Retrace la vie, romanesque et aventureuse, de Voltaire, de ses séjours à la Bastille à ses rencontres avec les plus grands personnages de son temps, en passant par ses actes de dissidence.
ALEXANDRE DUMAS (1802-1870) est au roman ce que Michel Ange est à la sculpture : un géant. Innombrables sont ceux, de tous âges, qui ont aimé la littérature et l'histoire grâce à lui.
Héros parmi les héros dans une génération d'exception - Dumas est contemporain de Victor Hugo, Georges Sand, de Musset, Balzac et Stendhal -, il trace son chemin dans ce xix e siècle avec une énergie et une créativité qui évoque la démesure. Il est un titan des Lettres, à l'imagination sans égal, créant plus encore qu'évoquant les personnages historiques. Qui n'a pas rêvé à un monde merveilleux en lisant Les Trois Mousquetaires , Le Comte de Monte Cristo , Vingt ans après et plus d'une centaine de romans fascinants qui nous laissent éblouis par une telle virtuosité ?
Comment ce Prométhée déchaîné a-t-il pu accomplir une telle oeuvre en faisant de sa propre vie un roman, relève du mystère. Force vitale ? Démesure ? Amour de la vie pour tout ce qu'elle offre ? C'est tout cela, et bien davantage. Dumas aime tout, les voyages, les amours, les femmes, la cuisine, les fêtes, les débauches et les excès en tous genres. Qu'il ait réussi à vivre vieux avec une telle fringale relève du prodige. Georges Sand disait de lui qu'il possédait le « génie de la vie ». Mieux encore, il en était possédé. Avec lui, entrons dans une existence hors du commun caractérisée par un mot : la passion. Entrons au-delà des frontières de l'espace et du temps. Entrons dans l'extraordinaire aventure du plus grand écrivain de romans historiques, un maître absolu.
La biographie signée Charles GLINEL, Alexandre Dumas et son temps, Paris 1884 , est la première et l'une des meilleures du héros, écrite très peu de temps après sa mort. Elle a inspiré tous les amateurs de Dumas. Elle méritait d'être offerte aux lecteurs d'aujourd'hui.
Née le 28 mars 1515, dans une famille d'origine juive, Thérèse de Ahumada sera considérée tour à tour par l'Eglise comme une mystique, une insoumise, une révoltée. Passionnée toute jeune de romans de chevalerie, éprise de liberté, c'est contre son gré qu'elle entre au couvent mais elle décide pourtant quelques années plus tard de devenir religieuse ! Ce n'est qu'à partir de 40 ans, qu'elle va avoir des visions : « Je vis un ange proche de moi du côté gauche. Il n'était pas grand mais plutôt petit, très beau, avec un visage si empourpré, qu'il ressemblait à ces anges aux couleurs si vives qu'ils semblent s'enflammer. Je voyais dans ses mains une lame d'or, et au bout, il semblait y avoir une flamme. ». Réformatrice exigeante, fine psychologue, bonne cuisinière, Thérèse, dans les couvents qu'elle érige, raconte des histoires, crée des poèmes, elle aime la vie, la musique. Elle fondera seize monastères de carmélites et quatorze de carmes réformés se déplaçant par des routes impraticables, avec une audace et un courage qui dépassent tout entendement. Humaine, mystique, elle s'impose et en impose mais elle a horreur de toutes les formes de vanités. Sa force, son « feu sacré » en agacent plus d'un.Un théologien souhaitera en son temps « vivre assez longtemps pour voir cette nonne finir sur le bûcher ». Elle décède le 4 octobre 1582. Sans doute peut-on la considérer comme la première féministe des temps modernes et avec sa description des détours de l'âme dans Le château intérieur comme un précurseur de la psychanalyse n'en déplaise à ceux qui la traitèrent d'hystérique !
Ce livre est accompagné d'illustrations en marge du texte ainsi que de dates et éclairages sur les évènements historiques de son temps et les grands personnages qui croisèrent sa route.
Thérèse d'Avila est née l'année ou commence en France l'avènement du roi François Ier, au tout début de ce qu'on nomma le siècle d'or en Espagne, un peu après la fin de la Reconquista et trente ans avant la naissance de Miguel de Cervantès, et d'El Greco dont elle aura sans doute croisé les routes.