Oeuvre majeure, De la guerre marque une rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène guerrier. Pour Carl von Clausewitz et, après lui, pour toute la doctrine militaire occidentale, la stratégie et la tactique constituent un art fondé sur des principes rationnels au service d'une volonté. Cette édition, dont les parties les plus techniques ont été retranchées, donne un Clausewitz d'autant plus lisible que la nouvelle traduction de Laurent Murawiec est à la fois fidèle et limpide. Cet ouvrage capital, véritable bréviaire de la guerre totale, mérite d'être redécouvert.
Rédigé en 1812 pour la formation militaire du prince de Prusse, ce manuel condense en quelques dizaines de pages les thèses du monumental traité De la guerre.
À son élève, Clausewitz (1780-1831) offre une véritable préparation mentale au combat : avant de se battre vraiment, l'apprenti stratège doit s'armer conceptuellement et s'aguerrir par la méditation. Qu'est-ce qu'une tactique ? Un plan de bataille ? Un but de guerre ?
L'officier prussien qui combattit contre la Grande Armée insiste de façon étonnamment moderne sur la dimension psychologique du conflit, accordant une grande place à l'opinion publique et soulignant la nécessité de l'audace, de la fermeté et de la ruse face à l'incertitude et au brouillard de la guerre effective.
En 1806, à vingt-six ans, Clausewitz, officier prussien, assista à la défaite dIéna. Il tira de cette expérience lidée maîtresse de son traité De la guerre (1832), dont il nacheva que le livre I : « La guerre est un acte de violence à lemploi de laquelle
Mort en 1831 après avoir succombé au choléra, le Général Carl von Clausewitz laissa derrière lui une oeuvre monumentale, non achevée, qui lui valut une reconnaissance posthume sur le plan international. À l'origine, sa Théorie de la grande Guerre (Vom Kriege) devait comporter dix volumes. A l'instar d'un Sun Tzu ou d'un Machiavel, le texte de Clausewitz dépasse largement le cadre militaire et se lit comme un véritable traité de philosophie dont les enseignements ont fortement marqué les esprits dans différents domaines des sciences humaines, que ce soit chez les spécialistes de politique, de sociologie ou, plus récemment, de stratégie économique. Clausewitz y perçoit notamment la guerre, non comme une fin en soi, mais un moyen, comme un « art » qui possède dans tous les cas de figures une dimension politique qui ne doit pas être éludée au risque d'en perdre l'essentiel. Les pages qui suivent constituent la première partie du Volume 1 de sa Théorie de la Grande Guerre et abordent la question de la stratégie d'un point de vue général, fragment de l'oeuvre du Général Prussien que nous avons estimé être révélateur de cette approche si singulière qui permet à ces écrits, encore aujourd'hui, d'être étudiés dans les manuels scolaires.
Carl von Clausewitz (1780-1831), soldat et théoricien militaire est célèbre pour son traité militaire "De la guerre" qui est l'ouvrage fondateur de la stratégie militaire moderne. Andrew Holmes propose ici une relecture contemporaine de cet ouvrage majeur, en le déclinant dans le monde de l'entreprise.
L'intérêt de cette "Masterclass" est qu'elle n'envisage pas uniquement le côté "stratégique" inhérant au fonctionnement d'une entreprise (ses objectifs, ses forces, ses plans d'actions...), ce que d'autres ouvrages ont déjà proposé, mais également le côté tactique et individuel. Clausewitz a beaucoup écrit sur "le quotidien" de l'armée et, à l'évidence, ses observations et ses recommandations sont particulèrement adaptées au monde de l'entreprise tel qu'il existe aujourd'hui.
Andrew Holmes reprend donc le grand oeuvre de Clausewitz pour expliquer ce que peut en tirer comme leçons tout salarié qui souhaite progresser et faire progresser son entreprise.
Le combat est l'instrument de la stratégie pour arriver au but de la guerre. À proprement parler, c'est là l'unique usage que la stratégie ait à faire du combat. Or comme ce sont les forces armées qui livrent le com- bat et que celui-ci réagit, à son tour, sur les forces armées, la théorie de la stratégie doit nécessairement prendre en considération les forces armées dans leurs principales relations. Elle doit pareillement tenir compte des facultés intellectuelles et morales qui distinguent les forces années, car ce sont là les plus importants facteurs du combat. En procédant ainsi, la théorie enseigne l'unique moyen de calculer les résultats possibles du combat.
