René Descartes
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Manifeste de la philosophie cartésienne, le Discours de la méthode (1637) est tout à la fois le récit d'un cheminement intellectuel et l'illustration magistrale d'un projet : fonder l'unité des sciences et constituer une science universelle. Foyer d'une oeuvre foisonnante, le Discours revendique les droits de la raison contre toute tradition et toute autorité. C'est pourquoi il assigne à la philosophie une tâche : s'élever à la certitude.La présente édition, augmentée d'un dossier, entend mettre en évidence le jeu de résonances qui relie le Discours aux autres textes de Descartes. DOSSIER - La méthode et la connaissance - La morale - La métaphysique - La physique - La physiologie - L'homme.
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L'expérience d'une pensée rigoureuse ne peut se faire par procuration. Il faut se ménager du temps, du loisir et de l'attention pour enfin penser par soi-même, sans maître, sans approximation, sans préjugé, sans précipitation. Ainsi l'expérience de pensée que nous présente Descartes dans les Méditations métaphysiques n'est-elle pas simplement un témoignage exemplaire. Elle décrit et met en scène les exercices de l'esprit nécessaires pour entamer un parcours philosophique. Comme l'écrit Husserl, «ces méditations dessinent le prototype du genre de méditations nécessaires à tout philosophe qui commence son oeuvre, méditations qui seules peuvent donner naissance à une philosophie».
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Hegel voyait en lui un «héros» ; Valéry, un «grand capitaine de l'esprit» ; Péguy, «ce cavalier français qui partit d'un si bon pas». Il reste que chevaucher avec Descartes, c'est parfois cheminer parmi les idées reçues. Descartes serait le seul philosophe français, le philosophe de la France, la France même. Les Français, d'ailleurs, seraient «cartésiens par nature» : le cartésianisme ferait partie de leur identité. Certains lieux communs ont un fond de vérité. Quand Hegel définit Descartes comme «le véritable fondateur de la philosophie moderne», il omet de préciser que d'autres que lui ont remis en question les méthodes héritées d'Aristote, mais il dit quelque chose de la volonté de Descartes de bâtir une nouvelle philosophie qui fût parfaitement claire, assurée dans ses fondements, moins spéculative que pratique, et réellement utile au genre humain. Car il y eut bien une «révolution cartésienne» du savoir, un nouveau départ. Descartes s'impose comme le premier philosophe de son temps, et sa pensée marque chaque époque depuis lors. Elle s'exprime au fil d'une oeuvre très diverse, entre réflexions sur la méthode et analyse des passions humaines, méditations sur la nature divine et travaux mathématiques, exposés du système de l'univers et répliques à des pamphlets, sans oublier des lettres de première importance, travaillées comme des écrits de cour. L'ensemble gravite autour de quatre grands livres : le Discours de la méthode (1637), suivi des essais scientifiques auxquels il devait servir de préface (et dont on propose ici des extraits) ; les Méditations de philosophie première (1641-1642), ou Méditations métaphysiques (1647), avec sept séries de Réponses aux Objections recueillies auprès de «personnes très doctes» ; Les Principes de la philosophie de 1644 ; et, quelques semaines avant la mort de l'auteur, le traité des Passions de l'âme (1649). Deux autres ouvrages - la Lettre à Voetius et les Notes sur un certain placard, retraduites du latin pour cette édition - s'inscrivent dans le contexte des querelles qu'a suscitées le développement de la «nouvelle philosophie». Figurent en outre au sommaire des écrits posthumes aussi importants que célèbres, les Règles pour la direction de l'esprit, Le Monde, L'Homme, La Recherche de la vérité, La Description du corps humain, ainsi qu'un large choix de correspondance, indispensable complément des oeuvres et source de précieux aperçus sur la vie sociale de Descartes. Rassemblés dans l'espace de deux volumes, ces textes offrent de la personnalité intellectuelle de Descartes, de son entreprise philosophique et de ce qu'on doit appeler son action une image à la fois renouvelée et rééquilibrée, loin des caricatures auxquelles elle a pu donner lieu.
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Méditations métaphysiques ; objections et réponses
René Descartes
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 4 Septembre 2011
- 9782081265363
Outre les Méditations métaphysiques, données en version bilingue, ce volume comporte plusieurs écrits éclairant l'oeuvre :
Les Objections faites contre les Méditations, par différents philosophes et théologiens (parmi lesquels Hobbes, Arnauld, Gassendi.), les Réponses de Descartes à ces Objections, ainsi que plusieurs lettres de Descartes.
