August Strindberg
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Mademoiselle Julie : Une tragédie naturaliste
August Strindberg
- Folio
- Folio Theatre
- 12 Octobre 2023
- 9782072966910
La fête de la Saint-Jean est là, avec ses fleurs, ses danses et ses chants : nuit claire du solstice d'été où les corps se libèrent, où les coeurs s'enflamment. Julie, une jeune artistocrate, vient de rompre ses fiançailles ; fuyant son milieu familial, elle préfère festoyer en compagnie des paysans et des domestiques. Et elle s'est mise en tête de séduire Jean, le valet de son père. À l'assurance de la jeune femme, à ses provocations enjouées et cruelles, Jean oppose une résistance ferme, en lui rappelant sa condition. Mais, à mesure qu'avance cette nuit si particulière, les barrières de classes chancellent et les âmes sont mises à nu. Ce huis clos brûlant (1888), dont chaque personnage contient en creux l'ombre de l'auteur suédois, est l'une de ses pièces les plus représentées à travers le monde. Mettant en scène la séduction incontrôlable, l'amour et ses illusions, l'angoisse et sa force destructrice, elle montre la logique implacable de l'ascension comme de la chute.
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Pièce maîtresse de Strindberg, cette "tragédie naturaliste" est l'une des plus belles traductions de Boris Vian. Dans ce huis clos, s'affrontent deux personnages que tout oppose : Julie, fille d'un comte suédois et Jean, son serviteur. Prisonnière du sentiment de supériorité de sa classe et de la haine des hommes, inculquée par sa mère, Julie affronte Jean et veut le dominer. Qui se révélera le plus fort à ce jeu cruel de séduction-répulsion à l'issue tragique ?
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Le Plaidoyer d'un fou est le récit de l'échec terrible d'un mariage.
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«Tout ce que je touche me fait mal, et, enragé des supplices que je veux attribuer à des puissances inconnues qui me persécutent et entravent mes efforts depuis tant d'années, j'évite les hommes, néglige les réunions, décommande les invitations, et éloigne les amis. ll se fait autour de moi du silence et de la solitude : c'est le calme du désert, solennel, horrible, où par bravade je provoque l'inconnu, luttant corps à corps, âme à âme. Je me sens sublime, flottant sur la surface de quelque mer : j'ai levé I'ancre et je n'ai nulle voilure.»
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Les gens de Hemsö
August Strindberg
- Ginkgo
- Lettres D'ici Et D'ailleurs
- 22 Septembre 2023
- 9782846794008
« Depuis la véranda, la vue était magni?que : la crique bordée de roseaux, la longue et verte prairie de la fontaine, un chemin creux, dans le pré aux veaux, qui permettait d'apercevoir les voiles, au loin, dans la passe. » Ce domaine agricole remis à neuf, c'est à Carlsson qu'on le doit ! Mais sur l'île, « l'intrus » n'a pas que des amis... ! » Les Gens de Hemsö est un roman presque paisible dans l'oeuvre de Strindberg (1849-1912). Le dramaturge met ici en scène des personnages portés par la vie, paysans ou marins, sans échafauder de grandes théories comme il le fera par la suite. Le résultat ? Un roman qui, s'il s'inscrit très bien dans un lieu (une petite île au large de Stockholm) et une époque (le milieu du XIXe siècle), n'est pas pour autant daté. Les relations épiques entre les uns et les autres sont d'hier et elles sont d'aujourd'hui ; les rivalités de toutes sortes tissent la trame sociale de ce livre. Par l'universalité de ses thèmes, au théâtre comme dans ses romans, August Strindberg demeure un auteur on ne peut plus contemporain.
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Pièce-phare du dramaturge suédois, la Danse de mort a etc écrite en 1900. Dans une tour de forteresse sur une-île de garnison isolée du monde, vivent un capitaine d'artillerie alcoolique et sa femme, Alice, une ancienne actrice. Le couple se hait et ne cesse de se quereller. À l'arrivée de Kurt, le cousin d'Alice, le tête-à-tête mordant se transforme en trio amoureux. Le second volet, en jeu de miroir, orchestre un marivaudage cruel entre Allan, le fils de Kurt, et Judith, la fille du capitaine, tous deux amants.
