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Romain Rolland
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L'intention de Romain Rolland dans cette biographie de Ludwig van Beethoven, parue pour la première en 1903 aux Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, est de faire respirer aux hommes " le souffle des héros ". Du compositeur il dresse un portrait élevé : " J'appelle héros seuls ceux qui furent grands par le coeur. " C'est grâce à l'héroïsme que Beethoven fut plus fort que son propre destin. Ce sujet ne quittera d'ailleurs jamais l'esprit de Rolland.
Voici, racontée depuis son enfance triste et misérable jusqu'à la maladie qui le conduisit à la mort, la vie d'un homme qui a beaucoup souffert et qui pourtant a fait de la Joie un thème central de son oeuvre. Comme le souligne Jean Lacoste dans sa longue présentation, il ne s'agit pas ici d'une oeuvre de musicologie : " La vie de Beethoven ne relève pas seulement de l'histoire de la musique ; elle doit apporter par son exemple un soutien et un réconfort, la présence d'un ami, d'un confident. C'est probablement cette dimension humaine, cette leçon de "résilience' - pour employer un terme récent - que Rolland retrouve dans la figure fraternelle de Beethoven. " Au moment où l'oeuvre de Romain Rolland connaît un second souffle, cette Vie de Beethoven apporte un éclairage décisif à la connaissance de cette pensée inspirée et généreuse.
Jean Lacoste est philosophe et germaniste. Auteur de plusieurs ouvrages sur Goethe, il a également traduit Nietzsche et Walter Benjamin. Depuis de nombreuses années, il s'intéresse à l'oeuvre de Romain Rolland, dont il a établi l'édition du Journal de Vézelay 1938-1944 (Bartillat, 2012). -
Au-dessus de la mêlée
Romain Rolland
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Histoire
- 28 Août 2019
- 9782228924153
"Au-dessus de la mêlée" est le plus célèbre manifeste pacifiste de la Grande Guerre. Comparable au "J'accuse" de Zola, il fut publié par Romain Rolland le 24 septembre 1914 dans le «Journal de Genève». Ce texte exceptionnel, qui exhorte les belligérants à prendre de la hauteur pour saisir l'ampleur du désastre, provoqua aussitôt de nombreuses réactions violentes et haineuses envers son auteur, dont la lucidité, l'idéal de non-violence et de communion entre les peuples furent néanmoins récompensés, dès l'année suivante, par le prix Nobel de littérature.
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Passionné de musique, Romain Rolland retrace le destin et la formation d'un compositeur de génie, héros romantique et « âme libre » à l'image du Werther de Goethe.
De l'enfance à la maturité, Jean-Christophe Krafft découvre la douleur, l'injustice, affronte les épreuves de la vie pour enfin s'accomplir, trouver l'équilibre et la paix.
Roman d'apprentissage, tableau du monde intellectuel européen de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, cette vaste fresque qui mêle pensée et poésie, réalisme et symbolisme, est autant une réflexion sur la création artistique que l'exploration sensible et profonde de l'âme humaine. Un chef-d'oeuvre et un classique.
« Avant Jules Romains, Martin du Gard, Hermann Hesse et bien d'autres, Jean-Christophe fixa un genre qui s'imposa dans la littérature européenne des années 1930 et dont certains "grands romans" anglo-saxons sont encore tributaires ».
Jean-Maurice de Montrému, Livres Hebdo.
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Une merveille de récit par le plus oublié de nos grands écrivains : Romain Rolland, prix Nobel de littérature 1915. Étrangement ce court récit est beaucoup plus connu à l'étranger qu'en France : il a été adapté au cinéma par Tadashi Imai (Quand nous nous reverrons..., 1950, transposé au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale) et à la télévision tchécoslovaque en 1968 par Tibor Rakovský, à l'opéra en 1967 par le compositeur tchécoslovaque Miroslav Bázlik, et même plus récemment en opérarock par le Slovaque Dušan Rapoš (2010).
Pierre, jeune parisien, va être appelé dans quelques mois avec ceux de sa classe, à partir vers la guerre. Il aime la vie. Il n'est pas animé du feu sacré qui doit étreindre chaque fier défenseur de la patrie.
Dans le métro, il rencontre Luce. Les deux jeunes amoureux décident d'oublier la guerre et de vivre dans l'insouciance de la tragédie qui se joue.
Ils se prennent alors de rêver à leur vie future. La tragédie les rattrapera.
On retrouve dans ce texte rare, servi par l'émotion, tout le pacifisme de Romain Rolland.
