Filtrer
john cowper powys
-
Une philosophie de la solitude
John Cowper Powys
- Éditions Allia
- Moyenne Collection
- 17 Mai 2024
- 9791030418644
John Cowper Powys se défie de l'affliction autant que de la sérénité. Le philosophe avance, en funambule, sur un fil tendu au-dessus du gouffre de la solitude. Dans une approche présentée comme «libre, sceptique et indépendante», il se propose de «retourner aux sensations fondamentales de la conscience planétaire». Pour ce faire, en grand érudit, il invoque les présocratiques, Rousseau, le stoïcisme, et renoue avec les philosophies orientales, deux décennies avant la Beat Generation.
Mais l'auteur se fait surtout intraitable critique. Son désir de «rappeler la philosophie», comme sa dénonciation de l'impuissance des grands systèmes philosophiques, résonnent avec force. La recherche de la solitude et le mépris du destin font dès lors office de vaccin contre l'amertume de l'existence. -
Les hauts de Hurtebise : Wuthering Heights
Emiliy Brontë
- Les Belles Lettres
- 19 Avril 2024
- 9782251455358
« Aucun lecteur des Hauts de Hurtebise ne peut oublier le moment et l'endroit où il a lu ce livre. À l'évocation de ce titre, tous ceux qui liront cette page se souviendront, avec un soupir en songeant à la jeunesse qui passe, du moment où le tendre pouvoir tragique du génie mortifère de ces pages les a saisis à la gorge ». John Cowper Powys
De Virginia Woolf à William Somerset Maugham, en passant par Kate Bush, Luis Buñuel et tant d'autres, Wuthering Heights a inspiré - et inspire toujours - nombre d'écrivains, musiciens, cinéastes et artistes. Il fallait à ce chef-d'oeuvre un traducteur à sa démesure. Par son talent aussi unique que le roman d'Emily Brontë, Patrick Reumaux a su le rendre à son souffle fantastique. -
Rook Ashover est un homme hanté. Par l'intensité de ses liens avec la nature, par les trois femmes qu'il désire avec une violence sourde, par l'amour dévorant qu'il voue à son jeune frère Lexie, condamné par la médecine. Perdu dans ses pulsions contradictoires, hésitant entre la culpabilité et le chagrin, le désir et le remords, la fidélité au passé et l'horreur que lui inspire une hérédité maudite, Rook ne se tient jamais bien loin de la folie. Son attirance sensuelle et mystique pour la nature imprègne le récit de sa déchéance d'un lyrisme touchant au sublime.
-
Ce court essai critique le radicalisme de la religion et de la science pour s'engager sur la voie instable du scepticisme. Le monde des forts et des puissants est celui de la vérité, de la certitude et d'une foi renouvelée. Le monde des faibles est celui du doute, de l'observation et de la joie profonde du lien à la nature. John Cowper Powys nous apprend dans cet essai à faire partie des "faibles".
"Car le secret universel de la réussite consiste à présumer que tout ce qui est efficace, pratique et exploitable représente ce qu'il est convenu d'appeler la vérité." -
Ce n'est pas l'heure de parler abondamment de Nietzsche. Les voix du dissentiment se sont tues.
La foule a cessé de hurler. Mais une chose bien pire lui arrive, la chose qu'entre toutes il redoutait le plus : on se met à l'«accepter» - les prédicateurs le citent et les théologiens l'expliquent.
De nos jours, ce qu'il implorerait, ce sont des Ennemis - des Ennemis acharnés, implacables -, mais notre époque ne peut en produire de semblables. Elle ne peut produire que la raillerie ricanante, ou bien l'approbation conventionnelle et apeurée.
Cet Essai sur Nietzsche resté inédit en français, résonne comme un cri qui veut conjuguer désespoir et enthousiasme. Les passerelles entre les oeuvres des deux hommes sont nombreuses et, à l'image des personnages powysiens, saturés, contradictoires, écorchés, romantiques, c'est aussi un autoportrait qu'il trace en filigrane de ce texte saisissant.