Traduit du suédois par Alfred Jolivet et Georges Perros.
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August Strindberg (1849-1912) a non seulement mis à jour la violence des sentiments et la cruauté des mots dans son théâtre, ses romans mais il a aussi oeuvré en peintre et en critique d'art. Dans ses tableaux, d'où l'humain est banni, une nature sauvage, rude emplit la toile. Rien de joli, d'aimable. Une matière étalée au couteau qui magnifie les éléments de la nature face à l'homme et qui le renvoie à son insignifiance. Une déclinaison de tonalités, une symphonie de couleurs. L'intérêt de Strindberg pour la peinture se double d'un travail de critique. Un oeil perspicace avec une connaissance de la scène artistique nordique et une curiosité pour ce qui se passe ailleurs en Europe.
Formé par des cours d'esthétique à l'Université d'Uppsala, il étudie avec méthode les différentes théories esthétiques, lit ce qui est publié, se frotte aux classiques. Il s'intéresse à ce que produisent ses contemporains. Et subit l'attraction de Paris. Il y séjourne à plusieurs reprises, fréquente les cercles artistiques, découvre les impressionnistes naissants. Sa connaissance parfaite de la langue française qu'il pratique et écrit lui permet d'être publié sur place. Il voyage en Allemagne, en Suisse. Compare les peintres suédois influencés par l'école française, celles de Düsseldorf, de Munich. Et s'élabore peu à peu un corpus d'articles mettant en opposition la peinture française, produit du climat tempéré à une peinture suédoise, nordique plus âpre, plus rude. Aussi Strindberg développe une curiosité pour l'expérimentation photographique, nouveau média dont il comprit tout de suite les possibilités et comment les explorer grâce à son intérêt pour la chimie. À certaines périodes de sa vie, Strindberg éprouve un profond doute sur l'utilité sociale de toute activité artistique. Ses convictions à la fois politiques et sociales alliées à une sévère misanthropie l'amènent à un rejet de toute expression. Mais perdurent ces textes, ces analyses, dont vingt-six sont à lire au sein du présent recueil.
Jean Louis Schefer, écrivain, philosophe et critique d'art, s'est imprégné de ces textes « écrits pour un public à éduquer et non pas à satisfaire » et en a tiré une préface éclairante, où la langue de Strindberg fait écho à la sienne. Par la richesse de sa pensée et de son lexique, il dégage toute la poésie des Écrits sur l'art de Strindberg.
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En août 1894, August Strindberg (1849-1912) quitte brusquement l'Autriche, où son mariage avec Frida Uhl l'a précipité dans un nouvel enfer conjugal et familial, pour Paris. Au terme d'un long voyage en train, il réside tout d'abord à Versailles. Tandis qu'il marche dans les rues et les bois de la ville, il voit ses repères disparaître un à un; il est assailli d'étranges sensations qu'il essaie, sans y parvenir, d'expliquer scientifiquement...
Écrit directement en français et publié dans Le Figaro en novembre 1894 et janvier-février 1895, Sensations détraquées décrit les prémices d'une nouvelle période de troubles psychiques pour l'auteur de Mademoiselle Julie, que l'on qualifie souvent de «crise d'Inferno» car elle débouche sur l'écriture de ce roman majeur mais est aussi et avant tout le récit d'un voyage vers la modernité, dont le symbole est Paris.
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Le jeune inspecteur des Pêcheries, Axel Borg, vient exercer ses fonctions dans une des îles de l'archipel de Stockholm. Lui qui se sait et se veut un esprit supérieur, méprisant le vulgaire et l'ignorance, est incompris, combattu même par ceux qui l'emploient. Un jour, il rencontre la Femme : après l'avoir séduite par l'invincible magnétisme de sa personnalité, il se laisse peu à peu prendre à ses rets... Enchaîné, dissous, annihilé, cédera-t-il aux coups impitoyables que lui portent sa compagne et une société imbécile. Au bord de la vaste mer, roman de Strindberg paru en Suède en 1890, est l'inlassable et transparente confession d'un poète dont le coeur saigne de ne pouvoir donner sa mesure, d'un peintre dont l'oeil s'épuise à mesurer les séductions infinies de la mer.