Édition relookée, corrigée et mise à jour.
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Le traité de L'Homme a été rédigé par Descartes au début des années 1630, à la même époque que Le Monde ou Traité de la lumière dont il devait former le dernier chapitre. Resté lui aussi inachevé, il ne sera publié en français qu'en 1664, quatorze ans après la mort du philosophe. L'Homme entreprend d'expliquer les diverses fonctions du corps humain de manière purement mécanique, sans faire appel à aucune âme ni à aucun « principe de vie » autre que la «chaleur du coeur». Venant après la découverte de la circulation du sang par William Harvey, cette description de la «machine du corps humain», de sa structure et de son fonctionnement a connu en philosophie comme en médecine un immense retentissement. Ce volume adjoint à L'Homme l'ensemble des écrits posthumes de Descartes sur le corps humain et sur le vivant, dont un autre important traité inachevé, La Description du corps humain (1648). Certains de ces textes - fragments sur la génération des animaux et comptes rendus d'observations anatomiques - sont inédits en français. Tous sont présentés avec une riche annotation qui éclaire la place de l'auteur dans l'histoire des sciences du vivant. Ils révèlent un Descartes presque inconnu, grand expérimentateur, très instruit des travaux de ses prédécesseurs et soucieux des moindres détails de la physiologie animale et humaine, avec pour horizon la construction d'une médecine réellement efficace.
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Oeuvres I, II : Coffret
René Descartes
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 7 Novembre 2024
- 9782073080769
Hegel voyait en lui un «héros» ; Valéry, un «grand capitaine de l'esprit» ; Péguy, «ce cavalier français qui partit d'un si bon pas». Il reste que chevaucher avec Descartes, c'est parfois cheminer parmi les idées reçues. Descartes serait le seul philosophe français, le philosophe de la France, la France même. Les Français, d'ailleurs, seraient «cartésiens par nature» : le cartésianisme ferait partie de leur identité. Certains lieux communs ont un fond de vérité. Quand Hegel définit Descartes comme «le véritable fondateur de la philosophie moderne», il omet de préciser que d'autres que lui ont remis en question les méthodes héritées d'Aristote, mais il dit quelque chose de la volonté de Descartes de bâtir une nouvelle philosophie qui fût parfaitement claire, assurée dans ses fondements, moins spéculative que pratique, et réellement utile au genre humain. Car il y eut bien une «révolution cartésienne» du savoir, un nouveau départ. Descartes s'impose comme le premier philosophe de son temps, et sa pensée marque chaque époque depuis lors. Elle s'exprime au fil d'une oeuvre très diverse, entre réflexions sur la méthode et analyse des passions humaines, méditations sur la nature divine et travaux mathématiques, exposés du système de l'univers et répliques à des pamphlets, sans oublier des lettres de première importance, travaillées comme des écrits de cour. L'ensemble gravite autour de quatre grands livres : le Discours de la méthode (1637), suivi des essais scientifiques auxquels il devait servir de préface (et dont on propose ici des extraits) ; les Méditations de philosophie première (1641-1642), ou Méditations métaphysiques (1647), avec sept séries de Réponses aux Objections recueillies auprès de «personnes très doctes» ; Les Principes de la philosophie de 1644 ; et, quelques semaines avant la mort de l'auteur, le traité des Passions de l'âme (1649). Deux autres ouvrages - la Lettre à Voetius et les Notes sur un certain placard, retraduites du latin pour cette édition - s'inscrivent dans le contexte des querelles qu'a suscitées le développement de la «nouvelle philosophie». Figurent en outre au sommaire des écrits posthumes aussi importants que célèbres, les Règles pour la direction de l'esprit, Le Monde, L'Homme, La Recherche de la vérité, La Description du corps humain, ainsi qu'un large choix de correspondance, indispensable complément des oeuvres et source de précieux aperçus sur la vie sociale de Descartes. Rassemblés dans l'espace de deux volumes, ces textes offrent de la personnalité intellectuelle de Descartes, de son entreprise philosophique et de ce qu'on doit appeler son action une image à la fois renouvelée et rééquilibrée, loin des caricatures auxquelles elle a pu donner lieu.
