louis forestier
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Contes du jour et de la nuit
Guy de Maupassant, Louis Forestier, Francis Marcoin
- Le Livre de Poche
- Les Classiques D'aujourd'hui
- 27 Mai 1988
- 9782253046547
Parricides, ivrognes, enfants pervers, maris aveugles, ravissantes idiotes, bourgeois lâches et mesquins, paysans cruels et cupides, vous ne trouverez dans ces contes, de jour comme de nuit, que bourreaux ou victimes.
Mais s'ils sont tous à tuer, ils tuent aussi beaucoup, ou se pendent, ou se tirent à la rigueur un coup de revolver dans la bouche par peur de la mort...
Maupassant serait-il le grand ancêtre méconnu du néo-polar ? -
Boule de suif et La Maison Tellier de Guy de Maupassant (Essai et dossier)
Louis Forestier
- Folio
- 23 Mars 1995
- 9782070386451
«Avec "Boule de suif", histoire de guerre des sexes sur fond de guerre des nations, Maupassant obtient du jour au lendemain la notoriété. "Ce petit conte restera, soyez-en sûr", lui disait Flaubert : il ne se trompait pas. Parue le 17 avril 1880, dans un recueil collectif intitulé Les Soirées de Médan, elle fut unanimement saluée comme la meilleure du volume, bien avant celles des autres ollaborateurs, dont Zola et Huysmans. Maupassant se trouvait engagé dans un genre qu'il n'avait pas choisi d'instinct : celui du récit court, à la façon de Poe, Hoffmann et, plus encore, Tourgueniev. Durant une dizaine d'années, près de trois cents contes allaient suivre le coup d'éclat que constituait "Boule de suif". Un an plus tard, en 1881, l'écrivain récidivait avec La Maison Tellier qui comprend
quelques récits célèbres : "En famille", "Une partie de campagne", sans compter celui qui donne son titre au recueil (une deuxième édition du volume, en 1891, s'augmentera des "Tombales"). En 1901, huit ans après la mort de Maupassant, son éditeur, désireux de profiter d'un succès qui ne se ralentissait pas, faisait paraître, sous le titre général de Boule de suif, un ensemble de contes déjà publiés, ici ou là, du vivant de l'auteur, et dont la réunion n'était qu'arbitraire et de circonstance : dans l'édition Folio, ce sont ceux qui vont de "Auprès d'un mort" à "La Dot". Pour ce qui est de "Madame Baptiste" et "Le Port", ils proviennent respectivement des recueils intitulés
Mademoiselle Fifi (seconde édition, 1883) et La Main gauche (1889). Ce qui se trouve rassemblé sous le titre général de Boule de suif - La Maison Tellier est un ensemble très divers, à première vue disparate et dont la
composition s'étend sur plusieurs années. [...]» Louis Forestier. -
Le verbe espagnol ; formes emplois listes pratiques ; avec exercices corriges
Louis Forestier
- Bordas
- Langue Bordas
- 19 Août 1996
- 9782040284800
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Stendhal, "la Chartreuse de Parme"
Pierre-louis Rey, Georges Forestier
- Klincksieck
- Parcours Critique
- 1 Octobre 1996
- 9782252031070
Toute étude critique ne peut donner qu'une perception fragmentaire des oeuvres littéraires. La meilleure des analyses ne vient jamais à bout de la polysémie d'un texte, d'autant qu'elle ne saurait aborder ce texte que selon la perspective particulière du commentateur.
Pour tenter de pallier ce double obstacle à une « révélation totale » de l'oeuvre littéraire, la collection Parcours critique propose au lecteur de constituer sa propre vision globale à partir d'un choix raisonné de textes critiques contemporains.
Responsable du choix des textes réunis, le maître d'oeuvre de chaque ouvrage de la collection les a fait précéder d'une présentation : il y donne un aperçu des aspects divers de l'oeuvre étudiée, trace un itinéraire de la critique, justifie sa sélection et propose ses propres pistes de lecture.
Une bibliographie détaillée complète cette présentation.
La deuxième partie de l'ouvrage est constituée par le « parcours critique » proprement dit : une douzaine ou une quinzaine de textes selon les cas (articles de revues, communications de colloques, chapitres d'ouvrages), choisis parmi les plus suggestifs des textes critiques des trente dernières années parce qu'ils illustrent des perspectives d'approche différentes, quelquefois complémentaires, quelquefois opposées, ou parce qu'ils étudient des aspects différents de l'oeuvre.
En somme, chaque ouvrage de la collection se présente comme un double bilan : bilan critique de l'oeuvre étudiée et bilan de la critique sur cette oeuvre. -
Ce livre se situe entre deux déchirures affectant la femme aimée. la première fait suite à une fracture du genou, conséquence directe d'une crise anorexique. La seconde, quarante ans plus tard, est provoquée sur ce même genou par une opération courante qui la plonge dans un coma profond.
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Retour aux sources : Correspondance et archives
Louis Feuillade, Alain Carou, Laurent Le forestier
- Afrhc
- 5 Mars 2007
- 9782913758773
1906 : il y a cent ans, Louis Feuillade (1873-1925) devenait metteur en scène de cinéma.
