Pierre Lunel est proche de soeur Emmanuelle depuis près de vingt ans. Il l'a accompagnée des bidonvilles du Caire au Sud de la France, où elle continue d'aider les plus déshérités. Après deux livres et un film documentaire consacrés à celle qui a dédié son existence aux autres, il compte parmi ceux qui la connaissent le mieux. Il retrace son parcours hors du commun dans cette biographie pétillante, qui dévoile des souvenirs inédits.
« Soeur Emmanuelle a 97 ans. Elle est l'une des personnalités les plus admirées de nos contemporains ; l'admiration absolue est une valeur positive qui pousse l'individu ordinaire dans ses retranchements. Oui, soeur Emmanuelle est aimée et adorée de tous. Elle est la grand-mère universelle.
Je repense aux moments passés avec elle. Des moments de rire, de joie, d'espoir. Des moments de profonde humanité. Je repense à son courage inouï, à son amour immense pour tous, et surtout pour ceux qui n'étaient aimés de personne, les exclus, qu'ils aient été chiffonniers ou SDF. Je repense à son regard toujours malicieux à Callian. Un jour, nous marchions côte à côte, je la tenais par le bras. Elle claudiquait à cause d'une hanche malade. Un trou dans le trottoir. Je l'entraînai de côté afin de le contourner. Elle me regarda, effarée, et me lança : "Lorsqu'il y a un trou, on saute par-dessus !" Et la voilà qui prend son élan pour sauter l'obstacle à pieds joints. Avec le même enthousiasme qu'une petite fille jouant à la marelle. La même virginité devant la Providence. La même espérance devant l'avenir. La même confiance en les hommes et la rédemption. »
Un coup de gueule empreint de beaucoup de tendresse...
1400 000 jeunes gens en France, la formation des futurs cadres de la nation et un incroyable gâchis ! Grèves à répétition, mouvement anti-CPE, port du voile, baisse du niveau général, orientation en dépit du bon sens, diplômes dévalués... Est-ce vraiment le " grand merdier " dénoncé par tous les observateurs ? On serait tenté de le penser. L'université n'est-elle pas envahie par des étudiants de plus en plus nombreux, avec en poche un bac au rabais, qui se sont inscrits en fac sans véritable projet de vie ? Pierre Lunel nous plonge dans ses coulisses, loue les qualités de cette vieille dame fragile, épingle ses défauts et décrit avec clairvoyance ses vices et ses petites magouilles.
Dans un portrait de famille impitoyable, et un style coloré et plein d'humour, il nous raconte les joies, les peines et les colères des étudiants, les paresses et les idéaux des enseignants, les manquements et la générosité des personnels administratifs. Au fil des pages, il dresse l'ordonnance qui devrait permettre de sortir la malade d'un coma programmé. Pour cela, l'Université doit cesser d'être la chose des professionnels du système et redevenir l'affaire de tous les Français.
Elle doit consentir à la jeunesse un nouveau rêve et passer avec elle un nouveau contrat.
Après une carrière de religieuse enseignante au-delà des mers, et deux décennies passées dans les bidonvilles du Caire, parmi les chiffonniers, soeur Emmanuelle, la Française la plus admirée et la plus aimée de nos contemporains, a entamé une troisième vie que l'in connaît moins.
Pierre Lunel l'a accompagnée à Callian, en Provence, dans sa communauté.
Il l'a suivi partout où elle déploie son inlassable énergie, auprès des SDF de Fréjus et d'ailleurs, dans les prisons, devant les jeunes auxquels elle s'adresse avec prédilection. Il l'a regardée vivre, a eu avec elle de longues conversations, a interrogé ses proches, ainsi que les dirigeants de l'Association des Amis de Soeur Emmanuelle qui poursuit son oeuvre.
Ce grand reportage au coeur de la générosité et de la détresse humaine dessine un portait fidèle, émouvant, impertinent et drôle d'une vieille femme débordante de vitalité, d'humour et de joie de vivre, qui découvre une France où elle n'avait pas vécu depuis longtemps.
Soeur Emmanuelle porte sur la misère un regard plein de compassion lucide et nous donne une merveilleuse leçon d'optimisme, de bonheur et de confiance en l'homme.
La folie de Caligula, empereur de Rome après Auguste et Tibère, reste la plus fascinante et la plus romanesque des énigmes.
Caius Caesar Germanicus accède à l'empire à vingt-trois ans, quelques années après la mort d'un obscur rabbi du nom de Jésus. Intelligent, très cultivé, complexé par son physique, il a deux passions : le théâtre et Drusilla, la plus belle de ses trois soeurs. Caligula commence son règne adulé par les Romains et les légions. Cinq ans plus tard, détesté de tous, il est assassiné par les hommes chargés de le protéger.
Entre-temps, il s'est comporté comme le pire des dictateurs, multipliant les extravagances et les provocations avec un humour meurtrier. Les deux auteurs, passionnés de civilisation romaine, racontent ce destin hors du commun en usant des plus récentes découvertes historiques, mais aussi avec toute la fantaisie et la liberté qui font les bons romans. Leur récit, galopant et jubilatoire, est une saga riche en rebondissements et en personnages pittoresques : Claude le bègue, qui deviendra empereur malgré lui, Mescaline, la luxurieuse au coeur pur, Agrippine, folle d'ambition pour le petit Néron qui, un jour, la tuera, Pierre le pêcheur...