Francis Hallé raconte dans ce beau texte sa passion pour les arbres. La science des arbres, il la possède ; la beauté des arbres, il la contemple ; l'ingéniosité des arbres et leur faculté de se sortir de toute situation difficile, il s'en émerveille ; leur manière d'occuper l'espace, il ne cesse de l'observer. Il sait pourtant que les arbres sont loin d'avoir révélé tous leurs mystères.
Son propos est aussi celui d'un spécialiste de l'écologie, notamment tropicale, sa passion l'ayant mené dans de nombreux pays à travers le monde, jusqu'aux Tropiques. Il est aussi un ardent défenseur des forêts primaires, jamais exploitées par l'homme, qui ne représentent plus que 5 % des forêts de la planète. Il est grand temps de lire Francis Hallé.
L'auteur : Francis Hallé est botaniste, biologiste et dendrologue (spéciliste des arbres). Il a étudié particulièrement les forêts tropicales. Il a publié de nombreux livres, notamment "Plaidoyer pour la forêt tropicale", Actes Sud, 2014 et "Plaidoyer pour l'arbre", Actes Sud, 2005. Il est l'initiateur de l'exploration "Le radeau des cimes" qui étudie la canopée des forêts du monde.
Les trous noirs sont des objets fascinants. Nous sommes aujourd'hui pratiquement certains qu'ils existent et qu'il y en a des centaines de millions dans notre Galaxie. L'espace et le temps y sont très différents de ce que nous connaissons, ils peuvent même se changer l'un en l'autre ! Comment les trous noirs se forment-ils et quels sont les phénomènes étranges qui se passent autour d'eux et en eux ? De nombreuses questions se posent encore et de nouvelles idées un peu folles émergent. Nous verrons comment les théories récentes conduisent à un incroyable scénario d'étoiles en rebond, d'accélérateur vers le futur.
L'uteur : Aurélien Barrau est un jeune astrophysicien, chercheur au CNRS de Grenoble, spécialiste de la physique des multivers et des trous noirs. Il collabore avec l'Université de Stanford et l'Institut des Hautes Études scientifiques, puis l'Institute for Advanced Study de Princeton.
La science arabe, entre le IXe siècle et le XIVe siècle, a eu un développement exceptionnel et s'est déployée de l'Andalousie jusqu'à l'Inde du Nord. De grands savants se sont distingués dans les domaines des mathématiques, de l'astronomie, de l'optique, de l'alchimie, des sciences de la vie, et ont contribué au patrimoine culturel de l'humanité.
Mais peu à peu, les sciences ont disparu en terres d'islam. La prise de conscience du retard scientifique eut lieu au XIXe siècle, le siècle de la renaissance musulmane. Après ce véritable âge d'or des sciences arabes et la période réformiste du XIXe siècle, les relations entre les sciences et l'islam sont désormais frappées d'ambiguïté. Oscillant entre le rejet et la fascination, les islamistes se livrent aujourd'hui à des tentatives pour concilier les théories scientifiques et le Coran, dénaturant ainsi et la science et l'islam sous prétexte de modernité.
Pour Faouzia Charfi, la solution passe par l'éducation. Il faut investir tous les lieux de culture, revaloriser l'enseignement et montrer aux élèves comment la science s'est construite.
Pourquoi le ciel est-il bleu ? Qu'est-ce que le rayon vert ? Et quelle est la couleur du ciel sur Mars, Vénus ou Titan ? Y a-t-il des arcs-en-ciel de Lune ?
Entre la physique et l'astronomie, le grand physicien épistémologue Jean-Marc Lévy-Leblond explique, avec le talent d'un conteur, les phénomènes célestes qui nous entourent et mettent de la couleur dans notre monde.
Il évoque les phénomènes physiques et aussi les savants tels que Galilée qui pour lui a apporté d'essentiel : l'idée que le monde céleste et le monde terrestre ne font qu'un et que les lois physiques y sont les mêmes, à l'encontre de la tradition aristotélicienne qui séparait le monde terrestre, le nôtre, monde de l'imperfection et du changement, du monde céleste, monde de la perfection et de l'immuabilité.
Un formidable texte sur les interrogations mais aussi des plaisirs que peuvent susciter les sciences.
Médecin urgentiste, président des médecins catholiques, chroniqueur pour le quotidien La Croix, Bertrand Galichon éclaire ici une conception profondément humaniste du soin de l'autre. S'appuyant sur son expérience et partant chaque fois de situations concrètes, décrites par saynètes en tête de chapitre, l'auteur considère le patient dans son intégrité et non comme une somme des parties de corps à guérir. À rebours d'un courant techniciste de la médecine, qui refuse la complexité et mécanise le soin, il plaide pour regarder en face la complexité des pathologies et faire place à la fragilité des soignants.