Ce livre, un peu méconnu, écrit dans les derniers mois de la première guerre mondiale est cependant très caractéristique de la pensée de Romain Rolland. C'est un vrai grand livre humain et pacifiste. Un livre qui vous habite bien longtemps après qu'on l'a refermé.
Le frère aîné de Pierre, revenant des tranchées pour une permission de quelques jours, dit simplement avant de repartir au front à son jeune frère, le voyant si heureux : "C'est beau le bonheur. Prends ma part." Toute la générosité, l'humanité, l'élégance du style de Romain Rolland sont en exergue dans cette phrase. -
«Madrid est vraiment une très belle ville, à la fois très brillante et très populaire. La Puerta del Sol et les rues qui en rayonnent sont d'une animation extraordinaire. La calle de Alcala, le soir, a plus grand air que nos boulevards parisiens. Elle est d'une largeur de chaussée et de trottoirs que n'a, je crois, aucune de nos rues, et que remplit un flot de foule élégante, ou loqueteuse, mais qui semble toute également joveuse. Elle s'éléve par une pente assez monumentale du Prado a la Puerta del Sol qui est le centre de la vie.»
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L'éclair de Spinoza ; Empédoche d'agrigente
Romain Rolland
- Manucius
- Lieux D'utopies
- 3 Avril 2014
- 9782845784291
Romain Rolland, poète, écrivain et philosophe est à la tête d'une oeuvre éclectique et multiforme peu connue. La Grande guerre fut pour lui l'occasion d'une méditation sur l'avancée du siècle et le désastre qui envahit l'Europe, méditation qui aboutira à la rédaction d' Au-dessus de la mêlée (1914), dont on commémore aujourd'hui le centenaire : ce manifeste pacifi ste, intransigeant et polémique contribuera à l'obtention du prix Nobel de littérature en 1915. Son oeuvre se caractérise par la recherche d'une harmonie universelle, de paix et de justice. L'Éclair de Spinoza (1924) et Empédocle (1918) sont un exercice passionné de gratitude envers deux immenses penseurs, compagnons de route, qui auront contribué à forger le fonds même de sa pensée. Il s'y révèle styliste et pédagogue.
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Ce livre a été publié en 1930. Il est le deuxième tome de l'Essai sur la mystique et l'action de l'Inde vivante, le premier tome étant La vie de Ramakrishna publié en 1929.
Il présente la vie et la pensée du plus grand disciple de Ramakrishna, Vivekanda, qui allait reprendre son héritage et propager son oeuvre dans le monde entier.
Swâmi Vivekananda est né en 1863 à Calcutta et il est mort en 1902 à moins de 40 ans. Il fut un philosophe, un maître spirituel de l'hindouisme et le fondateur de la Ramakrishna Mission.
C'est lui qui fit connaître l'hindouisme au monde occidental lors de la séance inaugurale du Parlement des religions à Chicago en 1893 devant 7000 personnes. Homme de génie, esprit puissant, voyageur infatigable entre l'Orient et l'Occident, il pensait que l'advaita vedanta était le sommet de la spiritualité universelle.
Le livre de Romain Rolland expose les différents yogas de Vivekanda et sa philosophie profonde. Il évoque aussi les figures de Tagore et d'Aurobindo et montre que la spiritualité de l'Inde rejoint la plus haute mystique chrétienne et grecque.
Un ouvrage essentiel enfin réédité !
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Si tout le monde connaît le Romain Rolland romancier, auteur de Jean-Christophe et de L'Âme enchantée, le théoricien du théâtre est aujourd'hui injustement méconnu en dépit de sa vision novatrice, voire révolutionnaire, de la scène.
Dans son essai Le Théâtre du Peuple, Romain Rolland étudie les expériences passées (de la Révolution française au théâtre de Bussang de Maurice Pottecher, premier théâtre du peuple) et fait une série de propositions pour fonder un véritable théâtre populaire " machine de guerre coutre une société caduque et vieillie [...]. Il s'agit de fonder un art nouveau pour un monde nouveau. " La force révolutionnaire de ce projet fait reculer le gouvernement qui s'était pourtant engagé à soutenir cette initiative.
Dans la préface à cette édition de Chantal Meyer-Plantureux, on peut suivre, grâce aux extraits d'un petit carnet inédit intitulé Le Théâtre du Peuple à Paris 1899-1900, le combat politique de Romain Rolland pour imposer son idée. Le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts procédera lui-même à l'enterrement de ce projet généreux et ambitieux. Le rôle précurseur de Romain Rolland fut oublié mais ses idées ont néanmoins irrigué et fécondé toutes les réalisations de théâtre populaire du XXe siècle.