-
«Wolf Solent raconte une année de la vie de Wolf (fidèle porte-parole de l'auteur), année décisive où il se trouve emporté dans un réseau enchevêtré d'intrigues:s'il épouse la délicieuse Gerda - Vénus naturelle, trop naturelle -, il ne cesse de rêver à la virginale et mystérieuse Christie dont le passé recèle un lourd secret. D'autres personnages entourent Wolf:le jeune épicier sournois, Bob Weevil, dont il est éperdument jaloux; l'ombre obsédante de Redfern, mort tragiquement; une mère despotique; Carfax, le vieux lord jouisseur. Mais ce qui compte le plus, c'est sa propre mythologie secrète, sorte d'extase-rêverie aux rites singuliers. Plutôt voyeur, amateur de lectures pornographiques, mais dominé par son surmoi, Wolf finit par s'accepter:Ce qui lui restait maintenant, c'était son corps qui était pareil à celui d'un arbre, d'un poisson... Une nature lumineuse entoure cette aventure des sens et de l'esprit d'un halo tout-puissant évoquant les plus grands, de William Blake à Thomas Hardy.» Diane de Margerie.
-
Publié ici dans une nouvelle traduction de Jacqueline Peltier, et pour la première fois dans sa version intégrale non expurgée, Les Sables de Weymouth (Weymouth Sands) forme, avec Wolf Solent, Les Enchantements de Glastonbury et Maiden Castle, un quatuor réunissant « à peu près les seuls romans produits par un écrivain anglais qui puissent être comparés à juste titre aux fictions de Tolstoï et de Dostoïevski » (George Steiner). S'appuyant sur ses souvenirs d'enfance dans la ville balnéaire de Weymouth, Powys raconte l'histoire de Jobber Skald - un homme imposant, quelque peu brutal, obsédé par l'envie de tuer le magnat de la ville en raison du mépris manifesté par ce dernier envers les ouvriers qui travaillent dans la carrière locale - et son amour rédempteur pour Perdita, une jeune fille originaire des îles anglo-normandes. Sur le fond mystérieux et obsédant de la mer, du sable et des pierres de la côte du Dorset, Powys mêle les comportements singuliers de ses personnages dans un conte épique qui dépeint le pouvoir d'Éros, l'impénétrabilité de l'univers et la nature de la folie, et dévoile magistralement toute sa fascination pour la variété, l'excentricité et la « solitude essentielle des êtres humains ».
-
La guerre menée par le prince celte Owen Glendower, qui rêve d'arracher le pays de Galles à la tutelle de l'Angleterre, est à l'image de toute existence : quelques triomphes et une défaite assurée pour finir. Des années ont passé. Rhisiart, devenu le secrétaire du prince rebelle, voit son destin livré aux caprices de l'Histoire, laquelle se plaît comme on sait aux chassés-croisés et aux malentendus. Il n'épousera pas celle qu'il aime, et celle qu'il épousera ne laissera pas de le fasciner, et d'en fasciner quelques autres. Mais l'amour lui-même, comme les autres entreprises des hommes, n'échappe pas au tourbillon qui tout emporte...
-
Nous sommes à la fin du XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans. Profitant de ce que la couronne d'Angleterre se trouve disputée entre plusieurs factions, le baron gallois Owen Glendower prend les armes, se proclame prince de Galles et fait flotter l'oriflamme au dragon rouge sur les châteaux de la « frontière ». Dans le sillage du prince celte révolté, le jeune Rhisiart va s'initier à la vie, qui est elle-même une guerre de tous les instants. On brandit l'épée, on échange avec la même conviction horions et arguments théologiques, on invoque les génies - bienfaisants ou malfaisants - qui se cachent sous la robe de Dame Nature. On cherche la sainteté. On assassine. On fornique. Tout cela tissé de fils violemment colorés, nimbé de lumières étranges, éclaboussé de métaphores renversantes, de considérations songeuses ou provocantes, nourri de foi autant que d'hérésie.
