Littérature
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Suite armoricaine
Henri Queffélec, Yann Queffélec
- Roman Contemporain
- 11 Juillet 2024
- 9782266342315
Une déclaration d'amour à la Bretagne par deux monuments littéraires.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour parler de la Bretagne, de ses abers, de ses lumières, de ses légendes et de son histoire ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du « pays dans la mer ». Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui, toujours en mouvement.
Le temps a passé entre les Mémoires d'enfance d'Henri et le récit de Yann. Le Brest d'avant-guerre n'est pas celui du XXIe siècle et le romancier d'aujourd'hui déclare autant son amour viscéral du brezhoneg que sa colère contre les éoliennes qui défigurent l'horizon marin, insultant menhirs et clochers.
Mais comment ne pas chérir la Bretagne ? « N'est-il pas fantastique de l'avoir sous les pieds ? D'être l'enfant adoptif ou natif d'un pays aussi mystérieux, souriant - taquin par timidité - qui vous enracine à la fois dans ses riches heures et dans un horizon ouvert au monde entier ? Il y a la tradition, chez nous, mais aussi «l'air du temps», l'appétit d'une modernité mue par la tradition. Il y a la mer et le regard que nous portons sur la mer, qui vaut bien des philosophies. Et quand il n'y a pas la mer, il y a les ciels de mer partout chez eux sur l'armor et sur l'argoat, dévalant un arc océanique relié au pôle Nord via l'archipel du Siptzberg. » -
Douarnenez : ses habitants, ses bistrots, son port, ses conserveries, ses luttes sociales, ses digues, son crachin.
À Douarnenez, on ne vit que par et pour la pêche à la sardine. En mer, les hommes domptent les flots, amassent le poisson dans leurs filets pour nourrir les familles. Une fois à terre, les gosiers s'emplissent dans les bistrots aux noms évocateurs, tandis que les femmes travaillent à la conserverie. Mais le changement gronde sur la ville battue par le crachin. On se découvre une conscience communiste, face à l'exploitation des marins par les usines. La lutte sociale s'organise, se forme le rêve d'une Internationale de la mer. Louis, pêcheur plein d'espoir, en fait partie. Bientôt, il tombe amoureux de la jeune Marie. Mais son coup de foudre ouvre une faille dans la carapace de l'homme rude...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec -
Au large de la Bretagne, du comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, s'étendent les eaux de la mer Celtique, balayée par les tempêtes et les chalutiers. C'est là que Jean Modénou, patron du palangrier le Gamineur, plonge ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons, dans un prodigieux banc de poissons qu'il a découvert par hasard et entend se réserver. Mais à Douarnenez, quand la pêche est miraculeuse pour un équipage, elle suscite la convoitise des autres... Saura-t-il défendre son royaume, lui qui n'a pas su garder intacte l'affection de son épouse Madeleine, négligée par son amour de la mer, et avec laquelle les sujets de mésentente sont nombreux... ?
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Si loin du continent, si près du coeur de Dieu... Entre terre et mer, tempêtes et naufrages, l'île de Sein est la sauvagerie même. L'évêché de Quimper n'y envoie de curé qu'en punition, quand il en envoie. Mais ce peuple de rudes marins, pilleurs d'épaves à l'occasion, garde une foi farouche et réclame un berger. Ce sera Thomas Gourvennec, l'humble pêcheur et frêle sacristain, qui, poussé par la ferveur de ses voisins, se chargera de cette mission divine. Malgré les tentations, malgré les hauts cris du clergé, il est - et restera - un recteur de l'île de Sein...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des amis d'Henri Queffélec -
" Il n'y aura pas de phare sur Ar-Men."