Mort en 1831 après avoir succombé au choléra, le Général Carl von Clausewitz laissa derrière lui une oeuvre monumentale, non achevée, qui lui valut une reconnaissance posthume sur le plan international. À l'origine, sa Théorie de la grande Guerre (Vom Kriege) devait comporter dix volumes. A l'instar d'un Sun Tzu ou d'un Machiavel, le texte de Clausewitz dépasse largement le cadre militaire et se lit comme un véritable traité de philosophie dont les enseignements ont fortement marqué les esprits dans différents domaines des sciences humaines, que ce soit chez les spécialistes de politique, de sociologie ou, plus récemment, de stratégie économique. Clausewitz y perçoit notamment la guerre, non comme une fin en soi, mais un moyen, comme un « art » qui possède dans tous les cas de figures une dimension politique qui ne doit pas être éludée au risque d'en perdre l'essentiel. Les pages qui suivent constituent la première partie du Volume 1 de sa Théorie de la Grande Guerre et abordent la question de la stratégie d'un point de vue général, fragment de l'oeuvre du Général Prussien que nous avons estimé être révélateur de cette approche si singulière qui permet à ces écrits, encore aujourd'hui, d'être étudiés dans les manuels scolaires.
Ce livre regroupe trois traités fondamentaux de principes de tactique et stratégie militaire et managériale en un seul ouvrage soigneusement mis en page pour le confort de lecture.
Sun Tzu L'Art de la guerre (édition intégrale et originale) Le texte du traité de Sun TZU, dont 13 chapitres nous sont parvenus, aborde tout ce qui touche à l'élaboration de la stratégie et à la conduite des batailles. S'il présente l'étude de la guerre comme vitale pour la survie des États, il prend aussi en considération le coût économique, moral, et politique de la guerre ; il expose également les critères d'évaluation auxquels chaque prince et général doit recourir pour estimer l'adversaire et n'engager le combat qu'en étant sûr d'emporter la victoire. Certains éléments caractéristiques se dégagent qui sont l'autonomie du militaire - le général - par rapport au politique - le prince - une fois la décision de combattre prise, l'importance fondamentale de la ruse, et la nécessaire pratique de l'espionnage. Les préceptes stratégiques de Sun Tzu sont de trois ordres.
Machiavel L'Art de la guerre (édition intégrale) En rédigeant son art de la guerre, Nicolas Machiavel entend donner aux princes italiens les moyens de défendre leurs Etats contre l'invasion française. A ses yeux, le salut se trouve dans un retour aux doctrines antiques, dans la filiation des premiers conquérants, tels Alexandre, Hannibal et César. Embrassant doctrine, histoire, tactique et stratégie, l'auteur livre le chef-d'oeuvre de l' humanisme militaire . Machiavel peut rejoindre Sun Tzu et Clausewitz au panthéon des théoriciens intemporels du phénomène guerrier. Nicolas Machiavel (1469-1527) est l'un des plus grands penseurs de la Renaissance italienne. Après Le Prince, L'art de la guerre est son maître livre.
Carl Von Clausewitz L'Art de la stratégie (édition intégrale et originale) De la guerre, ouvrage inachevé publié en 1832, un an après la mort de son auteur, marque une rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène de la guerre. Avant Carl von Clausewitz, la littérature militaire était essentiellement descriptive et utilitaire. S'appuyant à la fois sur sa réflexion théorique et sur son expérience de terrain - en particulier sa participation à la bataille d'Iéna en 1806 -, Clausewitz, le premier, pense la guerre dans toutes ses dimensions et dans sa relation avec le politique, dont elle dépend. Pour ce Prussien de génie, et désormais pour toute la doctrine militaire occidentale, la stratégie et la tactique constituent un art fondé sur des principes rationnels au service d'une volonté.
Das Buch Vom Kriege, das Buch aller Bücher über den Krieg, dem die nachfolgenden Sätze in der Hauptsache entnommen sind, ist im Jahre 1832 erschienen, also erst nach dem - am 16. November 1831 erfolgten - Tode des Verfassers, des preußischen Generalmajors Karl von Clausewitz. Wie so viele Werke großer Geister ist auch dieses, das Hauptwerk des großten Theoretikers der Kriegskunst, ein Fragment. Eine Sammlung von Werkstücken, Hauptlineamente hat der Verfasser selbst sie genannt. Zur letzten Durcharbeitung, Sichtung und Zusammenfassung ist er nicht gekommen. Ursprünglich hatte Clausewitz auch gar nicht die Absicht, ein vollständiges, einheitliches Buch über den Lieblingsgegenstand der Gedankenarbeit seines ganzen Lebens zu schreiben. Er wollte zunächst nichts, als ihn »in ganz kurzen, präzisen, gedrungenen Sentenzen, nach der Art Montesquieus« behandeln. Diese Korner - wie er sie einmal bezeichnet - sollten »schon mit der Sache bekannte geistvolle Menschen anziehen, ebensosehr durch das, was weiter aus ihnen entwickelt werden konnte, als durch das, was sie feststellen«. Ein System ist erst allmählich, sozusagen gegen den Willen des Schreibenden, in seine »Materialien« gekommen.