Le Théâtre du Peuple, cet essai fondateur, frappe par la justesse et la modernité des analyses de Romain Rolland.
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- Un classique de Romain Rolland, pendant à sa Vie de Beethoven.
- Le récit passionné de l'existence tournmentée d'un des plus grands artistes de la Renaissance.
Cette Vie de Michel-Ange s'inscrit dans la série des biographies de Romain Rolland ( Vies des hommes illustres ), dans laquelle figurent notamment Beethoven et Tolstoï. Parue pour la première fois en 1906, Romain Rolland y déploie avec son art habituel une analyse subtile et profonde du caractère héroïque de Michel-Ange, un des créateurs les plus féconds du XVIe siècle. Rolland met en exergue les tiraillements entre l'affaiblissement de la volonté et la puissance du génie. Il conte cette vie depuis l'enfance jusqu'à la mort en rappelant combien cette vie fut marquée par la solitude et la souffrance. Immense sculpteur (le David), peintre de génie (la chapelle Sixtine), Michel-Ange est un vainqueur qui fut aussi un vaincu. C'est toute l'italie de la Renaissance qui revit dans ces pages. Le Romain Rolland biographe exerça une influence déterminante sur son jeune disciple Stefan Zweig, appelé aussi dans ses biographies à être un pyschologue perspicace.
Vie de Michel-Ange est une pièce essentielle à la redécouverte de l'oeuvre de Romain Rolland qui s'opère aujourd'hui. La présentatation de Jean Lacoste le rappellera avec brio. -
« Colas Breugnon est une réaction contre la contrainte de dix ans dans l'armure de Jean-Christophe, qui, d'abord faite de mesure, avait fini par me devenir trop étroite. J'ai senti un besoin invincible de libre gaieté gauloise, oui, jusqu'à l'irrévérence. En même temps, un retour au sol natal, que je n'avais pas revu depuis ma jeunesse, m'a fait reprendre contact avec ma terre de Bourgogne nivernaise, a réveillé en moi un passé que je croyais endormi pour toujours, tous les Colas Breugnon que je porte en ma peau. Il m'a fallu parler pour eux ».
« Que les facteurs prennent ce livre comme il est, tout franc, tout rond, sans prétention de transformer le monde, ni de l'expliquer, sans politique, sans métaphysique, un livre à la « bonne françoise », qui rit de la vie, parce qu'il la trouve bonne, et qu'il se porte bien. Bref, comme dit La Pucelle (il était inévitable que son nom fût invoqué, en tête d'un récit gaulois), amis, prenez en gré... -
Farces allégoriques que les instances de propagande militariste se garderont bien d'offrir pour les étrennes des rescapés de la Grande Guerre, Liluli (« théâtre d'ombres » paru en 1919) et La Révolte des Machines (« cinéma de papier » publié en 1921) célèbrent à leur manière les noces d'un écrivain engagé et d'un graveur enragé, unis contre toutes ces « bonnes raisons » qui envoient de tous temps les hommes au casse-pipe.
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Publié dans sa forme définitive pour célébrer le centenaire de la naissance de Tolstoï en 1928, ce livre est le portrait d'un homme et d'une oeuvre, qui enseignent la recherche de l'absolu. Proche de Tolstoï, avec qui il correspondit, Romain Rolland narre, d'un même mouvement, l'origine et le sens des grandes fresques romanesques du maître de Iasnaïa Poliana, et montre en quoi sa vie fut elle-même un roman épique et titanesque : enfance aristocratique, guerre de Crimée, fuite dans l'inconnu et la mort dans la petite gare d'Astopovo ; ou encore comment Tolstoï fut un mystique, un prédicateur, un prophète de génie, et, dès lors, l'ennemi de l'Eglise orthodoxe et des religieux.
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Ce livre a été publié en 1929. Il est le premier tome de l′Essai sur la mystique et l′action de l′Inde vivante, le deuxième tome étant La vie de Vivekananda et l′évangile universel publié en 1930. Il présente la vie et la pensée d′un des plus grands sages de l′Inde : Ramakrishna. Ramakrishna est un saint du Bengale né en 1836 à Calcutta et mort dans cette même ville en 1886. Ramakrishna enseignait que toutes les religions recherchent le même but : l′union avec Dieu. Proche de l′Islam, du Christianisme et bien que profondément hindou, il a cherché à faire une synthèse des religions. Son message demeure plus que jamais d′actualité.