-
Écrivain inclassable, John Cowper Powys est un mystique qui allie la spiritualité de Shelley à l'extase sensuelle de Keats. Poète philosophe sans mystère ni syllogisme, à jamais en quête de l'authentique, toujours prêt à dénoncer la futilité de la dialectique abstraite, il nage à contrecourant de son temps, savourant sa marginalité.
Né en 1872, au presbytère de Shirley, dans le Derbyshire, J.C. Powys est l'aîné des onze enfants du Révérend Charles Francis Powys et de son épouse Mary, femme discrète, étrange, qui toute sa vie préféra " l'ombre à la lumière ". Sans doute sa situation d'aîné de famille nombreuse expliquet- elle ce tiraillement entre " esprit de clan " et désir de solitude, ce besoin d'affirmer son identité, tandis que son éducation austère, sous-tendue de principes philosophico-religieux, justifierait ce désir d'explorer les méandres de la conscience à travers essais ou romans palpitant de passions intenses et nerveuses. Installé aux États-Unis de 1905 à 1934, John Cowper Powys fut vite reconnu comme un brillant et inlassable conférencier par les milieux universitaires américains. Il y écrivit de nombreux essais, parmi lesquels, Le sens de la culture, en 1929, L'Art d'oublier le déplaisir, en 1928, L'Apologie des sens, en 1930 et six romans dont Givre et sang, en 1925, Wolf Solent, en 1929, Les sables de la mer, en 1934 et, en 1932, Les Enchantements de Glastonbury. Sa remarquable Autobiographie, parue en 1934, est le dernier ouvrage qu'il écrivit aux États-Unis. Pour John Cowper Powys, l'écriture tient lieu d'exorcisme. Prompt à s'abandonner à un pessimisme de barde janséniste, il prêche ici la maïeutique du détachement. Sa philosophie de l'oubli, qui n'est
pas étrangère à la pensée nietzschéenne, invite l'homme à se libérer de ses propres chaînes, à entrer en libre possession de son âme, de sa vie. Devant la douleur, il préconise le détachement, avec des accents qui rappellent Schopenhauer et les messages orientaux : immergeons-nous dans une sorte d'amnésie en comprenant que le monde solide, opaque n'existe pas. L'art de vivre, pour Powys, est une éducation de l'oubli. Toute sa vie, il fut torturé par des images de violence, des obsessions sadiques, que sa conscience morale rejetait et que, par bonheur, il a léguées à ses personnages, collectionneurs de livres interdits, érudits en proie aux puissances du Mal, simples d'esprit, géants poursuivis par le désir du meurtre... Tous pourtant, à un moment ou l'autre de leur vie, sont soulevés par la révélation de l'amour, par cette exaltation qui les relie au monde animal, minéral ou végétal. Francine de Martinoir, La Croix, 1er décembre 1997. Du même auteur chez José Corti : Petrouchka et la danseuse ; L'Art de vieillir ; La Religion d'un sceptique ; Esprits-frères. Sur nos pages web : http://www.jose-corti.fr/auteursetrangers/powys.html
-
Jugements réservés : Essais sur les livres et les sensations
John Cowper Powys
- Perseides
- La Lunatique
- 14 Mars 2024
- 9782371250765
Le 14 septembre 1916, John Cowper Powys, écrivait à son jeune frère Llewelyn depuis New York : « J'ai commencé mon nouveau livre, qui aura pour titre Suspended Judgments. J'ai déjà écrit sur Oscar Wilde, James, Gourmont, William Blake... » Traduit ici pour la première fois en français, Jugements réservés réunit seize essais consacrés aux deux tiers à des écrivains français, que Powys aborde à chaque fois de manière attentive et passionnée : Montaigne, Pascal, Voltaire, Rousseau, Balzac, Hugo, Maupassant, Verlaine, etc. Avant de devenir romancier à part entière, Powys s'est illustré par une brillante carrière de conférencier itinérant, parcourant d'un bout à l'autre les États-Unis. Lors de ses conférences, il usait d'une méthode critique tout à fait singulière, dont il se disait fièrement l'inventeur, « l'analyse dithyrambique », consistant à se glisser dans la personnalité de l'auteur étudié, à faire sienne sa sensibilité, à devenir en quelque sorte celui-ci afin de saisir, au-delà de ses défauts, de ses erreurs et de ses petitesses, ce qu'il y a en lui d'essentiel. Henry Miller, venu à une de ses conférences, écrira à Lawrence Durrell : « C'est le premier homme que j'aie jamais vu à ce point possédé. Des paroles comme je n'en ai jamais entendues de toute ma vie. Des propos inspirés. »
-
Le hibou, le canard, et miss Rowe ! miss Rowe !