Ce rocher, qui ne s'accoste que quelques jours par an, pendant les grandes marées, les marins sénans le connaissent bien : il n'y a que ces messieurs du continent pour croire qu'on y dressera une tour. Mais l'Ingénieur insiste - et Alain, jeune marin-pêcheur, rejoint par défi les maçons d'un chantier impossible... Il y perd une fiancée, Louise, aussi têtue que lui : un feu pour un autre, qui mettra, de 1867 à 1881, plus de dix années à s'allumer enfin, là-bas, sur la mer... -
1904, au large d'Ouessant. Sur ce bras de mer si meurtrier, dans lequel les naufrages s'enchaînent, on commence l'érection du phare de la Jument. Grâce au legs de Charles-Eugène Potron, voyageur et membre de la Société géographique de Paris. Mais le don de 400 000 francs-or comprend une condition non-négociable. Le phare devra être construit dans les sept années qui suivent. Sinon l'argent reviendra à une autre cause. Dès lors, les hommes vont s'atteler à une très difficile mise en oeuvre du chantier, à la construction des fondations puis de l'édifice, bravant les tempêtes et les découragements.
Peu à peu, sous nos yeux, un Enfer s'érige, tel que les marins surnomment ces sentinelles de pleine mer. Et à terre, un petit garçon rêve d'un avenir dans ces tours qui prennent vie dès que tombe la nuit, ou la brume...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Terroir
- 11 Juillet 2019
- 9782266291736
Ils étaient cinq, ils étaient six.
Ils étaient six marins de Groix.
Tradéri lonlaire. Tradéri lonla.
À bord de L'Aviateur Blériot, thonier dundee de belle allure, on a posé les dix-sept lignes à l'eau. Leur île est loin, désormais. Le patron, Amédée, les quatre matelots et Yves-Marie, le petit mousse : six marins lâchés dans le grand large, avec leur humanité fragile, royale... Et la tempête qui vient. Six en partant de Groix... Combien reviendront, s'ils reviennent jamais ?
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des amis d'Henri Queffélec
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"Rien n'a été pour moi enrichissant comme de marcher à côté de lui sur les chemins du Finistère, de mettre mes pas dans ceux d'un ami qui vivait ce pays, et semblait en communiquer, sans même en parler et sans l'avoir cherché, la "quinte essence". Cette rare qualité de révélateur, je la retrouve dans ses livres qui me paraissent toujours agir par une imprégnation sans violence, paisible, mais doucement têtue.
Et non pas seulement lorsqu'il parle de la Bretagne, et, avec elle, de la mer. Il écrit comme on marche sur les chemins d'un pays natal que notre pas, sans qu'on ait même à y penser, éveille familièrement pour les autres, et dont il n'a jamais été question qu'il puisse ne pas être aussi une terre d'élection." (Julien Gracq). Redécouvrez Henri Queffélec à travers ces six romans ancrés dans les îles qu'il aimait tant, Sein, Ouessant, Molène, Groix, Houat, Hoëdic...
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Queffélec est imprégné de la mer.
D'où cela vient-il, j'ignore son passé. j'ignore son ascendance. il n'est pas marin, mais il a l'âme d'un marin. lui, terrien, il a un passé et un avenir de marin. ... ce n'est pas du reportage, même de très grande classe. c'est la pêche même, c'est l'homme de mer pêcheur breton, pêcheur du grand large, aux prises avec les lames, avec le vent, avec la nuit, avec la brume, avec le bateau, pas plus grand qu'un sabot, avec ses proies "ruisselant d'eau, de sang, de mucus".
Et c'est écrit dans une langue dure, rocailleuse, colorée, riche, salée du sel même de la mer. c'est du queffélec, et queffélec ne doit rien à personne." ainsi edouard peisson, grand écrivain de la mer et ancien officier de marine marchande, salue-t-il henri queffélec, que vous retrouvez ici avec cinq romans et récits qui dessinent un portrait intimiste de ceux qui ont dédié leur vie au grand large.
Est ici enfin réédité le grand livre que queffélec consacra à jean-baptiste charcot et à l'aventure du pourquoi pas ?, lancé en 1907 et qui disparut, après une dernière escale en islande, à la fin de l'été 1936.
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Les îles de la miséricorde
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Avril 2015
- 9782824000602
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992).
En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Îles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un « grand naufrage » ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas « grand » seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine.
Les Anglais se représentaient alors les îliens de « Petite-Bretagne » comme des gens rudes et frustes. La Reine Victoria, l'archevêque de Cantorbéry, tous furent émerveillés. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats.