De nos jours, l'aura légendaire de l'auteur de Fautômas fait parfois écran à la bonne compréhension de sa trajectoire biographique. De nombreux documents d'archives subsistent pourtant, notamment sa correspondance professionnelle et privée, mais aussi ses contrats. Cet ensemble de documents, d'une richesse sans équivalent pour le cinéma français de cette époque, est rassemblé dans le présent ouvrage.
Présentées et annotées par des spécialistes de la période, ces archives témoignent avec précision de nombreux aspects de la carrière de Louis Feuillade et du premier âge industriel du cinéma français. Un éclairage direct sur l'homme, le créateur et son temps, à destination du cinéphile aussi bien que du chercheur.
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Tout l'amour d'un homme Tome 2 ; les collisions amoureuses
Louis Le forestier
- La Bruyere
- 10 Avril 2012
- 9782750007379
Elle sent une larme glisser sous ses paupières. Louis voit les yeux se voiler, les cils s'humecter d'une triste rosée...
Qu'elle s'abandonne dans ses bras, qu'elle esquisse un geste d'amour, qu'un seul regard lui offre sa vie telle qu'elle est encore, un peu lasse, un peu amère mais emplie d'énergie et rayonnante de regrets, qu'elle ouvre ses mains, libère ses pleurs et la petite flamme vacillante, l'étoile perdue...tout ce qui éclaire une âme blessée, peut renaître, scintiller, illuminer la douceur d'un soir où la menthe et le jasmin parfument leur thé dans un décor de plantes vertes.
Le temps est suspendu à ce petit instant de grâce où les coeurs se touchent d'un sourire, s'accordent d'un silence.
Mais à peine en ont-ils conscience, en sont ils émus qu'il est déjà trop tard, que les esprits reprennent le dessus, que les orgueils se cabrent et se redressent. Un mouchoir sèche les yeux, abolit la tendresse. -
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« Avec de Gaulle » écrit de Gaulle dans sa radieuse simplicité, « s'éloigne le souffle venu des sommets, cet espoir de réussite, cette ambition de la France qui soutenaient l'âme nationale ».
Au ras des pâquerettes, le pays se plonge avec délicatesse dans la molle douceur des plaisirs décadents. Tout se relâche et se détend, allusions et mensonges, illusions et songes, épurations et libérations, dénonciations et annonciations, tout s'emmêle et se désunit. Réduite à elle-même, la France s'accroche en vain aux restes de son Empire...Les héros sont fatigués, les princes ruinés, les maîtres désarmés. On ne se bat plus ; on s'abaisse. On ne vole plus, on rampe. On ne tient plus le cap, on flotte à la dérive. La garde ne meurt plus, elle se rend. Adieu le casoar voici la plume au vent.... Les baisers perdus ont l'odeur des roses fanées ; les baisers volés, celle des marguerites effeuillées. Jeunes filles en fleurs, jeunes filles en pleurs. Terres immobiles et sables mouvants, grandes orgues et petites morgues. Corps de rêve et peaux de chagrin. Douceur de vivre et malheur d'aimer(...) Tournent les valses tristes, les tangos langoureux(...) Soufflent les saxos en détresse, les clarinettes nostalgiques(...) Pleurent les harmonicas, les accordéons, les violons des jours trop longs, les guitares des soirs, trop tard. -
Tout l'amour d'un homme Tome 1 ; les illusions dangereuses
Louis Le forestier
- La Bruyere
- 7 Décembre 2011
- 9782750007010
Jean Jacques Rousseau, en naissant, coûta la vie à sa mère. Chateaubriand était presque mourant quand la sienne « la lui infligea ». Victor Hugo n'avait même pas, selon lui, un lendemain à vivre. En évoquant leur naissance, ces génies ont besoin de la dramatiser et de la présenter comme une première victoire sur la mort. Louis, lui, se plait à la banaliser.
« Les maîtres de l'esprit semblent, dès leur premier cri, porter le fardeau de la vie. Les hommes du quotidien, le commun des mortels, entrent en elle beaucoup plus aisément. Ce sont de beaux bébés, bien charnus, bien joufflus, bien ventrus, heureux et avides. J'étais de ceux là. Je n'avais pas cette légèreté fragile qui permet aux génies de voler de leurs propres ailes. Je portais, tout simplement, le poids lourd et insignifiant de la condition humaine ».
Il ne voit pas que la petite lumière intérieure qui le guide n'est perceptible que pour lui et dissimule, à ses yeux, l'obscurité profonde que chacun porte en soi. Plus il écrit, plus il s'enlise ; plus il crie, moins il est entendu. Sa voix n'est plus qu'un écho résonnant dans le vide. -
"Seuls, nous appartiennent les sentiments inavoués, les amours échouées et les chagrins imaginaires : ce qui meurt en nous, ce qui n'est plus. (...) La réalité est aussi trompeuse que la fiction, la conscience aussi déformante que la vision, l'écrit aussi menteur que le vécu. Il ne sert à rien d'harmoniser les notes discordantes ou d'assembler les feuilles volantes de cette oeuvre qui ne peut vivre que d'un regard intime, une complicité affectueuse, une sorte d'amour à vif."
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CHANTS DE MALDOROR TETE
Forestier Louis
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 1 Septembre 1995
- 9782110810939