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On l'oublie trop souvent : Descartes s'est d'abord voulu physicien. Le Monde ou Traité de la lumière est le grand livre qu'il a préparé dès le début des années 1630 et qu'il renonce à publier en 1633 après la condamnation de Galilée. Faute de pouvoir «donner [son] Monde au monde», puisque la Terre y tourne autour du Soleil, il en livrera un aperçu en 1637 dans le Discours de la méthode, et publiera en 1644, dans ses Principia philosophiæ (Les Principes de la philosophie, 1647), un exposé de physique présenté différemment. Rédigé directement en français, Le Monde est un traité d'une audace extraordinaire. Considérant d'abord les sensations et les trois éléments constituant la matière, il propose ensuite la «fable» d'un «chaos» initial qui s'ordonne peu à peu, d'après trois «lois de la nature» seulement, jusqu'à former «un monde semblable au nôtre». Le traité, inachevé, devait se terminer avec L'Homme. Les deux textes ne seront publiés qu'en 1664, quatorze ans après la mort de leur auteur. Le Monde ou Traité de la lumière est ici présenté avec une riche introduction et un important appareil critique, éclairant en particulier sa place dans l'oeuvre de Descartes ainsi que dans l'histoire des sciences.
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Discours de la méthode pour bien conduire sa raison, et chercher la verité
René Descartes
- J'ai Lu
- Librio
- 22 Septembre 2021
- 9782290262047
Le Discours de la méthode est écrit quatre ans après le procès de Galilée, précurseur d'une "écriture mathématique de l'Univers".Contre la scolastique, spéculative et frein à l'esprit critique, et le scepticisme, qui renonce à toute vérité, Descartes développe une philosophie du doute pour établir avec certitude ses connaissances.Cheminement raisonné à travers les sciences, la morale, mais aussi l'existence de Dieu et l'anatomie, ce discours le mène surtout et avant tout à fonder l'existence d'un sujet.
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«Passion en morale se dit des différentes agitations de l'âme selon les divers objets qui se présentent à ses sens. Les philosophes ne s'accordent pas sur le nombre des passions. [...] Voyez surtout M. Descartes qui a fait un beau traité des Passions d'une manière physique.» Dictionnaire de Furetière
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Discours de la méthode : en francais moderne
Denis Moreau, Paul Clavier
- Dunod
- Poche
- 13 Septembre 2023
- 9782100856404
« Je pense, donc je suis. » tout le monde connaît la formule. Mais que signifie-t-elle exactement ? Elle invite chacun à trouver en soi-même le chemin de la science et de la liberté. C'est la formule phare du Discours de la méthode, un texte court, percutant et s'adressant à tous.
Descartes y élabore une philosophie pratique et tire de ses réflexions personnelles une méthode pour « bien conduire sa raison et marcher avec assurance en cette vie ». Au xviie siècle, c'est une révolution dont le ton et le propos sont aujourd'hui encore d'une actualité poignante.
Actuel et saisissant, certes, mais difficile d'accès, tant le français de Descartes a vieilli en quatre siècles. Pour cette raison, Denis Moreau et Paul Clavier proposent une traduction en français contemporain. Inédite, cette édition bilingue assure une lecture aisée du texte emblématique de la philosophie occidentale. -
«Descartes (1596-1650), auteur d'une méthode à modèle mathématique, apprend que les athées admettent cette seule certitude (M. de Nassau mourant, repris dans Dom Juan : je crois que 2 + 2 = 4). Or sans Dieu, même l'évidence peut être trompeuse. Pensant le doute, je suis, mais imparfait : mon idée d'absolue perfection vient de l'Être infini et parfait. Créées par Dieu, les vérités mathématiques structurent et le monde et la raison. On peut ainsi déduire tous les états de la matière, y compris les vivants. Corps et esprit en "un seul tout", l'homme subit et domine les passions, avec la générosité, bon usage de la liberté.» Geneviève Rodis-Lewis.
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Règles pour la direction de l'esprit
René Descartes
- Le Livre de Poche
- Classiques De La Philosophie
- 25 Septembre 2002
- 9782253067535
Collection « Classiques de la philosophie » dirigée par Jean-François Balaudé Descartes Règles pour la direction de l'esprit Celui qui veut rechercher sérieusement la vérité des choses ne doit donc pas faire choix de quelque science particulière ; [...] qu'il songe seulement à développer la lumière naturelle de sa raison, non pour résoudre telle ou telle difficulté d'école, mais pour qu'en chaque occasion de sa vie son entendement montre à sa volonté le choix qu'il faut faire.