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Publié en 1924, le livre de Romain Rolland est la première biographie consacrée à Gandhi :
« De tranquilles yeux sombres. Un petit homme débile, la face maigre, aux grandes oreilles écartées. Coiffé d'un bonnet blanc, vêtu d'étoffe blanche rude, les pieds nus. Il se nourrit de riz, de fruits, il ne boit que de l'eau, il couche sur le plancher, il dort peu, il travaille sans cesse. Son corps ne semble pas compter. Rien ne frappe en lui, d'abord, qu'une expression de grande patience et de grand amour. (.) Voici l'homme qui a soulevé trois cents millions d'hommes, ébranlé le British Empire, et inauguré dans la politique humaine le plus puissant mouvement depuis près de deux mille ans. » L'intérêt de cet ouvrage est de souligner la formation intellectuelle de Gandhi, aussi bien sa lecture de Tolstoï que celle plus surprenante du Nouveau Testament, et notamment les Sermons sur la Montagne. De son éducation en Angleterre comme juriste à son combat en faveur des Indiens en Afrique du Sud, Romain Rolland rappelle toutes les étapes de la vie de Gandhi tout en montrant qu'il fut un résistant actif et non ce « non-résistant » perçu par les Européens. Il rappelle tous les principes philosophiques de sa discipline : le voeu de vérité, le voeu de « non-tuer », le voeu de célibat, le voeu de non-voler, le voeu de non-possession. Eliminer le trop, simplifier la vie, tels sont les principes de vie et de pensée de Gandhi qui demeure d'actualité.
L'intérêt de cet ouvrage est qu'il est écrit par un romancier et écrivain, l'auteur de Jean-Christophe, Prix Nobel de Littérature. Un pacifiste en rencontre un autre, alors que l'Europe se relève à peine de la première Guerre Mondiale et qu'elle sent les menaces peser sur elle. Deux grands écrivains, l'un occidental, l'autre oriental, semblent dialoguer pour améliorer la condition humaine, travailler à la paix universelle. Cette première biographie bouleversante d'humanité séduira autant les amateurs de spiritualité que de littérature.
Grand format 11.00 €Indisponible
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" Il y a quelque chose de symbolique à voir figurer sur une même couverture les noms de Berlioz et de Romain Rolland.
Le plus grand musicien français romantique, sinon le plus grand musicien français, tout simplement. Et l'un des écrivains majeurs de la première moitié du XXe siècle. Émouvante, cette rencontre publiée aujourd'hui, car Berlioz, comme Romain Rolland, fait partie de ces génies d'une nation que la nation en question est soit incapable de reconnaître, soit prête à oublier très vite. Tel quel, le court texte publié en 1908 par Romain Rolland constitue, dans la passion qui anime l'écrivain, l'admiration qu'on osera qualifier de violente qu'il éprouve pour sa musique, l'une des meilleures introductions que l'on puisse trouver, plus d'un siècle après, non pas à la vie de Berlioz, mais à cette musique même.
" (Pierre-Jean Rémy de l'Académie française)
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En 1938, Romain Rolland et sa femme quittent la Suisse et reviennent s'installer en France, à Vézelay précisément, où ils passeront toutes les années d'occupation. Le grand pacifiste de 1914, l'homme épris de culture et d'esthétique (auteur de biographies de Michel-Ange, de Beethoven ou de Tolstoï), l'immense romancier (le roman-fleuve Jean-Christophe fut un triomphe), l'éveilleur qui fit découvrir les spiritualités indiennes à l'Occident (Vivekananda, Ramakhrishna, Gandhi...), revient en France. Lui qui fut un grand germanophile et un compagnon de route du Front populaire se trouve confronté à l'Occupation allemande sur le territoire. Il n'en continue pas moins à tenir son journal, dont est publié dans ce volume la partie intégrale couvrant les années 1938-1944. Il s'agit du témoignage exceptionnel d'un écrivain au quotidien dans un village français pendant les années sombres. Il s'éteindra en 1944. Pendant ces années, la grande conscience que fut Rolland continue à s'interroger, nourrit un dialogue avec Claudel, écrit une somme sur son maître Charles Péguy, renoue avec des amitiés anciennes. Ce livre constitue un événement.
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Cet ouvrage essentiel a paru pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard et alors que l'oeuvre de Haendel a retrouvé une place éminente dans la vie musicale, le Haendel de Romain Rolland garde toute son actualité. « Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; une perruque, et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel.
Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. Il avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue oeuvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses oeuvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection. » Il en résulte un livre merveilleusement écrit, d'une grande pertinence de jugement, qui replace Haendel l'humaniste non loin de Beethoven, dont il serait, par bien des aspects, le plus évident précurseur. -
Voyage a moscou (juin-juillet 1935), cahier n 29
Romain Rolland
- Albin Michel
- 28 Avril 1992
- 9782226058607
En 1935, au moment où, signant un pacte d´alliance, la France et l´U.R.S.S. se rapprochent, Romain Rolland se rend à Moscou, invité par Gorki. Il y séjourne un mois, rencontre les dignitaires du régime : Iagoda, Boukharine..., et passe plusieurs heures avec Staline. Il note ses impressions, ses rencontres, il résume ses conversations. Rentré à Villeneuve, il fait le point, dresse les portraits des uns et des autres, s´interroge sur les contradictions qu´il a perçues. Malgré tout il reste fidèle à son engagement et défend l´U.R.S.S. Mais la mort de Gorki en 1936, puis les procès de Moscou commencent à ébranler sa foi. En 1938 il ajoute des « Notes complémentaires » au récit de son voyage. En 1939, après la signature du pacte germano-soviétique, il rompt nettement avec Moscou : « Cette magistrale scélératesse me dégoûte à jamais du Kremlin. » Bernard Duchatelet, professeur à l´université de Brest, spécialiste de l´oeuvre de Romain Rolland, retrace dans une présentation nourrie l´évolution politique du partisan de l´Indépendance de l´Esprit, depuis son enthousiasme, en 1895, pour le socialisme, jusqu´à l´aveu, en 1940, de ses erreurs - rappelant quels furent entre ces deux dates ses refus, ses hésitations, ses doutes et son engagement.
Voyage à Moscou contribue à éclairer les ambiguïtés et les difficultés de l´engagement des intellectuels de l´entre-deux-guerres pris entre la nécessité de la lutte contre le fascisme et l´inévitable reconnaissance des dérives du régime stalinien.
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Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient.
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Chere sofia - tome 2 - choix de lettres de romain rolland a sofia bertolini guerrieri-gonzaga (1909-
Romain Rolland
- Albin Michel
- 4 Mars 1960
- 9782226045423
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient.
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Fraulein elsa - lettres de romain rolland a elsa wolff, cahier n 14
Romain Rolland
- Albin Michel
- 17 Février 1964
- 9782226045454
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient.
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Romain Rolland (1866-1944) a été un des plus proches compagnons de combat de Péguy (1873-1914). Son roman Jean-Christophe, a d'abord été publié par Péguy dans les Cahiers de la quinzaine. Ils se sont battus côte à côte pour Dreyfus et ont vibré pour les mêmes idéaux socialistes.
À la fin de sa vie, en pleine désillusion sur l'URSS, Romain Rolland nous livre une biographie de Péguy qui reste inégalée. Il reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de ses oeuvres tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900 où Einstein formule sa première théorie, où le pape condamne le relativisme et met Bergson à l'index. Mais il ne cache pas non plus l'exaltation nationaliste de Péguy avant la guerre de 1914 et sa haine de Jaurès. On est frappé par la profondeur du travail et le style de Romain Rolland. Il sait nous entraîner dans ce fleuve qui le (et nous) déborde de toute part.
Le sens des engagements de Péguy - que l'ami Rolland n'a, loin de là, pas toujours partagés - fait l'objet d'un décryptage minutieux. Son dreyfusisme " mystique ", son socialisme irréductible, sa détestation de la Sorbonne et du " parti intellectuel ", son bergsonisme jamais pris en défaut et son appel à la révolution dans l'Église deviennent enfin compréhensibles dans leur complémentarité.
À qui appartient Péguy ? Romain Rolland montre comment cette oeuvre immense est irrécupérable par l'extrême droite et en quoi elle réjouira tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent.
Grand format 25.00 €Indisponible
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Ce livre rassemble une série de pages du Journal de Romain Rolland consacrées aux différents voyages faits de 1913 à 1937, au temps où il résidait en Suisse. Lors de ces divers retours au « pays » il a noté avec précision son itinéraire, décrivant la nature, les villes et les monuments, évoquant les rencontres qu'il y fit. La tonalité de ces récits diffère nettement selon l'état d'esprit et de sensibilité du moment. C'est un véritable « voyage intérieur ». On y découvre comment, avec le temps, Rolland se réconcilie avec Clamecy, sa ville natale, dont il exorcise peu à peu les fantômes d'une enfance dénuée de soleil. L'Européen, le Citoyen du monde retrouve sa « terre nourrice », « la terre grasse et douce de Bourgogne nivernaise ».