Cet ouvrage aborde les grandes questions qui agitent les milieux médicaux en remettant l'accompagnement de l'autre au centre de la pratique. Et lorsque l'auteur plaide pour l'abandon de la toute-puissance, il nourrit sa réflexion de sa foi chrétienne et d'une spiritualité qui fait place à la fragilité.
Du réchauffement climatique et de ses conséquences aux menaces pesant sur la biodiversité, les périls écologiques sont des réalités. Mais qu'en est-il exactement ? Hubert Reeves, rendu célèbre par ses récits sur la formation de l'univers, évalue sérieusement la situation et les actions qu'elle commande, puisque biodiversité et sauvegarde de l'humanité sont inséparables.
Le nom d'Alzheimer permet de regrouper une nébuleuse de troubles démentiels survenant dans la deuxième partie de la vie et caractérisés par l'altération des facultés intellectuelles et notamment de la mémoire. Drame absolu pour ceux qu'elle atteint, charge affective et matérielle énorme pour leurs proches, problème majeur de santé publique, cette maladie est d'autant plus redoutée que les ressources thérapeutiques restent très pauvres malgré des recherches poussées.
L'auteur s'interroge : N'est-on pas en train de faire fausse route ? La maladie d'Alzheimer n'est-elle pas aussi le symptôme d'une société qui, par peur maladive de la mort, rejette les malades d'Alzheimer, les traitant en objets plutôt qu'en sujets et produisant ainsi un effet délétère sur leur état ?
La thèse que Jean Maisondieu défend depuis 1989, date de la première édition du Crépuscule de la raison bouscule : l'approche psychiatrique est aussi pertinente que l'approche biologique pourtant plébiscité dans la médecine actuelle.
Le livre s'adresse d'abord à ceux et celles qui connaissent, qui côtoient ou qui partagent la vie d'une personne atteinte de maladie cardiaque. Il a été écrit pour leur faire connaître les origines des problèmes cardiaques, la maladie en elle-même, le traitement subi, l'importance du changement des habitudes de vie et de la prise de médicaments. De l'anatomie du cour jusqu'à l'infarctus, en passant par la dilatation coronarienne et la transplantation cardiaque, sans oublier la psychologie de la personne cardiaque, sa diète et les facteurs de risques de sa maladie, nous faisons le tour de ce qu'a vécu le malade et de ce qui l'attend à son retour à la maison. Bien sûr, ce livre devrait être utile aussi à la personne qui est atteinte d'une pathologie cardiaque, mais c'est d'abord en pensant à ses proches que le livre a été écrit. Ils se sentent parfois bien démunis devant la fragilité de l'autre, qui ne dit pas tout, qui se replie sur lui-même ou qui, carrément, n'accepte pas sa maladie.
La résistance des bactéries aux antibiotiques fait aujourd'hui 15000 morts par an en Europe (maladies nosocomiales, infections diverses...). Si rien ne change, des opérations chirurgicales bénignes pourront s'avérer mortelles d'ici quelques années. Ce phénomène a plusieurs causes, dont la principale est une surconsommation d'antibiotiques par l'industrie agro-alimentaire (pour les élevages industriels de porcs, volailles, poissons...) qui transmettent ensuite à l'homme les bactéries résistantes. Le propos du professeur Andremont n'est ni culpabilisant, ni pessimiste : il lance une alerte et défend l'idée que les antibiotiques doivent être utilisés de façon plus « écologique », c'est-à-dire être considérés comme une denrée limitée que l'on doit gérer intelligemment.
Au début des années 80, la rencontre de trois hommes va donner naissance au concept du Radeau des cimes. Francis Hallé, Dany Cleyet-Marrel, aéronaute aventurier, et Gilles Ebersolt, architecte, vont imaginer un outil de prospection inédit de la canopée des forêts tropicales (étage supérieur des forêts directement influencé par le rayonnement solaire) : une structure gonflable couplée à une montgolfière. Sur cette plate-forme portée par un dirigeable, des scientifiques peuvent étudier la biodiversité.
Au moment où une sixième mission, au Laos, Francis Hallé nous raconte cette formidable aventure : aller observer de près la canopée, séjourner à plusieurs dizaines de mètres du sol, découvrir l'inconnu végétal.