John Cowper Powys
- Atelier De L'Agneau
- Transfert
- 15 Mars 2007
- 9782930188980
Première (1933) des très rares nouvelles écrites par Powys : dans ce texte fantastique inédit en français dialoguent des bibelots, des fantômes et des personnages de livre, autour d'un vieux couple isolé dans un appartement new-yorkais et menacé d'expulsion.
-
-
La psychanalyse nous a-t-elle libérés du carcan des tabous sexuels ? Doit-on se féliciter de ses bienfaits thérapeutiques ou faut-il au contraire déplorer l'un de ses effets pervers dans le relâchement des moeurs et la surenchère des transgressions que notre époque met en scène avec complaisance ? En remettant en cause la notion ancestrale de « péché », a-t-elle indirectement contribué à la « crise des valeurs » qui agite notre siècle ? Au-delà de la psychanalyse, c'est de la révolution des mentalités qui s'amorçait au début du siècle dernier dont il est question dans cet essai paru en 1923 et pour la première fois traduit en français. Avec un talent prophétique, une profondeur de vue et un sens de la mesure qui confirment son génie, John Cowper Powys tente d'évaluer les bénéfices probables et les dévoiements possibles de ce bouleversement et donne au lecteur d'aujourd'hui des pistes de réflexion sur des questions plus brûlantes que jamais.
John Cowper Powys (1872-1963) fut un romancier de grande envergure, un poète, un philosophe, auteur d'essais et d'une très importante correspondance, écrivain d'une puissance, d'une complexité, d'une profondeur et d'un humour exceptionnels. Fort bon orateur, il passa plus de trente ans comme conférencier itinérant aux États-Unis.
-
John Cowper Powys a toujours fait parade des pierres semi-précieuses de ses divers " moi ".
Ses romans, ses histoires, ses livres de philosophie populaire, sa poésie, son autobiographie - tout fut écrit afin d'impressionner le lecteur par ses brillantes et obsessionnelles transformations de la réalité en mythe ; pour éblouir, par les éclats du reflet scintillant de son verbe magique, les murs de la prison de la mort. Mais c'est son Journal, qui est, avant tout, son Apologie : le Chef-d'oeuvre le plus difficile de l'alchimiste, le conte de fées du magicien écrit pour enchanter son élémentale captive.
John était conférencier itinérant lorsqu'il rencontra Phillis Playter, alors âgée de vingt-six ans. Toute fragile qu'elle fût, physiquement et sentimentalement, Phyllis, alias T.T. (" Tao " de Powys, sa " Toute Ténue ") devint presque immédiatement l'assise de son être et, en un sens, le véritable sujet du Journal. On peut lire celui-ci à plusieurs niveaux : comme un feuilleton autobiographique d'une franchise indécente ou comme une métaphore : la transformation d'une douleur chronique en art.
On peut le lire simplement pour ses adroites improvisations techniques, ou pour ce qu'il révèle sur le processus de l'écriture de ses romans. On peut, et c'est le plus satisfaisant, le lire comme si c'était, déroulé sur des années, le roman triste et drôle, émouvant et douloureux, de deux choses à " moitié humaines " qui luttent pour faire face et échapper à la " prison du monde ".