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Cela hurle, siffle et vente. Le fils et la fille complotent contre la mère; le gendre dérobe à son beau-père sa femme bien-aimée ; la mère affame ses enfants. Et partout dans ce monde à la fois hermétique et ouvert à la bise glacée se fait sentir la présence spectrale du père mort. Assassiné d'un assassinat que la justice ne reconnaît pas comme un délit.
Strindberg avait 58 ans lorsqu'enfin se réalisa pour lui le rêve de tout un auteur dramatique : à Stockholm, le 26 novembre 1907, le Théâtre Intime est inauguré. Dans d'autres pays, l'oeuvre de Strindberg fut déjà bien connue. En Suède l'ouverture du Théâtre Intime lui permit d'accéder à une gloire tardive. Le prix fut élevé car le théâtre, financé par Strindberg et son compagnon, l'acteur August Falck, coûtait beaucoup plus qu'il ne le rapportait.
Les pièces qu'il écrivit pour cette scène sont les fameuses pièces de chambres dont fait partie Le Pélican. La production est un désastre et Strindberg écrit à son frère : « J'ai écrit cette pièce contre ma volonté; j'ai voulu la brûler en l'écrivant, je l'ai rejetée, mais elle est revenue, elle m'a poursuivi. J'ai aussi souffert de savoir qu'elle était jouée, je souffre tous les soirs, mais je ne puis pour autant la regretter ou désirer que cela n'ait pas eu lieu. » De fait, Strindberg retrace ici l'histoire de sa soeur qui par son égoïsme cause la mort de son mari et néglige ses enfants tout en jouant le pélican, ce symbole de l'amour parental.
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Un homme, fonctionnaire à la retraite, vit seul dans un appartement quand une suite d'événements concernant sa précédente femme vient troubler sa quiétude.
Depuis qu'il a quitté femme et enfant, Le Monsieur se satisfait de sa solitude loin des responsabilités d'un ménage. Il mène une existence tranquille et rangée en compagnie de son frère, une domestique et son voisin, un pâtissier malchanceux qui tient sa boutique au rez-de-chaussée de l'immeuble.
Mais le passé ressurgit au moment où Gerda, son ancienne épouse, et son enfant emménagent avec Fischer, son nouveau mari, dans l'appartement du dessus. Le couple se dispute, et l'orage éclate : Fischer enlève l'enfant en s'enfuyant avec la fille du pâtissier. Le respectable monsieur va devoir alors se confronter à son passé et bouleverser son paisible quotidien afin d'aider Gerda à retrouver leur enfant.
Une pièce dramatique mettant en scène des thèmes chers à Strindberg tels que la difficulté des relations conjugales, le poids des souvenirs et les représentations de la vieillesse.
PERSONNAGES : Trois femmes et sept hommes (dont un personnage muet).
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Libotz, le bouc émissaire, ne parvient pas à sauver son ami Askanius du désastre déclenché par le procureur Tjärne, pas plus qu'il ne parvient à se faire accepter dans la petite ville de province. Il part, il « supporte les coups du destin, l'un après l'autre, sans laisser s'éteindre son espoir tout ensanglanté ». Sven Stolpe, le biographe de Strindberg, a écrit que Le Bouc émissaire était « l'un des plus grands récits jamais écrits en langue suédoise, qu'il n'avait pas été surpassé par la suite, ni même égalé».
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Les pièces ici réunies - et pour la plupart inédites en français - du jeune strindberg témoignent des incertitudes de l'auteur durant cette période (1869-1877) ; incertitudes devant des choix personnels : a rome prend prétexte d'un épisode de la vie du sculpteur danois bertel thorvaldsen pour montrer le conflit entre strindberg, décidé à entreprendre une carrière artistique, et son père, tenant des études traditionnelles ; incertitudes aussi devant les problèmes qui agitent, outre les étudiants du libre-penseur, nombre d'intellectuels suédois d'alors : un fort mouvement de libéralisme met en question le pouvoir de l'eglise luthérienne d'etat.
