et si lui-même se désengage de son art ? Qu'est-ce qu'écrire si l'écriture n'est plus un enjeu poétique ?
Le " séjour du corps ", c'est ce " logement nocturne " que l'homme veut pénétrer à toute force pour le soumettre à sa volonté, qu'il veut habiter afin de percer les secrets qui l'habitent, peut-être d'accéder à sa conscience, d'autopsier son mystère ou lui voler son pouvoir ; c'est ce lieu de la jouissance et de la mort, de l'intimité et de la possession physique, où, écrit Duras, " nous sommes atteintes par le désir de notre amant. C'est là que nous voulons mourir ". Volonté de mort bien trop fugitive, à vrai dire, pour ne pas révéler ce qui fait de ce séjour un moment d'exception : la toute puissance des bonnes moeurs et la tyrannie du devoir conjugal. Ainsi, à l'impératif moral et social de la fidélité en amour, Duras préfère la fidélité à l'Amour même. Certes, cette fidélité conduit nombre de ses héroïnes, prisonnières du devoir, à la folie ; mais elle témoigne surtout de la foi lucide d'un écrivain dans l'événement du désir.
« Je n'oublierai jamais le jour où j'ai appris que ma femme me trompait. » Un SMS lu par hasard. Le héros découvre que sa femme a un amant. Et il ne fait aucune remarque, ne modifie pas son comportement. Il observe sa femme, sa femme infidèle. Est-elle bien celle qu'il croyait connaître ? Le choix du silence sauvera-t-il leur couple ?
Le portrait d'un homme trompé, le portrait d'une femme dissimulatrice, le portrait d'un couple éternel.
Emma Parker a vingt ans. Fille d'un diplomate américain, habituée des soirées de la jeunesse dorée, elle conduit une voiture rouge, porte une jupe rouge, brûle les feux rouges. Tout en elle est rouge d'insolence et d'ambition. Étudiante dans une université parisienne, elle rencontre le narrateur, un écrivain de près de deux fois son âge. Tout va très vite, tout est joyeux : ils s'aiment, ils sortent, ils marchent la nuit dans Paris...
Et tout change soudain, quand Emma apprend à l'écrivain qu'elle souffre d'une maladie peut-être fatale. Une nouvelle histoire d'amour commence, d'autant plus vive que la mort s'annonce. Mais qui est vraiment Emma Parker ? S'inspirant d'une aventure personnelle, Philippe Vilain, grand analyste du sentiment amoureux, donne dans ce roman prodigieusement virtuose une Surprise de l'amour contemporaine.
À une époque où la littérature s'industrialise, où l'écriture est devenue une mode et continue d'être un fantasme social, Philippe Vilain écrit à rebours de la tendance contemporaine en affirmant la malédiction qu'est pour lui l'écriture, une passion dans le sens le plus religieux du terme : « Je ne sais faire qu'écrire. Je n'aurais fait que cela de ma vie, écrire. Et je ne le dis pas comme si c'était quelque chose d'admirable, dont je pourrais me vanter, non, au contraire, je le dis avec une certaine autodérision, parce que je n'ai jamais pu et su faire autre chose, parce que, avec les années, l'écriture m'apparaît plutôt comme une malédiction, une incapacité à m'en défaire et à construire une vie tout à fait normale, avec un métier, une maison, un couple et tout le reste. » Ainsi, lui dont l'oeuvre est déjà conséquente, forte d'une dizaine de romans et presque autant d'essais consacrés à la littérature, aurait préféré ne jamais écrire. Parce que l'écriture est avant tout souffrance, qu'elle vampirise les écrivains qui s'y adonnent entièrement, qu'elle les éloigne de la vie réelle. Dans cet essai, Philippe Vilain propose une réflexion générale sur l'écriture à partir de son expérience singulière et passe en revue les éléments prépondérants de son oeuvre : solitude et nécessité, temps et authenticité. C'est le portrait de l'écrivain authentique qui est ici peint.
L'autofiction est un genre littéraire à la mode, mais il souffre de deux écueils : c'est un genre difficile à définir - entre l'autobiographie et la fiction - et il regroupe des auteurs très différents - Serge Doubrovsky (l'inventeur de l'expression en 1977), Philippe Forest, Camille Laurens, Chloé Delaume...