Histoire de réaliser le plus vieux rêve enfantin, mais aussi de percer des mystères biologiques dont la connaissance pourrait rendre bien des services aux hommes qui vivent sur terre.
Le rapport des hommes à la météorologie a beaucoup évolué : selon les époques, ils enregistrent les variations du temps, le décrivent, le prédisent, le mémorisent à leur manière et réagissent bien différemment aux états du ciel.
La sensibilité au temps qu'il fait a une histoire, c'est sur elle que se penche tout d'abord alain corbin. de même se sont nouées, au fil des siècles, toutes sortes de relations avec l'eau douce et l'eau salée qui provient de la mer. bienfaisantes ou malfaisantes pour le corps humain, toutes les eaux ne se valent pas et leurs qualités, illusoires ou non, changent au cours de l'histoire. c'est cet imaginaire aquatique que l'auteur étudie dans un second temps.
Il s'intéresse enfin à la fréquentation des bords de mer. on les appréciait déjà à l'époque romaine, mais ce n'est qu'à partir du xviiie siècle que les rivages ont exercé une véritable fascination. plaisirs sensuels ou esthétiques, visées thérapeutiques : les émotions et les pratiques n'ont cessé de se modifier en ces lieux si particuliers.
Marie-Jo Thiel, médecin, théologienne et moraliste, a étudié et suivi de près les dernières évolutions de la recherche médicale et de la médecine qui ne se propose plus seulement de diagnostiquer, soulager, remédier, mais aussi de réparer, régénérer, voire de transformer, d'augmenter l'être humain. La médecine est bouleversée par l'évolution des sciences (biotechnologies, robotique, nanotechnologies) et celle des sciences de l'information, en passe de transformer l'humain...
Une santé qui concernerait ainsi le tout humain ne revêt-elle pas une dimension « totalitaire » ? Est-ce une promesse réaliste ? réalisable ? souhaitable ? Ce livre passionnant apporte des réponses ouvertes à ces interrogations majeures. Il interroge notre désir d'hypermaîtrise du corps, notre angoisse de la vulnérabilité, nos ressources symboliques et religieuses, notre rapport à la souffrance, etc.
Et s'interroge : comment accompagner ces développements extraordinaires des sciences médicales et protéger la notion de personne humaine ?
La résistance aux antibiotiques constitue pour l'humanité une menace globale « catastrophique » au même titre que le terrorisme ou le réchauffement climatique, a estimé, il y a quelques mois, la chef de la Santé britannique Sally Davies.
La résistance des bactéries aux antibiotiques fait aujourd'hui 15000 morts par an en Europe (maladies nosocomiales, infections diverse...).
Si rien n'est fait, des opérations bénignes pourront s'avérer mortelles d'ici 20 ans. Ce phénomène a plusieurs causes, dont la principale est une surconsommation d'antibiotiques par l'industrie agro-alimentaire (pour les élevages industriels de porcs, volailles, poissons...) qui transmettent ensuite à l'homme les bactéries résistantes. Le propos du professeur Andremont n'est ni culpabilisant, ni pessimiste : il lance une alerte et défend l'idée que les antibiotiques doivent être utilisés de façon plus « écologique », c'est-à-dire être considérés comme une denrée limitée que l'on doit gérer intelligemment
Mathilde Laurent nous parle avec talent, précision et humour de son métier de parfumeur. Loin des images que l'on peut en avoir, elle nous fait découvrir :
Un métier de rigueur, de calculs et de formules, d'essais et d'expérimentations innombrables, Un métier secret et pas si solitaire, Un métier responsable, tant les substances manipulées sont précieuses, rares ou même parfois dangereuses, Un métier devenu rare aussi puisque seules trois grandes maisons emploient encore un parfumeur.
On se prend à rêver que ce savoir-faire ne s'éteigne pas faute d'artisans.
Et si nous n'étions plus capables demain de créer et même de conserver les plus grands parfums ?
Christine Angelard nous partage son expérience de thérapeute en nous proposant une pharmacie de base à avoir chez soi, mais surtout en nous incitant à penser autrement le rapport à notre corps et à notre âme.
Ce livre est né de deux courants puissants qui m'ont conduite à rassembler ces pages.
Le premier s'exprime dans la nécessité impérieuse que j'ai depuis quelque temps de me questionner sur mon quotidien et de partager des impressions, des expériences vécues, aussi bien par mes patients que par moi-même. Ces étincelles, ces révélations me sont parvenues à travers ma pratique certes, mais par la vie, surtout, tout simplement, ou parfois tout brusquement, voire tout miraculeusement. Ces expériences sont en quelque sorte, des bourrasques de vie qui décoiffent, qui bousculent, mais aussi qui apaisent, qui confondent, que parfois l'on ne comprend pas, mais qui éclairent, font cheminer et grandir.