Quelle position prendra strindberg dans les affrontements politico-religieux de son temps ? comment se situera-t-il entre des influences aussi antagonistes que celles de kierkegaard et de georg brandes ? quelle forme théâtrale choisira-t-il d'enrichir et de rénover ? de la tragédie d'hermione oú s'affrontent le christianisme et le monde antique, au drame historique du hors-la-loi qui montre la lutte, dans l'islande du xiie siècle, entre christianisme et paganisme, et à maître olof oú sont posées toutes les contradictions du réformateur olaüs petri, strindberg, s'il ne résout pas ses propres ambiguïtés, accroît peu à peu sa maîtrise du langage et du geste scéniques.
En même temps qu'il met tout en oeuvre pour être reconnu comme dramaturge, strindberg parvient à faire divorcer, puis à épouser l'actrice siri von essen, dont il s'engage à assurer la réussite. dans le secret de la guilde, inspiré par un événement d'actualité (la reconstruction de la cathédrale d'uppsala), mais oú est posée plus généralement la question de la vocation, c'est à siri que le principal rôle féminin est confié.
Trois mois avant la création de la pièce, strindberg est devenu pour la première fois père de famille.
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sur le mariage, sur la vie conjugale, sur l'amour et ses désillusions, sur les fortunes et les infortunes des couples, voici l'oeuvre la plus fameuse de strindberg : trente récits et nouvelles publiés entre 1884 et 1886 critiquant violemment les institutions - le mariage, la religion - mais aussi l'émancipation de la femme qui connaît de nettes avancées dans cette europe du xxe siècle.
ce livre sulfureux - alternance de textes profondément misogynes et d'autres plus tendres, de récits désespérés et d'autres pleins d'une allégresse féroce - valut une assignation devant les tribunaux à son auteur qui ne regrettait rien : "c'est ce que j'ai écrit de plus terrible, mais aussi de plus beau, de plus drôle et de plus salaud !"
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Miniatures historiques
August Strindberg
- Belles Lettres
- Classiques Du Nord
- 4 Avril 2003
- 9782251071008
Le Suédois August Strindberg (1849-1912) souffre, chez nous, de n'être surtout connu que par son extraordinaire oeuvre dramatique.
Mademoiselle Julie ou Le Songe sont dans toutes les mémoires. Pourtant, on ne sait pas assez que ce prodigieux écrivain s'illustra dans à peu près toutes les formes connues d'expression littéraire, et toujours avec un égal succès. Vers la fin de sa vie, il se piquait particulièrement d'Histoire et entendait même rédiger une Histoire du Monde qu'il n'a pas eu le temps de mener à bien. Il a pourtant esquissé ce projet sous forme de nouvelles (1905) qui viennent d'être éditées scientifiquement dans son propre pays et dont on propose ici une traduction complète, inédite en français s'il faut le dire.
Dans une vingtaine de ces nouvelles, qu'il appelle miniatures historiques, il retrace, avec la verve qu'on lui connaît, un sens étonnant de la reconstitution véridique et de la mise en scène qui fut toujours son fort, des épisodes de la vie de " ses " grands hommes. De Moïse à la Révolution française, en passant par Socrate, Attila, Grégoire le Grand, Henri VIII d'Angleterre, Louis XI, Voltaire, entre autres, il nous fait revivre des époques disparues, de grands événements qui ont affecté le cours des choses, des personnages hauts en couleur qu'il saisit dans le détail de leurs errements avec un sens surprenant de la vérité et de la couleur locale.
Il était convaincu également que notre condition n'est régie ni par le hasard ni par l'absurde : il s'attache à suggérer qu'un sens profond mène nos destinées et qu'une vérité sonde, à notre insu, les reins et les coeurs. Superbe travail dont il est permis de penser qu'il présente quelque chose d'exemplaire.