Descartes Les Règles pour la direction de l'esprit, composées entre 1628 et 1629, et publiées à titre posthume, constituent le premier grand texte philosophique de Descartes (1596-1650). Par ces règles, l'auteur vise à expliciter le mode de résolution de l'ensemble des questions qui peuvent se poser à l'homme, et à manifester la foncière unité de l'esprit, d'une manière qui annonce le Discours de la méthode (1637). La méthode y est présentée comme mise en ordre des natures, et les principales opérations de l'esprit, intuition et déduction, y sont exposées. Conjointement, Descartes formule le projet de mathesis universalis, cette science universelle qui, en tant que science générale de l'ordre et de la mesure, doit permettre de résoudre l'ensemble des questions, et pas seulement celles qui sont mathématisables au sens strict. Autant de thèmes qui font de l'étude des Règles le complément de celle du Discours de la méthode.
Traduction et notes par Jacques Brunschwig. Introduction, dossier et glossaire par Kim Sang Ong-Van-Cung.
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Ce devait être le premier livre de physique d'une philosophie entièrement nouvelle : dans les «Météores», Descartes voulait proposer une explication simple, enfin rationnelle, des phénomènes aériens qui adviennent dans la nature. Mouvement et de repos comme principes. Les savants n'ont vu dans ce merveilleux texte qu'un roman, et d'une certaine manière, ils ont eu raison. Jamais Descartes n'a été si poétique que lorsqu'il explique le tonnerre ; jamais il n'a fait preuve d'autant d'imagination que lorsqu'il décrit la naissance des nuages ; jamais il n'a autant inventé que dans sa théorie des tourbillons. Ici, la poésie et la science se tiennent par la main. Plus qu'ailleurs, le philosophe chante ici son amour pour les choses de ce monde.
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Méditations métaphysiques 1, 2 et 3
René Descartes
- Folio
- Folioplus Philosophie
- 15 Juin 2006
- 9782070338368
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : Les mots du texte : Cogito, âme, idée, Dieu L'oeuvre dans l'histoire des idées La figure du philosophe Trois questions posées au texte : Penser, est-ce dire «non» ? Quel est le lieu de la vérité ? Peut-on raisonnablement se passer de Dieu ? Groupement de textes : Prouver Dieu ou l'éprouver ? Prolongements.
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Discours de la méthode ; je pense donc je suis
René Descartes
- Kurokawa
- Kurosavoir
- 11 Mars 2021
- 9782380710755
Métro, boulot, dodo... Est-ce que moi, employé de bureau lambda, je sers vraiment à quelque chose ? Je me pensais vain, voire inutile... jusqu'au jour où Descartes a débarqué chez moi ! Et tandis qu'il découvrait la modernité en jouant avec mes jeux vidéo, il m'exposa sa méthode philosophique. C'est ainsi que moi l'anonyme, le médiocre, j'allais changer de vie en adoptant sa manière d'appréhender ce qui nous entoure : la remise en question de tout !
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Correspondance avec Élisabeth et autres lettres
René Descartes
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 29 Août 2018
- 9782081444942
Après avoir lu les Méditations métaphysiques, la jeune Élisabeth de Bohême demande à s'entretenir avec Descartes pour obtenir des réponses. Ainsi naît, entre un philosophe déjà vieux et une princesse mélancolique, une conversation épistolaire qui durera sept ans, jusqu'à la mort de Descartes en 1650. Ils discuteront aussi bien de mathématiques et de géométrie que de l'union de l'âme et du corps, des passions, du bonheur et de Dieu. Sans jamais renier sa pensée - bien plutôt en la fortifiant -, Descartes diagnostiquera à la jeune femme un excès de cartésianisme : pour la soigner, il valorisera les plaisirs de la vie courante, le repos de l'esprit et le manque de sérieux.
Ce volume rassemble la correspondance intégrale entre Descartes et Élisabeth, ainsi que des lettres du philosophe à divers correspondants, dont le médecin Regius, Christine, reine de Suède, et Chanut, ambassadeur de France en Suède.