Les Îles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
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Au bout du monde
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 5 Juin 2019
- 9782824009797
Dans Au bout du monde, l'auteur s'attache à décrire une micro-société dans ce «penn ar bed» qu'il connaît bien durant la Première Guerre mondiale. Le roman se déroule à Toul-Douar, hameau situé sur la côte du Bas-Léon, entre Le Conquet et Lampaul-Plouarzel, face à Molène et Ouessant. Il montre l'importance de la mer pour des agriculteurs souvent aussi marins, pilleurs d'épaves ou goémoniers. Tout comme les îles du Ponant, Toul-Douar reçoit de plein fouet la violence des vents de mer. Certes, le village de Kergroas, dont il dépend, n'est pas menacé d'engloutissement, et ses habitants tirent essentiellement leurs ressources de la terre. Toul-Douar symbolise parfaitement ce contraste entre deux genres de vie radicalement opposés : déjà, certains jeunes font leur service militaire dans l'armée de terre (ce qui serait presque impensable dans les îles ou les ports) ; en revanche, la mer, au même titre que les travaux de champs, gouverne la vie sociale et l'emporte notamment sur l'effort de scolarisation. La petite communauté villageoise se soude automatiquement dès qu'elle se sent attaquée de l'extérieur : elle considère l'océan et ce qu'il charrie comme sa propriété et se heurte à la vigilance des douaniers. L'ostracisme envers les «étrangers» perdure, par douaniers interposés. Le réflexe de solidarité fonctionne toujours comme une soupape de sécurité et efface les divisions internes. On le retrouve ici : la lutte pour prendre de vitesse la mer et les douaniers quand La Princesse s'échoue amène l'insertion de l'institutrice Geneviève Bars dans la population du hameau. Tacitement, mais efficacement, les habitants de Toul-Douar s'accordent pour piller l'épave et répartir le butin : la mer régule véritablement les fluctuations des relations sociales, elle constitue le dénominateur commun des multiples individualités, elle agit comme un creuset où se refond périodiquement la conscience collective... (extrait de l'Introduction, d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale et la mer.
L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an. -
Francois malgorn, seminariste / l'amour et la vie d'une femme et autres recits
Henri Queffélec
- Mercure de France
- 2 Janvier 1985
- 9782715206458
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Un homme d'Ouessant
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Novembre 2013
- 9782824001890
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant, est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, soixante ans tout juste après sa parution. -
Chacun a reconnu dans le titre de ce livre le début d'une grande apostrophe ce lancée par Lautréamont. L'auteur espère qu'on lui pardonnera ce larcin-hommage. Je te salue, vieil océan se présente d'abord comme un travail de réflexion et d'étude sur les côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique. Sur les hommes de mer qui les habitent. Sur leurs grandes avancées océanes. Images esthétiques, problèmes d'histoire et de préhistoire, se mêlent comme les épaves dans la laisse de haute mer. Les oyats de la dune dunkerquoise, les thoniers basques, le mystère maritime breton, les tours de la Rochelle, les îles anglo-normandes, l'Iroise, la baleine de la paix, la naissance de la Manche, et combien d'autres thèmes... Mais constamment le lyrisme affleure. Un chant de louanges à la dynamique des vagues, aux poissons, aux navires, aux hommes et aux peuples de mer, court partout. Avec un appel à la défense d'un bien commun des nations, bien présentement menacé comme toutes les beautés de la petite planète... Salut, vieil océan, toi qui pourrait mourir... Je te salue, vieil océan est écrit pour tous les amis de la mer. C'est-à-dire pour tout homme, toute femme. Mais beaucoup ignorent combien ils aiment la mer et à quel point aussi tout se passe comme si la mer les aimait. Puisse ce livre aider certains de ses lecteurs et de ses lectrices à mieux connaître et à vivre davantage cette amitié ou cet amour.
