Filtrer
paolo rumiz
-
Vieille de vingt-trois siècles, longue de 612 km, la Via Appia relie Rome à la Méditerranée. Dégageant cette route antique des toiles d'araignée sous lesquelles l'oubli et l'incurie l'avaient ensevelie, Paolo Rumiz a entrepris de la parcourir. Dans un récit passionnant, le grand écrivain voyageur dessine, pas après pas, une cartographie de cette voie légendaire dont il nous révèle l'histoire et les merveilles cachées.
-
«Eu-ro-pa. Les trois syllabes disparues. Six lettres tombées dans l'oubli, évaporées, dispersées dans le vent englouties par un virus sans nom remplacées par de vaines périphrases, chassées par des messages et des tweets, dans un vacarme de tiroir-caisse, disparues dans le fracas de paroles insensées déversées à tort et à travers.» L'Europe s'est perdue, elle a oublié son nom, ses origines, et jusqu'à son âme. À sa recherche, quatre Argonautes voguent à bord d'un navire centenaire : la Moya. Lors d'une escale au Liban, ils accueillent Evropa, réfugiée syrienne. La jeune femme devient rapidement la figure de proue du navire. Notre équipage va ainsi sillonner vers l'ouest et se rendre témoin de ce qu'est devenue l'Europe. Anciennement terre d'accueil, l'Occident semble avoir bien changé. Dans ce périple à travers la Méditerranée, Paolo Rumiz raconte l'Europe comme nous ne l'avons jamais lue : mythes et légendes, histoire, actualités et voyage se mêlent dans cette épopée poétique. « Europe, c'est le rêve de ceux qui ne l'ont pas.»
-
Paolo Rumiz n'en est pas à son premier voyage, lui qui a longé les 7 000 kilomètres des frontières de l'Europe, de l'Arctique à la mer Noire, traversé les Balkans, descendu le cours du Pô... Au printemps 2014, il a réalisé le plus étonnant d'entre eux : un voyage immobile. Isolé dans un phare perché sur un rocher au milieu de la Méditerranée, avec pour seuls compagnons les gardiens. Et le sentiment d'être libéré, sans agenda, sans horaires, sans aucune connexion avec le monde, loin de tout mais curieusement peut-être aussi au centre de tout.
Se consacrant à l'exploration de son minuscule environnement, un kilomètre de long sur deux cents mètres de large, il raconte la nature, le cri des oiseaux, le silence des poissons, la lanterne du phare. Il parle tempêtes, orages, vents et nous fait partager le quotidien des gardiens, ceux d'aujourd'hui mais aussi ceux de jadis. Un voyage immobile tout en délicatesse, empathie et érudition.
-
« Parti pour m'échapper du monde, j'ai fini, au contraire, par en trouver un autre. » Les Alpes et les Apennins : 8 000 kilomètres qui dessinent la colonne vertébrale de l'Europe. De la Croatie à l'Italie, Paolo Rumiz nous fait découvrir des vallées sans électricité, des gares habitées par des mouflons, des bivouacs au fond de cavernes. Dans ce voyage au long cours, on rencontre aussi des curés braconniers, des gardiens de refuge et des chanteurs à la recherche de leurs racines.
-
Découvrez Aux frontières de l'Europe, le livre de Paolo Rumiz. En 2008, Paolo Rumiz entreprend un "parcours en zigzag, sur la fermeture éclair de l'Europe" : six mille kilomètres, depuis Rovaniemi en Laponie finlandaise jusqu'à Odessa en Ukraine. Il reçoit les confidences d'un pêcheur de crabes géants, de pulpeuses marchandes de crème aigre et de myrtilles, d'un prêtre naguère Rambo des forces spéciales en Tchétchénie... Il trouve, dans ces périphéries oubliées, l'âme de notre continent.
-
«Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent.» Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? À l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. À l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une «règle» plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.
-
D'Hannibal, on garde l'image formidable d'éléphants traversant les Alpes enneigées. Quelle épopée : plus de vingt mille kilomètres parcourus depuis l'Afrique, quinze années de combat contre Rome, puis vingt ans d'une fuite qui le conduira au Moyen-Orient! En suivant le parcours du célèbre général, Paolo Rumiz donne corps à la légende, revisitant le présent de la Méditerranée à la lumière de son passé. Il nous offre le récit passionnant de notre identité.
-
On dirait que l'aube n'arrivera jamais ; cahier de non-voyage
Paolo Rumiz
- Arthaud
- Atlas Poetiques
- 26 Août 2020
- 9782081519602
« Au fil de mes voyages, j'ai toujours rempli des cahiers. Or, à présent que ma liberté de mouvement a pris fin - peste oblige -, des pensées nouvelles jaillissent à flots. Les pensées sans bouger. Si nombreuses, que je suis obligé de les fixer sur un cahier. En mettant les haricots à tremper, je pense. En regardant par la fenêtre, je prends des notes. En faisant une pâte à pain, farine et levure, j'écris. Je crois bien que c'est un effet du silence. Sortis du tonnerre de l'excès, nous y voyons plus clair ».