Le deuxième courant qui m'a conduit à vouloir écrire ces lignes est étroitement lié à mon quotidien de thérapeute. Mon travail m'oblige à rester les deux pieds dans une réalité très concrète, et mes patients, au fil de nos rencontres, me demandent depuis pas mal de temps un recueil de mes trucs, de mes essentiels. Essentiels pour le corps, indispensables à une vitalité complète, celle de l'âme et de l'esprit.
Dans le contexte daujourdhui se développe un véritable engouement pour une médecine plus humaine, plus ouverte, plus naturelle. Une médecine pour le corps et pour lesprit. Une médecine qui non seulement guérit, mais prévient.
Cet ouvrage est le livre indispensable pour qui a choisi de prendre soin d´un proche atteint de cette maladie dégénérative. Best-seller, il reste inégalé comme instrument pratique et demeure un allié fiable pour les aidants naturels. Parmi les sujets abordés : l´errance, l´environnement, l´alimentation, la motricité, l´hygiène, la communication...
Diabète Québec estime à 650 000 le nombre de personnes atteintes au Québec en 2009, et environ 200 000 dentre elles lignorent. Lavenir nous réserve de mauvaises surprises. D'ici quinze ans : près de deux millions de personnes, seulement au Québec, seront alors touchées par le diabète, en 2025!
Cet ouvrage sadresse aux proches qui, eux aussi, vivent de près avec le diabète. Sa première partie, « Comprendre », permet de mieux saisir le fonctionnement du corps humain et explique son dérapage quand le diabète s'installe. La deuxième partie, « Aider au quotidien », fournit des pistes pour faciliter la vie de ceux qui côtoient le diabète jour après jour. Enfin, la troisième partie, « Agir en crise », propose une approche à envisager et des actions à faire quand la vigilance prend du lest et que la situation se dégrade.
Aujourd'hui, l'avenir de Vincent Lambert, en état végétatif depuis plus de cinq ans,dépend de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme. Rappelons les faits. Le 11 janvier 2014, les médecins décident, après consultations et expertises, d'arrêter les traitements de nutrition et d'hydratation artificielles du patient, conformément à la loi Leonetti.
Le 20 juin 2014, Le Conseil d'Etat se prononce lui aussi contre la poursuite du traitement qui maintient en vie Vincent Lambert, invoquant le « refus de l'acharnement thérapeutique ».
Mais les parents du patient, catholiques traditionalistes, saisissent alors la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), lui demandant de s'opposer à un arrêt des soins. C'est cette Cour, qui se réunit en délibéré le 7 janvier prochain, qui dira, en dernier ressort, si Vincent Lambert doit être ou non « débranché ».
Catholique et pratiquant, farouche défenseur du droit à la vie, le Dr Kariger n'aurait jamais imaginé, quand Vincent Lambert est arrivé au sein du pôle qu'il dirigeait, au CHU de Reims, qu'il serait, un jour, traîné devant les tribunaux, traité d' « assassin », de «nazi» et dénoncé au Conseil de l'ordre par les parents de Vincent Lambert, tous deux proches des milieux catholiques intégristes.
Il livre dans cet ouvrage son témoignage de médecin plein de convictions, confronté à cette médecine devenue toute puissante, sans cesse tentée de poursuivre les soins jusqu'à « un acharnement » qui déshumanise le patient.
Son témoignage est un plaidoyer pour la vie. Pour une vie digne.
Sengager dans une vie à deux cest accepter une perte de maîtrise relative sur sa propre vie, alors que la société nous demande au contraire dêtre pleinement autonomes et maîtres de nos choix. Amoureux, lindividu veut rester soi, tout en étant avec lautre. Reste à concilier ces désirs contradictoires, et à trouver un juste équilibre entre intimité et autonomie. Avec larrivée dInternet et sa logique consumériste, qui offre la possibilité de multiplier des liens sans sengager, les règles du jeu se compliquent encore plus. Ainsi, face à une société de plus en plus hostile et déstabilisante pour lindividu, on rêve damour tendre et caressant. Mais pourquoi est-ce si difficile de se rencontrer et de sinvestir ? De saffirmer dans lintimité ? Daimer malgré la déception ? On attend de plus en plus, trop peut-être, de nos relations amoureuses, et pourtant vivre à deux na jamais été si compliqué.