Dans l'oeuvre très riche de Clausewitz (1780-1831), dont on connaît surtout De la guerre, les textes d'histoire militaire sont de très grande qualité. Parmi ceux-ci, le chef-d'oeuvre reste sans nul doute La Campagne de 1812 en Russie.
Ce livre, central dans l'oeuvre clausewitzienne, constitue la source la plus sérieuse sur la bataille qui marqua le tournant décisif de l'histoire de l'Empire et entraîna la chute de Napoléon.
Présent pendant cette campagne aux côtés des forces russes, c'est en tant qu'observateur-participant que Clausewitz nous laisse cette analyse-témoignage. Ce ne sont pas tant les batailles qu'il privilégie que l'analyse globale d'un conflit. Son étude concrète, née d'une expérience sereinement considérée, le situe comme un historien complet, capable d'appréhender une situation politique, diplomatique et militaire.
À l'instar d'une partie de l'élite au service de la Prusse, Clausewitz se sentira humilié par la défaite d'Iéna. Considérant Napoléon comme le danger le plus grand et l'adversaire unique, il passera en 1812 au service de la Russie, par patriotisme, tandis que le Roi de Prusse, pour sauver sa dynastie, consentira à faire alliance avec l'Empereur des Français. C'est sur ce fond de nationalisme poussé jusqu'à la dissidence, que se situe ce récit lucide et irremplaçable du déclin de Napoléon.
L'ouvrage est précédé d'une importante préface de Gérard Chaliand qui situe ce texte dans l'histoire de la pensée politicostratégique occidentale.
Les textes réunis dans ce volume permettent de suivre la genèse et l'évolution de la pensée stratégique de Clausewitz. Après s'être exercé à la critique des théories du passé, il a analysé les campagnes de la révolution et de l'Empire pour tirer l'essentiel de leur enseignement. Ardent nationaliste, Clausewitz voulait libérer l'Allemagne du jourg napoléonien. Mais ce stratège était aussi un penseur politique, auteur de mémoires, de manifestes. Il s'est interrogé en historien sur l'effondrement de l'État frédéricien et sur le rapport des forces dans l'Europe de la Restauration. De larges extraits des lettres de Clausewitz à Marie de Brühle, qu'il épousa en 1810, éclairent sa personnalité et illustrent ses récits de combat.
Writing mostly after the Napoleonic wars, between 1816 and 1830, von Clausewitz had a theory that it was the integration of political, societal and economic issues that was the most important factor in deciding the outcome of a war. This title presents an interpretation of "On War" that illustrates the timeless nature of von Clausewitz's insights.
Les textes de Carl von Clausewitz que l'on va lire ici sont très différents mais se complètent parfaitement.
Le premier, l'Enseignement militaire au prince de Prusse, est essentiellement pratique : il s'agit d'enseigner à un jeune prince, le futur Frédéric Guillaume IV (1795-1861), les Principes essentiels pour la conduite de la guerre, On retrouve déjà dans ce petit texte datant de 1812 la plupart des idées qui seront développées plus tard dans le traité De la guerre, mais sous une forme condensée et d'un abord plus facile.
Le second texte, comme son titre le laisse penser, possède au contraire une finalité théorique, tenter de dégager, selon une approche hypothético-deductive, les lois qui régissent le déroulement du combat. Cette Théorie du combat complète ainsi le texte précédent sur le plan conceptuel. On y reconnaîtra beaucoup de thèmes chers au penseur prussien : importance des forces morales, supériorité de la défensive, rôle des frottements, etc.
Enfin, nous avons choisi de clore ce volume, par quelques développements que Clausewitz avait rédigés dans l'intention de compléter le chapitre 5 du livre V du De la guerre (« Ordre de bataille de l'armée ») et qui donnent un éclairage intéressant sur les problèmes, toujours actuels, de l'organisation interne des unités militaires.
Ces trois textes constituent une excellente introduction à l'oeuvre clausewitzienne, que celle-ci soit théorique ou historique. Ils ont aussi le mérite non négligeable de nous permettre de comprendre le déroulement et les principes de la bataille napoléonienne, comme archétype de la bataille moderne.