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Créanciers ; actualité scénique : théâtre de la Colline, Paris, du 7 mai au 11 juin 2011
August Strindberg
- Circe
- 19 Mai 2011
- 9782842423148
Dans Créanciers (1889), un ex-mari manipule le nouvel époux qui ne sait pas à qui il a affaire, le faisant mortellement douter de la fidélité de sa femme. Dans l'artisanat théâtral de Strindberg, nous observons la mise en oeuvre scrupuleuse d'un suspense policier : un meurtre calculé et improvisé, dont le mobile est improbable et l'arme reste introuvable. Car l'arme est ici le mot, le mot pur,pour lui-même, et c'est d'eux que l'on meurt. Il n'y a pas chez Strindberg le réconfort du flou du sens, il y a la folie criminelle, l'expression du tragique, à travers le tranchant même du mot : « Tesparoles entrent en moi comme des lames, je sens qu'elles coupent, qu'elles coupent quelque chose, mais je ne puis les empêcher ».
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C'est avec une pièce historique, Gustave Vasa, que Strindberg - il a cinquante ans - est de nouveau joué à Stockholm, en 1899.
Description du " grand homme avec toutes ses faiblesses humaines ", elle reçoit un accueil triomphal. La pièce qui suit, Erik XIV, où le conseiller du roi, Göran Persson, roturier d'origine, dispose de la réalité du pouvoir sans être infidèle à son maître, connaît elle aussi le succès. Rassemblant comme toujours une documentation considérable - il s'y noie parfois, de son propre aveu - qu'il utilise avec une volonté quasi maniaque de découvrir partout des signes, Strindberg poursuit alors sa série de portraits de rois : mais Gustave Adolphe, " l'homme [.
] exposé à des disharmonies telles qu'elles peuvent rendre un drame riche et intéressant ", n'est pas accepté, parce que " trop coûteux ". Par contre est représentée en 1901, La Saint Jean, " comédie sérieuse " que Strindberg a écrite comme en réaction contre ses travaux précédents, après avoir redécouvert, lors d'un déplacement à travers l'archipel de Stockholm, les paysages et des échos de son enfance, auxquels il confronte des tableaux et des événements de la Suède moderne.
Dans le même temps, paraît une farce pour marionnettes, Le Mardi-gras de Polichinelle, que la critique est surprise de voir succéder à une pièce aussi grave que Pâques, dont le personnage principal, Eléonore, " celle qui souffre à la place des autres ", est directement inspiré de la soeur cadette de l'auteur, Elisabeth, internée en 1898. Après quoi, Strindberg trouve dans sa rupture avec le couple " disharmonieux " que constituent son autre soeur, Anna, et le mari de celle-ci, l'amorce de La Danse de mort.
Au conflit que vivent les époux, Alice et le capitaine, participe Kurt, l'ami, qui est ici, davantage encore que l'amant, un révélateur. Il débouche sur la réconciliation résignée, " accordée à ceux qui vivent en enfer ". C'est probablement avec ce chef-d'oeuvre (affecté d'une seconde partie où le jeu amoureux de jeunes protagonistes atténue la tragédie des vieux) que Strindberg a été définitivement reconnu, d'abord en Allemagne, puis partout dans le monde, pour ce qui est du répertoire, comme l'un des tout premiers artisans de génie du passage du naturalisme à l'expressionnisme.
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1444 : les créanciers
August Strindberg
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 15 Juin 2018
- 9782749814186
Adolf et Tekla sont un couple d'artistes en vogue : lui est peintre, elle est écrivain. Par amour, il s'est consacré à la carrière de sa femme au détriment de la sienne, lui prodiguant ses enseignements, l'introduisant dans les cercles littéraires et dans ses tableaux qui ont fait d'elle une femme à la mode. Leur amour est puissant mais Tekla, par vanité, ne peut s'empêcher de séduire d'autres hommes. Sans révéler son identité, son premier mari ressurgit pour rencontrer le second et régler ses comptes, car lui aussi a tout donné pour cette femme qu'il ne peut s'empêcher d'aduler.