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Ce traité philosophique est une fiction : Descartes nous raconte l'histoire d'une «statue ou machine de terre» créée par Dieu, qui en apparence et dans sa structure est semblable à un être humain. Défenseur d'une science nouvelle, il conçoit le fonctionnement de cette machine qu'il appelle «homme» en se fondant uniquement sur les lois de la mécanique, sans faire intervenir des principes métaphysiques qui ne pourraient être vérifiés par l'expérience. Si cette approche marque son originalité absolue par rapport aux traités d'anatomie antérieurs, elle conforte les accusations de matérialisme qui appuient la mise à l'index de son oeuvre par les autorités religieuses.
Près de quatre siècles plus tard, à l'heure du transhumanisme, L'Homme suscite un regain d'intérêt dans le domaine des neurosciences et des sciences cognitives. Car l'enjeu reste le même : la recherche du «vrai» homme, ou de l'homme complet, vers lequel s'efforce toujours la raison humaine.
Cette édition reproduit les figures de l'édition originale, les préfaces et remarques des trois premiers éditeurs du texte - Clerselier, Schuyl et La Forge -, ainsi que le Traité de la formation du foetus, où Descartes aborde ce qu'il laisse de côté dans L'Homme : la genèse du corps humain.
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Lettre-préface des principes de la philosophie
René Descartes
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 4 Janvier 1999
- 9782080709752
Descartes, le " véritable initiateur de la pensée moderne ", celui dont " on ne saurait se présenter dans toute son ampleur l'influence qu'il a exercée sur son époque et sur les temps modernes " (hegel), a attendu la fin de sa vie pour répondre à la question : qu'est-ce que la philosophie ? cette attente ne tient pas seulement à des raisons historiques, et constitue peut-être une leçon de philosophie.
Si la réponse cartésienne n'intervient que dans la lettre-préface des principes de la philosophie, en 1647, au terme d'un cheminement intellectuel aussi remarquable que décisif, c'est parce que la philosophie est aussi affaire de patience, parce que le rythme de la pensée doit épouser celui de la vie. il est ici question de devenir sage : il faut se demander ce que cela signifie et implique, mais ne pas oublier de vivre en attendant d'avoir trouvé ses réponses.
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La recherche de la vérité par la lumière naturelle
René Descartes
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 20 Octobre 2010
- 9782253067603
« Aucun autre écrit de Descartes, même le Discours de la méthode, ne nous fournit une meilleure approche et une meilleure introduction à son univers de pensée. » Ernst Cassirer.La Recherche de la Vérité par la lumière naturelle nous fait découvrir un Descartes méconnu, désireux de transmettre sa pensée, non seulement par la méditation mais aussi par le dialogue. Dans cette philosophie, ce qui est le plus individuel et le plus intime, la conscience, est en même temps ce dont chacun d'entre nous peut faire l'expérience. ainsi le dialogue cartésien se donne pour ambition de conduire le lecteur jusqu'à cette expérience partagée de la conscience qui est au fondement de la philosophie moderne.
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Oeuvres complètes ; Tome 4 vol.2 ; méditations métaphysiques ; objections et réponses ; lettre au père Dinet
René Descartes
- GALLIMARD
- Tel
- 25 Octobre 2018
- 9782072803710
Les Méditations métaphysiques de Descartes sont tenues pour le texte fondateur de la philosophie moderne. Avec les Objections que l'auteur a sollicitées et les Réponses qu'il leur a faites, elles constituent un livre à tous égards extraordinaire, dont le milieu du XVII? siècle a vu paraître quatre éditions différentes, en latin (1641 et 1642) puis en français (1647 et 1661). Outre les deux textes, latin et français, des six Méditations, le présent ouvrage fournit pour la première fois en français l'intégralité des textes composant ces premières éditions - notamment les Cinquièmes et Septièmes Objections et Réponses et l'importante Lettre au père Dinet. Pour la première fois aussi, les écarts entre les textes latins et leurs versions françaises sont systématiquement relevés. Une riche annotation réalisée par les meilleurs spécialistes français et étrangers met en perspective les acquis des études classiques et ceux de la recherche la plus récente. Restitué dans sa totalité, remis en contexte et savamment éclairé, le chef-d'oeuvre de Descartes apparaît toujours plus fascinant dans sa construction et dans sa subtilité, comme dans le dialogue parfois tendu mais toujours fécond de l'auteur avec ses premiers lecteurs.