Cloîtré chez lui à Trieste dès le 11 mars 2020, Paolo Rumiz a tenu son Cahier de non-voyage. Publiés chaque jour dans La Repubblica, ces textes ont un immense succès. Pleines d'empathie et d'espoir, ses paroles érudites résonnent comme une prière. Une « prière laïque », qui nous permettrait, comme l'espère l'auteur, de « remettre au goût du jour l'immense potentiel de rage et d'espérance qui succède aux grandes crises. »
-
Un voyage à travers le plus grand fleuve d'Italie, mené par l'écrivain italien Paolo Rumiz en compagnie de canoéistes, de bateliers et de pêcheurs. Un voyage à la découverte d'un cours d'eau sauvage, fait de rencontres, de nourriture et d'aventures. Une histoire racontée du point de vue du courant, qui se déplace vers le delta et ses magnifiques plages. Au-delà de ses rives se trouvent les quatre régions les plus peuplées d'Italie, industrielles, bruyantes, polluées. Mais au milieu du fleuve, Paolo Rumiz et ses argonautes trouvent un espace non contaminé, un silence tel qu'ils se surprennent à chuchoter, d'une rayonnante beauté, malgré les catastrophes environnementales causées par l'homme. Paolo Rumiz entreprend en 2012 ce périple sur ce fleuve secret qui est pour lui la quintessence de tous les fleuves du monde, hors de l'histoire des hommes ou entremêlé à elle. Pas de plan précis pour ce voyage : juste une rivière, un départ et un point d'arrivée, mais très vite, le voyage devient une histoire venue de loin, une histoire de mémoire. Paolo Rumiz sait faire du Pô un véritable protagoniste, entièrement raconté à fleur d'eau pour la première fois, dans un abandon des sens inédit, passionnant, qui réinterprète les couleurs des terres et des fonds, les mets, les vins, les dialectes, les yeux qui l'interrogent, l'effleurent, le scrutent. Et puis, il y a les rencontres avec le «peuple» du fleuve. Sur le fleuve, l'aventure devient un roman, un voyage intérieur, une aventure tirée de l'imagination, caressée par des fantasmes, à deux pas de l'âme.
-
Comme des chevaux qui dorment debout
Paolo Rumiz
- Arthaud
- L'esprit Voyageur
- 26 Septembre 2018
- 9782081408302
«Les vainqueurs des guerres modernes ont la mémoire courte, pour ne pas dire ossifiée. Faite d'arcs de triomphe, d'ossuaires glacés, de levers du drapeau, de trompettes, tambours et commémorations. Les vaincus, souvent obligés par l'histoire de commémorer leurs morts dans un silence craintif ou de remâcher un sentiment de culpabilité, conservent au contraire un souvenir intime et tenace.»Parti sur les traces de son grand-père, officier triestin engagé durant la Grande Guerre sous le drapeau austro-hongrois, Paolo Rumiz nous entraîne vers le front de l'Est, ces terres glacées de Galicie, où coulèrent les premières rivières de sang de ce conflit meurtrier. C'est là, aux frontières de l'Ukraine et de la Pologne, qu'il recueille les témoignages des disparus. Allemands, Autrichiens, Italiens et Russes y murmurent la même langue, celle du sacrifice et de la mort brutale.Du silence des plaines enneigées aux bruissements des cimetières de Galicie couverts de myrtilles, Paolo Rumiz livre un récit bouleversant, plein de compassion qui nous appelle avec un siècle de distance à décréter un armistice entre vainqueurs et vaincus.
-
Che cosa sono le montagne italiane? Quale identità portano con sé? Alpi e Appennini disegnano, insieme, una sorta di grande punto interrogativo. Che ha due risposte diverse. Un viaggio di ottomila chilometri che cavalca la lunga gobba montuosa della Balena-Italia lungo Alpi e Appennini, dal golfo del Quarnaro (Fiume) a Capo Sud (punto più meridionale della Penisola). Esso parte dal mare, arriva sul mare, naviga come un transatlantico con due murate affacciate sul mare, e lungo tutto il percorso evoca metafore marine, come di chi veleggiando forse vola - in un immenso arcipelago emerso. Trovi valli dove non esiste elettricità, grandi vecchi come Bonatti o Rigoni Stern, ferrovie abitate da mufloni, case cantoniere e paracarri da leggenda, bivacchi sotto la pioggia in fondo a caverne, santuari dove divinità pre-romane sbucano continuamente dietro ai santi del calendario. E poi parroci bracconieri, custodi di rifugi leggendari, musicanti in cerca di radici come Francesco Guccini o Vinicio Capossela. Un'Italia di quota, dove la tv sembra raccontare storie di un altro pianeta. Le due parti del racconto, Alpi e Appennini, hanno andatura e metrica diversa. Le Alpi sono pilastri visibili, famosi; sono fatte di monoliti bene illuminati e sono transitate da grandi strade. Gli Appennini no: sono arcani, spopolati, dimenticati, nonostante in essi si annidi l'identità profonda della Nazione. Storie che scivolano e volano insieme ai luoghi e parlano della parte più segreta del nostro paese.
-
I "Medici con l'Africa" del Cuamm (Collegio Universitario Aspiranti e Medici Missionari) si spendono dal 1950 per il diritto fondamentale alla salute e l'accesso ai servizi sanitari. Il Cuamm oggi è presente in sette paesi: Angola, Etiopia, Kenya, Mozambico, Sudan, Tanzania e Uganda. L'incontro tra il Cuamm e Paolo Rumiz è la scintilla da cui nasce questo libro. C'è uno scrittore-viaggiatore che si innamora del progetto, parte per l'Africa e osserva un'altra Italia in azione. Si sofferma sulle donne e sugli uomini non solo medici - che con le famiglie decidono di vivere e lavorare nei villaggi e nelle città dove opera il Cuamm. Quali sono le loro storie? Come è cambiata la loro vita? Qual è la radice del loro impegno? È l'occasione per indagare e raccontare un mondo poco conosciuto, composto da singolari emigranti, professionisti che si sradicano dall'Italia con le proprie famiglie per trapiantarsi in contesti disagiati, spesso pericolosi, sempre impegnativi. Sono storie particolari, a volte uniche, che connettono il Nord e il Sud del mondo. E forse aprono una strada al futuro.