-
John Cowper Powys, nous le savons, est un démiurge de poids : romans, essais, journal, autobiographie sont désormais connus du public français.
Il a également écrit des milliers de lettres, pour la plupart inédites à ce jour. Elles sont si révélatrices de la personnalité de leur auteur, si fourmillantes de détails sur sa carrière de conférencier, d'écrivain, sur ses goûts littéraires, sa vie quotidienne, ses liens avec Llewelyn, le frère adoré, ses amours de passage et ses liaisons marquantes (Frances Gregg et Phyllis Playter), que tout amateur se plongera avec délices (et profit) dans cette correspondance qui fait littéralement partie de l'oeuvre.
Il y retrouvera, au gré d'une syntaxe et d'une ponctuation souvent (volontairement ou inconsciemment) capricieuses, le style inimitable de l'auteur de Givre et Sang, le flot torrentiel des fantasmes, peurs, lâchetés, exaltations et obsessions de l'homme John Cowper. Que tous les non-lecteurs de Powys ne se sentent pas exclus cette correspondance, dont la sélection (1910-1940) s'étend délibérément sur une période charnière de sa vie et des événements du siècle, est aussi celle d'un témoin.
Depuis une Amérique, tantôt aimée, tantôt haïe mais toujours " bien-pensante ", le visionnaire porte un regard acéré sur les deux guerres mondiales, un regard complice sur les opprimés, un regard séduit sur la féminité : cette foisonnante symphonie d'idées et de sentiments est l'une des plus intéressantes - et émouvantes - de l'époque.
-
Dans Camp retranché (1936), des personnages plutôt complexes s'entrecroisent. Ils portent le lourd fardeau des obsessions de l'auteur: hantise du joug paternel, déviations sexuelles et mentales, sensations érotico-mystiques. Dorchester devient une ville enchantée...
-
Avec Le Déluge, dernier volume de l'oeuvre monumentale de John Cowper Powys, s'achèvent Les Enchantements de Glastonbury. Les situations et les passions évoquées dans Le Testament, La Crucifixition et Le Miracle, éclatent avec les grandes marées d'équinoxe de mars. Chacun des habitants de Glastonbury parvient alors à l'apogée de son destin. John Geard, qui est la projection magnifiée de Powys tel qu'il s'est toujours rêvé, meurt en apothéose dans la scène finale du déluge au moment où lui apparaît Cybèle, la déesse virile couronnée de tours, symbole de cette constante de l'oeuvre : l'androgyne.
-
-
-
-
John Cowper Powys naît dans un presbytère de l'ère victorienne où le pasteur, son père, tel un démiurge nimbé de légendes druidiques, le marque de son empreinte en lui ouvrant, non les voies du Seigneur, mais l'univers du fétichisme. Sa mère figure seulement sous le voile d'une dédicace et il ne fera que d'hermétiques allusions à ses soeurs et à sa femme dans ce «récit de son aventure humaine». Enfant, il est tourmenté par la peur et le sadisme, mais exalté par le sentiment d'être magicien et les enchantements des sables de la mer. Jeune homme, il entre en extatiques communications avec «l'inanimé», mais il hante Brighton et ses casinos, comme il courra ensuite les «burlesques» américains, harcelé par son vice érotico-mystique de «moine satyre». C'est un «rat de bibliothèque», mais c'est aussi un «acteur-né», qui, durant vingt ans, exercera aux États-Unis un don magnétique de «conférencier ambulant». C'est un obsédé qui oscillera souvent sur les bords de la démence mais qui, à soixante ans (et ici se devine une présence féminine aussi précieuse que discrète), a dompté ses démons : devenu démiurge à son tour, il anime les personnages de son Autobiographie et de ses grands romans du souffle protéen de son génie.
-
-
Ulysse de James Joyce ; une appréciation
John Cowper Powys
- La Nerthe Librairie
- La Petite Classique
- 13 Septembre 2013
- 9782916862439
Texte de Powys sur "Ulysse" de Joyce.