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Correspondance avec Elisabeth de Bohême et Christine de Suède
René Descartes
- Folio
- Folio Classique
- 11 Octobre 2018
- 9782070459513
La reine Christine de Suède (1626-1689) et la princesse palatine Élisabeth de Bohême (1618-1680) sont deux femmes d'une culture et d'un caractère exceptionnels ; désireuses de parfaire leurs connaissances en philosophie, âgées d'une vingtaine d'années seulement, elles s'adressent au plus grand philosophe du temps. Descartes correspond avec Élisabeth de 1643 à 1649 ; puis avec Christine chez qui il meurt à Stockholm en 1650. Son dernier livre, ce grand traité de morale longtemps différé que sont Les Passions de l'âme, s'élabore ici : par leurs questionnements et leurs objections, ses correspondantes le poussent dans ses retranchements (l'explication précise de l'union de l'âme et du corps) et l'amènent à considérer des objets qu'il avait jusque alors peu traités (les affects, le bonheur, l'amour). Ces lettres nous dévoilent une pensée philosophique autant qu'une amitié intellectuelle. S'expriment ici trois grands esprits de la République des Lettres.
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Oeuvres complètes ; Tome 4 vol1 ; méditations métaphysiques ; objections et réponses ; lettre au père Dinet
René Descartes
- GALLIMARD
- Tel
- 25 Octobre 2018
- 9782070786787
Les Méditations métaphysiques de Descartes sont tenues pour le texte fondateur de la philosophie moderne. Avec les Objections que l'auteur a sollicitées et les Réponses qu'il leur a faites, elles constituent un livre à tous égards extraordinaire, dont le milieu du XVII? siècle a vu paraître quatre éditions différentes, en latin (1641 et 1642) puis en français (1647 et 1661). Outre les deux textes, latin et français, des six Méditations, le présent ouvrage fournit pour la première fois en français l'intégralité des textes composant ces premières éditions - notamment les Cinquièmes et Septièmes Objections et Réponses et l'importante Lettre au père Dinet. Pour la première fois aussi, les écarts entre les textes latins et leurs versions françaises sont systématiquement relevés. Une riche annotation réalisée par les meilleurs spécialistes français et étrangers met en perspective les acquis des études classiques et ceux de la recherche la plus récente. Restitué dans sa totalité, remis en contexte et savamment éclairé, le chef-d'oeuvre de Descartes apparaît toujours plus fascinant dans sa construction et dans sa subtilité, comme dans le dialogue parfois tendu mais toujours fécond de l'auteur avec ses premiers lecteurs.
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Principes de la philosophie Tome 1 ; sélection d'articles des parties 2,3 et 4 et lettre-preface
René Descartes
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 15 Décembre 2009
- 9782711622313
Unique exposé d'ensemble de sa philosophie rédigé par Descartes, les Principes de la philosophie ont été publiés en latin en 1644, puis traduits en français par l'abbé Claude Picot en 1647. Pour diverses raisons, cette traduction est souvent éloignée de l'original latin.
Ce volume présente non seulement le texte latin et la traduction de Picot, mais aussi, pour la première fois depuis 1647, une nouvelle traduction, aussi fidèle à l'original que possible, d'une bonne part des Principes : la partie I (consacrée à la « métaphysique ») et une sélection d'articles des parties II, III, et IV. On y a ajouté la célèbre Lettre-préface que Descartes rédigea en français en 1647. L'ensemble a été doté d'une introduction et d'une annotation copieuses qui offrent un commentaire suivi et inédit du texte cartésien. -
Comprenez de grandes oeuvres libératrices de la pensée humaine grâce aux mangas et découvrez avec plaisir les idées fondatrices de nos sociétés !
Je pense, donc je suis ! Dans cette période de changements entre le Moyen-Âge et l'époque moderne, Descartes élabore une méthode pour un meilleur usage de la « raison » présente en tout homme, en vue d'atteindre une vérité absolue. Mais à quoi l'amènera son scepticisme méthodique, incitant à douter de tout ? Établissant les bases de la philosophie moderne, Descartes nous ouvre un chemin vers la vérité, et pour la comprendre, il se place au-dessus de ce monde, tout comme Dieu.