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Bretagne des îles
Henri Queffélec, Jacques Boulas, Eric Chaplain
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Radics
- 6 Septembre 2019
- 9782824009957
A l'orée de la cinquantaine, Henri Queffélec a déjà largement contribué par ses romans à une « défense et illustrations des îles bretonnes ». Au moment où le monde de sa jeunesse prend irrémédiablement fin, il accepte comme un point d'orgue de rédiger un plaidoyer insulaire illustré par des photographies en noir et blanc de Jacques Boulas. Ce texte comme ces images revêtent une précieuse valeur de témoignage sur les îles de l'Armor à la fin des années 1950. Aujourd'hui, 60 ans plus tard, Eric Chaplain a suivi leurs traces au sens propre pour offrir au lecteur du XXIe siècle des photographies en couleur, comme des ricochets temporels qui font écho à la plume queffélécienne...
Laissons une fois de plus à Henri Queffélec le mot de la fin, puisque malgré tout, contre vents et marées, les îles bretonnes surnagent, hier comme aujourd'hui. La raison en est simple : si les îles auront toujours besoin des hommes pour vivre, les hommes auront toujours besoin des îles pour rêver... : « Dans le message que portent jusqu'à nous les îles bretonnes actuelles figure certainement un souci de témoigner pour d'autres lieux, d'autres peuples, d'autres époques, dont, sous peine d'être des barbares, les nations doivent garder la mémoire. Même si elle est condamnée à demeurer vague » (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan pour la présente édition).
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par sa Bretagne natale, la mer et les îles.
L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an. -
La lumière enchaînée
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 7 Novembre 2016
- 9782824007168
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
le personnage principal du roman s'avère être - pour la seconde fois - le phare de la Jument situé au large d'Ouessant, en plein courant du Fromveur. Après le premier roman qui lui est consacré (« Le Phare ») où l'on découvre la véritable épopée de son érection entre 1904 et 1911 et les craintes quant à la pérennité du phare sous les coups de boutoir réunis des tempêtes ouessantines et du fameux Fromveur. La Lumière enchaînée raconte donc les nouvelles péripéties - et toujours en contrepoint celles des hommes et des femmes des îles, Molène et Ouessant - qui, après guerre dans les années 1920-30, permettront enfin la consolidation des fondations du phare et le combat quotidien du Service des Phares & Balises - autre héros du roman - pour maintenir, coûte que coûte, la continuité de la lumière rouge au faîte de la Jument...
La Lumière enchaînée s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture, après celle du Phare, vous passionnera. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un homme d'Ouessant ; bois gravés de Jean Chièze
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Août 2013
- 9782824000121
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant, est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, soixante ans tout juste après sa parution, ici enrichi des bois gravés par Jean Chièze pour une édition introuvable, originellement parue en 1957. -
La voile tendue
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 6 Novembre 2017
- 9782824008196
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des «travailleurs de la mer» y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amoureux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme «la figure de proue de l'Ancien Monde». D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil.
Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat
La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consacrés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Le Grand Départ : Charcot et le Pourquoi pas ?
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 5 Septembre 2017
- 9782824008189
Le navire explorateur le Pourquoi Pas? est jeté sur les brisants, non loin de Reykjavik, au matin du 16 septembre 1936, au cours d'une épouvantable tempête. Ce fut un de ces grands drames de la mer - il y eut un seul rescapé. Ce grand drame humain n'est pourtant pas une histoire lugubre.
Jean-Baptiste Charcot, médecin, explorateur, qui fit construire et lancer le Pourquoi Pas? en 1907, a été pour la cause de l'exploration dans notre pays un entraîneur merveilleux. Fanatique de la navigation dans les banquises, celles du grand Nord après celles du grand Sud, il a redonné le goût des découvertes lointaines. La campagne de 1936 menaçait dans tous les cas d'être la dernière du bateau et de l'explorateur.
Ce livre, qui rend hommage au génie de Charcot, rend hommage pareillement à tous ses compagnons, chercheurs scientifiques ou membres de l'équipage. A commencer par le capitaine Joseph Le Conniat, Breton du Trégor, qui se montra dans sa patience et son courage un grand homme de mer. Sans oublier le matelot Henri Ravul, un Ouessantin, dont le corps ne fut pas retrouvé, ou pas identifié, et qui eut droit, dans son île natale, à la traditionnelle proëlla.
Il y a tout juste quarante ans était publié pour la première fois Le Grand Départ, en voici une nouvelle édition, préfacé par Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.