De nombreux spécialistes de la littérature ont donc tenté de théoriser ce genre hybride, mais cela a produit des effets pervers selon Philippe Vilain : " La surthéorisation dont l'autofiction est l'objet joue en défaveur de sa compréhension théorique. " Bref, à l'hybridité des genres s'ajoute la confusion des idées. L'auteur, qui figure parmi les meilleurs romanciers de sa génération, propose une synthèse dont l'un des plus grands mérites est de s'appuyer sur sa propre pratique de l'autofiction.
Le constat de Philippe Vilain n'est pas flatteur : la littérature française contemporaine est en proie au désenchantement. Quelles sont les raisons de ces écrits consensuels et dociles, qu'ils soient sociologiques ou narcissiques ? L'abandon de la recherche du style est sans conteste la première. Qui se soucie de l'écriture, de la forme ?
À travers une relecture des écrivains les plus contemporains, Philippe Vilain révèle tout un mouvement de délégitimation de la notion d'idéal esthétique et s'interroge sur la place et la fonction de la littérature aujourd'hui.
" Il y a huit ans, j'ai eu une liaison avec une femme.
Elle était divorcée et travaillait comme vendeuse dans un grand magasin. Après toutes ces années, je me demande parfois ce qu'elle est devenue, si elle est plus heureuse maintenant. Les circonstances de la vie nous ont séparés, il est improbable qu'elles nous réunissent un jour. L'écriture est un moyen de la retrouver. "
" L'année dernière, j'ai rencontré une fille beaucoup plus jeune que moi.
Elle avait juste vingt ans. Elle venait de quitter Dresde pour devenir modèle. J'ai su tout de suite que notre histoire serait provisoire. " P.V.
Mille neuf cent quatre-vingt-onze : elle a 78 ans, lui, 21.
Les deux avaient connu l'été 80. Pour elle, c'était la période de la rechute dans l'alcoolisme, juste avant de faire, en septembre, la connaissance de Yann Andrea. Lui, il avait 10 ans, l'âge du garçon qui s'allonge dans le sable près de la monitrice anglaise, pour lui raconter des histoires. Ses histoires. En 1991, le 2 janvier, elle est une vieille femme couverte d'ecchymoses ; elle fait tout trop vite, on le sait.
Lui est un bien jeune homme et a réveillonné à Paris. Ce jour-là, il pleut sur le boulevard Saint-Germain. L'étudiant aperçoit cette petite dame frêle pendue au bras d'un homme sécurisant. Il l'aborde, timidement, et elle, Marguerite Duras, dédicace le livre qu'il lui tend, un livre de Platon. Le temps n'a plus d'emprise sur ce qui se passe, sur ce qui s'est passé, sur ce qui va, encore, se passer. Cinq ans et un jour après cette rencontre de la rue Saint-Benoît, Marguerite Donnadieu alias Marguerite Duras meurt.
Vingt ans plus tard, le jeune homme de jadis est devenu à son tour auteur de plusieurs romans, d'essais. Vingt ans plus tard, il nous rappelle ce moment éblouissant, malgré le gris du ciel, et il le fait par deux fois. D'abord dans un essai sorti en 2010, Dans le séjour des corps, puis, entre 2010 et 2011, durant un an, à travers une sorte de roman-journal mémoratif, mémoriel, dans cet ouvrage-même que vous tenez en ce moment entre vos deux mains.
Cette vieillesse du corps qui, chez Marguerite Duras, correspondait inévitablement à une ankylose épouvantable de l'âme et du corps n'avait pas frappé Philippe Vilain, le 2 janvier 1991. Au contraire. C'étaient la jeunesse de sa silhouette, sa fragilité, la vivacité de ses yeux, de ses gestes. Marguerite Duras, pour lui, restera toujours liée à l'image, fantasmée, de cette monitrice de l'été 80. Depuis, "l'amour sera romanesque ou ne sera pas", écrit-il.
La confusion initiale - et jamais guérie - entre le réel et le romanesque débuta à ce moment-là et amena même l'auteur à se rendre, comme l'aurait fait le petit garçon de l'été 80, au rendez-vous donné par la monitrice. Suivant ses calculs, ce serait le 12 juillet 1992. Que se passa-t-il ce jour-là ? Que se passe-t-il, quand un lecteur, devenu écrivain, s'identifie et vit le roman ? Qui écrit ? Qui est écrit ? Dans la maison de la vie, les histoires se défont.
Philippe Vilain nous en raconte plusieurs, ici, de ces histoires, les siennes, les leurs. Les lieux, les non-lieux. De l'écriture.
Mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze: Elle a 78 ans, lui, 21. Les deux avaient connu l'été 80. Pour elle, c'était la période de la rechute dans l'alcoolisme, juste avant de faire, en septembre, la connaissance de Yann Andrea. Lui, il avait 10 ans, l'âge du garçon qui s'allonge dans le sable près de la monitrice anglaise, pour lui raconter des histoires. Ses histoires. En 1991, le 2 janvier, ELLE est une vieille femme couverte d'ecchymoses ; elle fait tout trop vite, on le sait. LUI est un bien jeune homme et a réveillonné à Paris. Ce jour-là, il pleut sur le boulevard Saint-Germain. L'étudiant aperçoit cette petite dame frêle pendue au bras d'un homme sécurisant. Il l'aborde, timidement, et elle, Marguerite Duras, dédicace le livre qu'il lui tend, un livre de Platon. Le temps n'a plus d'emprise sur ce qui se passe, sur ce qui s'est passé, sur ce qui va, encore, se passer.
Cinq ans et un jour après cette rencontre de la rue Saint Benoît, Marguerite Donnadieu alias Marguerite Duras meurt. Vingt ans plus tard, le jeune homme de jadis est devenu à son tour auteur de plusieurs romans, d'autofictions, d'essais. Vingt ans plus tard, il nous rappelle ce moment éblouissant, malgré le gris du ciel, et il le fait par deux fois. D'abord dans un essai sorti en 2010, Dans le séjour des corps, puis, entre 2010 et 2011, durant un an, à travers une sorte de roman-journal mémoratif, mémoriel, dans cet ouvrage-même que vous tenez en ce moment entre vos deux mains.
Cette vieillesse du corps qui, chez Marguerite Duras, correspondait inévitablement à une ankylose épouvantable de l'âme et du corps n'avait pas frappé Philippe Vilain, le 2 janvier 1991. Au contraire. C'étaient la jeunesse de sa silhouette, sa fragilité, la vivacité de ses yeux, de ses gestes. Marguerite Duras, pour lui, restera toujours liée à l'image, fantasmée, de cette monitrice de L'Eté 80. Depuis, " l'amour sera romanesque ou ne sera pas ", écrit-il. La confusion initiale - et jamais guérie - entre le réel et le romanesque débuta à ce moment là et amena même l'auteur à se rendre, comme l'aurait fait le petit garçon de L'Eté 80, au rendez-vous donné par la monitrice. Suivant ses calculs, ce serait le 12 juillet 1992. Que se passa-t-il ce jour-là ? Que se passe-t-il, quand un lecteur, devenu écrivain, s'identifie et vit le roman ? Qui écrit ? Qui est écrit ? Dans la maison de la vie, les histoires se défont. Philippe Vilain nous en raconte plusieurs, ici, de ces histoires, les siennes, les leurs. Les lieux, les non-lieux. De l'écriture.
Né en 1958, l'auteur vit à Bruxelles. Il est l'auteur de nombreux romans et essais dont l'Etreinte (Gallimard, 1997), La dernière année (Gallimard, 1999), Le renoncement (Gallimard, 2001), L'été à Dresde (Gallimard, 2003), Paris l'après-midi (Grasset, 2006, prix François Mauriac de l'Académie française), Faux-père (Grasset, 2008), Confessions d'un timide (Grasset, 2010), Pas son genre (Grasset, 2011).
Narcisse, c'est l'écrivain l'autofiction d'aujourd'hui. On reproche son impudeur, son égocentrisme, son amoralisme. En autant de chapitres qui reprennent ces accusations (« l'impudeur autobiographique » ; « petits meurtres entre amis : un genre sans éthique »...), Philippe Vilain leur fait un sort.
Rappelant les origines du genre, de saint Augustin à Montaigne, Philippe Vilain montre que le reproche d'égocentrisme fait à ce qui ne s'appelait pas encore « autofiction » a toujours existé, et a toujours été faux. Loin de chercher à promouvoir son « moi » dans une entreprise publicitaire, l'écrivain d'autofiction vise au contraire une leçon plus générale. Narcisse, ce n'est pas seulement moi, Narcisse, c'est nous.
Ne se plaçant pas seulement sur le terrain théorique, Philippe Vilain s'appuie sur une expérience personnelle, sa relation avec Annie Ernaux, qui a elle-même écrit un livre sur le sujet (L'Occupation, Gallimard, 2001). Une histoire d'amour devenant des livres successifs, n'est-ce pas l'objet même de l'autofiction ?
