«Je l'ai presque vu sauf qu'il était plus là, non, il était plus là en entier. Y avait bien ses pieds dans ses chaussures et ses mains, ça oui, et la tête, c'était bien la sienne, je vous jure! Mais tout le reste, nom de Dieu! Tout le reste c'était que des cendres. Le feu a bouffé Marcel de l'intérieur.» Accident, meurtre ou phénomène de combustion humaine spontanée? Dans sa recherche de la vérité en terre fribourgeoise, l'inspecteur Charles Rouzier devra faire face aux guerres de juridictions, à l'omerta villageoise et à ses propres démons.
Lorsque Lou découvre le cadavre de son amant brésilien dans la baignoire, les veines ouvertes, son monde s'écroule. Refusant l'hypothèse du suicide, envers et contre tous, elle choisit d'explorer le passé de Carlos. Une vie bousculée, fragile et insoupçonnée se dévoile, l'obligeant à combattre ses propres démons. En parallèle, l'inspecteur Charles Rouzier se charge de l'enquête.
Le roman s'ouvre sur une anodine piqûre de moustique, mais à l'image de l'intrigue, la lésion enfle, suppure et ronge sa victime. Les indices s'accumulent, les pistes se brouillent et finissent en impasse. L'efficacité narrative de cette affaire, délicieusement ambigüe et épidermique, procure une lecture compulsive et inquiétante.
Lundi matin, Martin n'est pas venu en classe. Il a disparu ! Le même jour que le célèbre Trash Clash, le batteur du groupe de rock School Underworld. Les amis de Martin soupçonnent un lien entre ces deux disparitions, mais aucun adulte ne veut les croire. Alors Ludovic, Nathan, Julien et Line vont devoir mener l'enquête seuls contre les ondes maléfiques de School Underworld. Edition bilingue français-allemand.
Il y a 16 ans. Un mystérieux incendie s'est déclaré dans une propriété laissant des jumeaux orphelins. Les pompiers et la police n'ont pas été en mesure de déterminer l'origine du désastre. Le seul objet retrouvé : une dague celtique datant du VIème siècle avant J.-C. De nos jours. Les jumeaux se retrouvent pour célébrer ensemble leur dix-huitième anniversaire en partant en vacances. Après une longue journée de voyage, ils s'arrêtent dans un motel appelé Rýtingur Hotel. La dague réapparaît... comme par magie.
En mêlant l'univers de l'art brut à un suspense mordant, l'auteure invite sa couleur dans le roman noir. Avec un style cru et vivifiant, le texte cogne au lecteur comme « l'art des fous » cogne à l'histoire de la Suisse. Après la Seconde Guerre mondiale, le peintre Dubuffet découvrit les asiles psychiatriques helvétiques et, avec eux, la première Collection de l'Art Brut - toujours visible au musée du même nom à Lausanne. Il fallait le panache littéraire de Marie-Christine Horn pour à nouveau jubiler avec l'art du singulier.
« Hier aux environs de vingt heures, une femme a été retrouvée morte dans les bois d'Echallens. Deux adolescents domiciliés dans la région se promenaient aux abords de la forêt quand leur regard a été attiré par une couleur vive. Il s'est avéré qu'il s'agissait du corps d'une femme dont la tête était coiffée d'une perruque rose. » Cet assassinat et sa morbide mise en scène entraînent les recherches de l'inspecteur Rouzier dans la tourmente de la psychiatrie carcérale. Que cachent les sous-sols de l'hôpital la Redondière et quelle est l'implication de Nicolas Belfond, le responsable de cette lourde unité de soins ?