Le livre se conclut par un long et passionnant entretien où Serge Doubrovsky, l'inventeur du mot « autofiction », et de la chose, confie : « l'Autofiction, pour moi, ne ment pas, ne déguise pas, elle énonce et dénonce dans la forme qu'elle s'est choisie. »
Paris, place du Châtelet, un après-midi d'été. Un homme aborde une femme, grande, mince, des lunettes de soleil dans les cheveux. Elle rayonne. Sa beauté s'impose comme une évidence. Ils deviennent amants, par jeu, sans bien savoir s'ils s'aiment. Pourtant, Flore Jensen est mariée, apparemment heureuse dans son couple. Avec cet amant-là, ce n'est plus son mari qu'elle trompe, c'est l'ennui. Ou une blessure plus profonde encore... ? Paris l'après-midi présente un regard inattendu sur l'adultère : alors que, d'habitude, il est observé du point de vue de la femme, c'est ici l'amant qui le raconte. Et qui, finalement, devient objet à la place de la femme. ? Eminemment contemporain, Paris l'après-midi nous montre un type d'homme ballotté et indécis. Mais c'est un indécis qui sait ce qu'il veut. Dans les affaires d'amour, toutes les ruses sont permises si on veut arriver à son bonheur. ? ?
C'est l'histoire d'un homme qui joue. Pourquoi joue-t-il ? Pour jouir du moment ? Pour fuir quelque chose ? Paul gagne pourtant convenablement sa vie, il a une femme belle et intelligente qui réussit dans son métier. Rien de flamboyant dans son jeu, pas de casino, de roulette et de mélodrame. Non, le jeu le plus simple, le jeu en ligne, les paris sur des matchs de football. Et c'est précisément parce qu'il est plus simple, qu'il peut s'y adonner de chez lui, qu'il est le plus captivant, dans les deux sens du terme : il le captive, il en est captif.
Sara se méfie, Sara souffre, Sara menace. Paul promet d'arrêter. Il recommence. Il ment. Croit à ses mensonges. Tente d'arrêter. Se désintoxique. Recommence. Et toujours en se donnant les justifications les plus habiles, les plus spécieuses, les plus mensongères, car c'est lui qui raconte l'histoire de son jeu. Et nous comprenons que c'est avec sa vie qu'il joue.
« Je ne la '' touchais plus '', comme elle disait, comme elle en souffrait. Pour le dire de façon vulgaire, je ne bandais pour rien d'autre que me mettre en jeu, miser de l'argent, risquer de le perdre, et, si je baisais quelqu'un, ce n'était jamais que les bookmakers, en me montrant plus perspicace qu'eux. » Cet artiste de la confidence, jusqu'à quel point ne ment-il pas dans son récit même ? Ce qui est certain, c'est que « le jeu est plus fort que le joueur ».
Avec la finesse psychologique qu'on lui connaît, la délicatesse dans l'approche des sentiments violents, Philippe Vilain fait le portrait d'une passion, le portrait d'un couple, le portrait de la nocivité profonde de cette passion sur ce couple.
"Arrogance.
Je n'ai jamais cessé d'aimer ce nom aux sonorités douces qui s'associent d'emblée pour moi à celles d'élégance, comme pour m'inviter à songer que l'insolence et le mépris signent, au fond, une certaine distinction de l'esprit".
Il n'y a pas une, mais plusieurs Italie s, que dévoilent les 18 auteurs de ce recueil. Bella Italia fait voyager, traverser les Alpes et le temps pour se retrouver dans les souvenirs de ceux qui la présentent. Partageant avec nous des anecdotes plus ou moins lointaines, chacun livre son Italie, tellement différente et si semblable à chaque fois.
Une version du Grand Tour revisité, du Nord au Sud et d'Est en Ouest, qui présente de manière personnelle et originale les merveilles italiennes, de l'Art sous toutes ses formes à la langue, en passant par la cuisine.
Un voyage photographique inédit dans la ville de Naples.
Une conversation entre photographie et sociologie grâce aux regards de Jean Luc Dubin, photographe et plasticien, et de Florian Villain, chercheur en sciences sociales. Un livre-objet, aux fi ls de couture apparents, à la fois artistique et documentaire, destiné à tous les amoureux de Naples.
Un hommage rendu aux Napolitains qui font de leur ville un lieu unique en sachant prodigieusement jouer avec les (et se jouer des) apparences afi n de détourner le regard du sens profond de leurs traditions, comme le soulignent, chacun à leur manière, Jean Luc Dubin, Florian Villain, Marc Goldschmit et Philippe Vilain.